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le réseau bancaire marocain est le plus dévloppé au maghreb

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  • le réseau bancaire marocain est le plus dévloppé au maghreb

    Le réseau bancaire algérien est le moins développé au Maghreb

    27 March, 2009 0800
    C'est selon une étude de l'Union des banques maghrébines


    Yasmine Idjer

    Le réseau bancaire algérien reste le moins développé au Maghreb, selon une étude, la première du genre réalisée par l'Union des banques maghrébines (UBM) depuis sa création. Les conclusions de l'UBM sur le marché algérien sont loin d'être reluisantes. Il est celui qui couvre le moins la demande de services bancaires. L'étude a été effectuée auprès de 62 banques et établissements financiers ayant répondu favorablement à l'enquête par sondage menée par l'UBM sur un total de 108 banques (30 commerciales à capitaux nationaux publics, 32 à capitaux mixtes, 16 à capitaux totalement privés étrangers, 20 sociétés de leasings et 10 établissements spécialisés) que compte la région. La Tunisie remporte la palme du pays du Maghreb où le taux de bancarisation est le plus fort. Elle dispose d'un point bancaire pour 9.530 habitants, le Maroc en a un pour 12.540 habitants alors qu'en Algérie on recense un point bancaire pour 25.000 habitants, la norme internationale étant un point pour 8.000 habitants. Le voisin tunisien arrive, cependant, en dernière position en matière de densité de bancarisation. Le Maroc, en revanche, arrive en tête avec 2.632 agences, soit 51% de l'ensemble, suivi de l'Algérie (1.131 agences) et de la Tunisie (1.102). L'Algérie est le pays qui compte le plus grand effectif par guichet avec une moyenne de 28 agents contre 16 pour la Tunisie, 11au Maroc, 22 en Mauritanie et 24 en Libye. L'étude relève que le système bancaire algérien est le plus incapable de répondre aux besoins de financement du développement du pays en dépit de sa surliquidité. Les banques algériennes avaient accordé près de 2.500 milliards de dinars aux entreprises en 2008. Les institutions financières algériennes ont souvent été montrées du doigt pour ne pas contribuer comme elles le devraient dans le financement des activités économiques. Une situation à laquelle les pouvoirs publics tentent de remédier en encourageant ces banques à créer des filiales spécialisées dans des services plus adaptés pour l'économie, tels que le leasing, le factoring ou encore les sociétés de capital risque.

    Evolution du système bancaire

    L'étude de l'UBM souligne que «le paysage bancaire maghrébin a beaucoup changé ces dix dernières années et (que) les banques à capitaux privés ou associant des partenaires étrangers prédominent avec un total de 50 sur 78 banques agréées». Selon cette organisation, «l'évolution du système bancaire maghrébin est due essentiellement au cadre légal très incitatif mis en place en matière d'investissement dans le secteur bancaire et financier, d'une part, et à la taille du marché de la région et de ses besoins économiques, d'autre part». Cette progression s'est traduite par une hausse du ratio de solvabilité (rapport fonds propres/crédits) qui était de 16% en moyenne, en léger dépassement du ratio de 8%. Ce ratio se situe à plus de 60% pour la Mauritanie, entre 30 et 35% en Libye et autour de 14% pour le Maroc, l'Algérie et la Tunisie. En ce qui concerne les performances, la rémunération des fonds propres est en moyenne de 23% pour la région. Le ROE (rentabilité des fonds propres) est en évolution rapide au Maroc à 32% contre 26% en 2006, il est stable en Algérie à 28% et il se situe autour de 10% en Tunisie et en Mauritanie alors que l'indicateur, lié à la rentabilité des actifs (ROA), est de 2% en Algérie et au Maroc et de 1% pour la Tunisie. Le taux de transformation (ou d'intermédiation) a atteint 66% en 2007 et est en baisse de 2 points par rapport à 2006.

    Y.I.



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  • #2
    L'étude relève que le système bancaire algérien est le plus incapable de répondre aux besoins de financement du développement du pays en dépit de sa surliquidité
    je trouve ça vraiment bizarre.

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    • #3
      En Algérie la banque est réservée pour les riches la plupart des autres gens qui ont un compte, ils le possédent à la poste (CCP) car c'est beaucoup moins couteux.

      En Algérie les services bancaires sont chers pour la plupart des gens. Beaucoup de banques algériennes refusent même d'ouvrir des comptes au personnes qui gagnent peut ou qui ont des revenus aléatoires et en plus le chômage endémique n'arrange pas les choses.

      Un autre grand problème se trouve dans le manque de confiance que les algériens ont envers leur systéme bancaire, sur facturation de frais, découpe de service non demandé, etc...

      L'étude relève que le système bancaire algérien est le plus incapable de répondre aux besoins de financement du développement du pays en dépit de sa surliquidité
      Cette phrase me choc. Je trouve que c'est un peu gros d'écrire des choses comme ça. Si les banques étaient en surliquidités elles demanderaient à la banque centrale de baisser le taux directeur pour favoriser le crédit et donc l'investissement.
      Dernière modification par Black, 29 mars 2009, 17h49.

      Commentaire


      • #4
        Cette phrase me choc. Je trouve que c'est un peu gros d'écrire des choses comme ça. Si les banques étaient en surliquidités elles demanderaient à la banque centrale de baisser le taux directeur pour favoriser le crédit et donc l'investissement.
        comme tu as dit :

        " En Algérie la banque est réservée pour les riches la plupart des autres gens qui ont un compte, ils le possédent à la poste (CCP) car c'est beaucoup moins couteux. "

        la poste pour le pauvre et la banque pour le nanti.

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