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Baâziz, le «Renaud» de la chanson algérienne

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  • Baâziz, le «Renaud» de la chanson algérienne

    «Si la chaussure ne nous va pas, devons-nous couper le pied?»

    Gloria Steinem, extrait de Outrageous acts and everyday rebellions

    Au moment où des chanteurs tels que Aziouz Raïs, le musicien Mohamed Rouane, ou des sportifs tels que Salima Souakri, appellent dans des spots à voter massivement lors de l’élection présidentielle, Baâziz fait à la fois polémique et succès avec ce magnifique spot Ya bladi, réalisé par Djaâfar Gassem, pour le compte de la télévision et par extension, pour l’élection présidentielle.

    Mais suite à un article d’El Watan sur son retournement de veste, le chanteur rebelle de Cherchell décide de réagir en intervenant sur El Khabar en déclarant que le clip a été fait dans un but purement artistique et non pas politique. «Je ne soutiens aucun candidat», affirme le chanteur rebelle. Et pourtant, Baâziz est connu pour ses polémiques et ses actions irresponsables.

    Issu d’une famille de pêcheurs à Cherchell, il a découvert la notoriété dans les années 1984, d’abord grâce à Aziz Smati et Sid-Ali Allalou, ensuite grâce au colonel Senoussi, alors superpatron de l’Oref. Il faisait partie de cette nouvelle vague de chanteurs modernes, à l’image de Moh KG2, Hamidou, Polyphène ou encore T34 et Mohamed Lamine.

    Malgré une maturité culturelle, il restait le trublion de cette génération, parce que même s’il reprenait à sa manière les chansons de Rachid Ksentini, il restait le Renaud algérien.

    En 1995, il décide de se lancer de plain-pied dans la politique en choisissant le candidat du PRA, Boukrouh. Un choix pas calculé, puisque le chanteur le justifiait par la ligne politique de son candidat: histoire, tradition et amour du pays. Un triptyque qui ne va pas coller à la peau de ce jeune chanteur qui exprime avec les mots les maux du peuple, chantant avec derdja et fosha, en passant par le kabyle et le français.

    En 1999, Baâziz, laisse de côté un peu la politique et découvre, avant tous les artistes, le faste du showbiz à partir de Paris, et cela grâce à ses amis Allalou et Smati. Il crée dans un studio à Bobigny, la première chanson algérienne à la We are the World qui regroupe tous les artistes vivant en France: Algérie mon Amour.

    En 2001, c’est l’arrivée en force des opérateurs de téléphonie mobile. C’est là qu’il découvrira le filon d’or. Il vend la mélodie de sa chanson Algérie mon Amour aux frères Karoui, alors concepteurs publicitaires pour Djezzy, pour quelques milliers d’euros.

    Mais après un passage dans l’émission «Mesk Elil», où il chantera en direct une chanson satirique contre le pouvoir, il est banni de l’Entv, et sa célèbre chanson Algérie mon amour sera chassée des ondes courtes et longues.

    Cette exclusion le conduira à reprendre la politique en 2004 où il décide alors d’opter pour le candidat Benflis et tire sur tout le reste dans un album qui sera vendu sous la «veste».

    Après l’échec de Benflis, il abandonne la politique et décide de faire de l’argent. Il va être recruté par les mêmes frères Karoui, mais cette fois pour le compte de Nedjma. Il devient leur conseiller artistique. Sa mission: convaincre les autres artistes algériens de signer un contrat d’exclusivité avec les Karoui. La machine marche bien, mais en 2008, il rompt avec les princes tunisiens et retourne à Paris chanter dans les petits cafés du cabaret sauvage...

    Avec ce nouveau clip, il revient en force à l’Entv...Mais l’enfant terrible de Cherchell n’a pas encore dit son dernier mot.

    [email protected]
    L'Expression

  • #2
    Moha

    Quelle ascension, et quelle chute!!!!:22:

    Commentaire


    • #3
      hihihi avec benflis maintenant ???qu'est ce qu'il faut pas entendre?? mais maalich laisse le ghafel celui qui croit que le rebel a abondoné hihihihi
      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

      Commentaire

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