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Le système bancaire, l’agriculture, le SNMG, la santé et les autres…

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  • Le système bancaire, l’agriculture, le SNMG, la santé et les autres…

    La révision du système bancaire et les mécanismes de l’investissement en Algérie, la situation de la femme et la jeunesse ont focalisés, jeudi dernier, au huitième jour de la campagne électorale, l’intérêt des candidats à l’élection présidentielle. Le candidat du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a mis l’accent, à Saïda et Mascara, sur la nécessité d’introduire des réformes dans le système bancaire algérien et dans les mécanismes de l’investissement, dans le but de réaliser des projets inspirés et exécutés par des Algériens.

    Selon Touati, les sociétés et entreprises étrangères contrôlent les richesses nationales (hydrocarbures et minerais), exprimant son regret de voir occultées les recettes générées par le pétrole et le gaz, tout comme les coûts des projets, aux députés et autres représentants du peuple “sous le prétexte fallacieux du secret d’Etat’’. L’orateur a fustigé, dans la foulée, l’absence de transparence s’agissant de la gestion des deniers publics regrettant, à ce propos, le fait que “les élus du peuple ne peuvent prendre connaissance de la valeur des revenus du pétrole et du gaz et des coûts de réalisation des projets”. “La démocratie ce n’est point la falsification, le détournement et le clientélisme, mais plutôt le respect des libertés individuelles, la consécration de la justice et de l’égalité et la garantie du droit à l’expression libre”, a fait remarquer le candidat du FNA.

    Touati a indiqué, en outre, que “l’absence de l’autorité du peuple dans la gestion des affaires du pays, tant aux plans interne qu’externe, ainsi que dans le domaine économique, qui sont gérées par le Président, constituent un monopole du pouvoir”. “La démocratie suppose et implique le respect des libertés individuelles, l’instauration de la justice et l’équité, et la garantie du droit à la libre expression, mais non la fraude, les détournements des deniers publics et le clientélisme”, a conclu, par ailleurs, Touati.

    Revenant sur une idée force de son discours électoral, la candidate, Louisa Hanoune, a, de son côté, préconisé, à partir d’Oran, une gestion de l’économie qui colle à la réalité algérienne. “Je vous propose de militer et de vous battre pour une Algérie démocratique. Je vous propose une réforme politique profonde devant conduire à une réforme économique inspirée de la réalité algérienne”, a affirmé la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) à un public oranais composé essentiellement de jeunes qui ne cessaient de lui exprimer leur soutien. Selon Hanoune, il existe actuellement en Algérie “deux catégories” sociales, dont “une minorité qui a dilapidé les richesses du pays”.

    L’autre catégorie, a-t-elle ajouté, est celle de “la majorité du peuple qui est privée aujourd’hui de ces richesses”, dénonçant, dans ce contexte, que “la fermeture de centaine d’entreprises ait privé les citoyens d’emplois décents”. A Tlemcen, Hanoune a expliqué qu’elle s’est portée candidate à la présidentielle en ayant entre ses mains des propositions émanant d’une vision algérienne de la gestion économique. “Tant qu’il y a de la volonté nous pouvons régler les problèmes et le PT s’assume”, a-t-elle dit, exhortant la population à l’aider dans la lutte contre la corruption et pour la récupération de toutes les terres nationalisées ainsi que les biens étatiques “détournés à des fins personnelles”.

    Les chômeurs et la femme au foyer ont été, par ailleurs, le centre d’intérêt du candidat du mouvement El-Islah, Djahid Younsi, qui leur a promis, jeudi, à partir d’Oran, des indemnités spéciales en cas de son élection à la magistrature suprême. Celui-ci, s’est engagé à consacrer des indemnités aux jeunes sans emploi à hauteur de pas moins de 70 % du Salaire national minimum garanti (SNMG) qui sera revalorisé pour atteindre 25.000 DA, une indemnité dont il sera privé en cas de rejet d’un emploi que lui offrira l’Etat.

    Les femmes au foyer bénéficieront, quant à elles, d’une indemnité dont la valeur est à concurrence de 30 % du SNMG, outre un matériel de production pour leur permettre de travailler chez elles pour contribuer au PIB. Les retraités n’en seront pas en reste, puisqu’ils se verront verser une indemnité décente à valeur égale au SNMG revalorisé. Au volet économie, Younsi a dénoncé une mauvaise gestion des fonds publics, appelant à donner aux jeunes de meilleures offres d’emploi pour leur permettre de s’ériger en force motrice de l’économie nationale. Le candidat du mouvement El-Islah a accusé les gouvernements qui se sont succédé d’avoir gaspillé les ressources financières du pays au moment où plus de 250 000 cadres diplômés sont au chômage.

    De son côté, le candidat indépendant à l’élection présidentielle du 9 avril, Mohamed Saïd, s’est engagé, à partir de Djelfa, à ne pas privatiser les hôpitaux et à promouvoir les prestations de santé et le niveau de qualification de l’encadrement des établissements hospitaliers. “Une mauvaise utilisation des équipements, des salaires faibles, une dégradation de la qualité des soins dans le secteur public et une dérive du secteur privé”, sont autant de maux énumérés par Mohamed Saïd dans son diagnostic de la situation du secteur de la santé.

    Le candidat Ali Fawzi Rebaïne, du parti “AHD 54” s’est pour sa part, longuement attardé sur le secteur productif, notamment l’agriculture. Lors de son meeting à Djelfa, le candidat a évoqué les entraves administratives auxquelles est confronté le fellah, et qui ont fait de l’Algérie un pays importateur de denrées alimentaires au lieu d’un pays producteur. Il s’est interrogé, à ce sujet, sur les raisons ayant poussé un pays “tel que l’Algérie à importer des céréales, de la pomme de terre impropres à la consommation et des viandes, en dépit de ses richesses agricoles et de son important cheptel, ce qui se répercute lourdement sur le pouvoir d’achat du citoyen”.

    En dépit de la mise en chantier de programmes de développement dont “les résultats ne sont pas encore palpables”, et les mesures prises en faveur des agriculteurs, il n’en demeure pas moins que le “seul bénéficiaire de ces projets est la mafia issue des politiques qui se sont succédé depuis l’indépendance”, a conclut Rebaïne.

    Adnane Cherih
    LeMaghrebDz

  • #2
    Le système bancaire, l’agriculture, le SNMG, la santé et les autres…
    On le sait :c'est toute l'Algérie qui est à refaire à commencer par "les mentalités".Tout le monde en parle mais personne ne fais jamais rien et ce n'est pas avec le mensonge et l'hypocrisie que ce se fera,ce n'est pas pour demain,non plus.

    Tous les pays du Maghreb sont pris en otage par les déliquents politiques qui sont à la tête de l'Etat.Ces maîtres sont assistés par de soit-disant,partis qui sont absents toute l'année du terrain social.Partis que l'on peu qualifier de "conglomérat d'opportunistes-affairistes".

    A la limite ceux sont ces partis et leurs chefs qui participent à l'anesthésie du peuple,ce sont de vrais rabatteurs....qui finissent par tirer les marrons du feu.

    Fakhamatouhou si Boutef' sera réélu et sera plus fort que jamais: il le sait , ils le savent et nous le savons .

    Tout le reste c'est du pipo...

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