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Il Y A 50 Ans, Les Colonels Amirouche Et Si El Haouès Tombaient Au Champ D’honneur

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  • Il Y A 50 Ans, Les Colonels Amirouche Et Si El Haouès Tombaient Au Champ D’honneur

    Bonsoir

    Les ossements de ces deux martyrs ont été récupérés, mais il existe encore des chouhada oubliés.

    «Après l’Indépendance, les dé-pouilles des colonels Amirouche et Si El Haouès furent enterrées à Serkadji» la tristement célèbre prison de Barberousse, a déclaré hier Nordine Aït Hamouda, fils du colonel Amirouche, lors d’une cérémonie organisée au forum du quotidien El-Moujahid en guise de témoignage à ces deux héros de la Révolution.
    En présence de plusieurs moudjahidine, le fils du colonel Amirouche a déclaré: «L’Etat algérien a fait beaucoup de mal à ces deux héros (Si El Haouès et Amirouche). Leurs dépouilles ont été déterrées en 1965 et gardées à l’intérieur de l’état-major de la Gendarmerie nationale jusqu’à 1982.» Rendant hommage au président Chadli qui «a ordonné, à l’époque, une enquête sur cette affaire», ainsi qu’au général Larbi Belkheir qui a contribué par sa révélation de l’emplacement des corps de Amirouche et Si El Haouès, devenu à l’époque un secret d’Etat. L’orateur s’est interrogé: «Pourquoi a-t-on agi de la sorte vis-à-vis de ces deux colonels?» avant d’ajouter: «On leur a fait subir plus de mal que les Français». Sur sa lancée, M.Aït Hamouda s’est dit scandalisé par le traitement réservé, par certains, aux chouhada et souligne que «même si nous avons pu récupérer les ossements de ces deux martyrs, il existe des chouhada toujours oubliés».
    Apportant son témoignage, le général-major à la retraite, Hocine Ben Maâlem, a déclaré que le colonel Amirouche «portait la Révolution sur ses épaules». Il était conscient de l‘importance de la Révolution, de ses succès et des dangers auxquels elle était exposée. «Il s’intéressait à tout ce qui la concernait et se rendait constamment là où sa présence l’exigeait, quel que soit l’endroit et quels que soient les dangers auxquels il pouvait être exposé.» M.Ben Maâlem a déclaré que la formation politique du chahid et son éducation ont fait de lui un militant fougueux, mais aussi un responsable courageux et plein d’initiatives. Selon le témoignage du général-major à la retraite, Amirouche a pris conscience de son rôle à l’extérieur de sa Wilaya lorsqu’il fut chargé de deux missions par le Comité de coordination et d’exécution (CCE), la première dans les Aurès-Nemenchas, la seconde en Tunisie, à la base de l’Est.
    «Il est devenu en quelque sorte, un chargé de mission du CCE rompu aux problèmes de sa Wilaya qu’il se devait de régler et ceux pour lesquels il était chargé par le CCE de trouver des solutions.»
    Pour sa part, Abdelhafid Amokrane, ancien ministre des Affaires religieuses et ex-capitaine de la Wilaya III historique, a rappelé les qualités humaines du colonel. «A travers toutes les contrées qu’il a traversées, les djounoud découvraient en lui un vrai chef militaire qui symbolisait la lutte armée dans toutes ses dimensions.» M.Amokrane rapporte que partout où le colonel faisait ses tournées les compagnons de lutte ne cachaient pas leur bonheur de se trouver en sa présence. Ils lui exprimèrent souvent son admiration et leur confiance pour régler les problèmes qui se posaient à eux.
    De son côté, le moudjahid Rachid Adjroud a raconté la dureté de la vie, menée dans la région d’Akfadou et du danger qu’ils encoururent pendant la guerre de Libération. «Ni minutions encore moins de nourriture, mais on n’a jamais perdu de vue notre objectif, celui de l’indépendance», a-t-il rappelé. Très émouvante a été l’annonce de la mort du colonel. M.Adjroud en garde encore des séquelles. Il n’a pas pu retenir ses larmes, même 50 ans après la mort du colonel Amirouche.
    L'Expression

  • #2
    Allah yarham echouhada.
    المجد والخلود لشهدائنا الأبرار
    Gloire et Eternité à nos valeureux Chouhada.

    Commentaire


    • #3
      Hommage aux colonels Amirouche et Si El Haoues

      La restitution de l’histoire s’impose pour les futures générations

      29-03-2009


      Par Nabila Belbachir

      Il y a 50 ans, le 29 mars 1959, tombaient au champ d’honneur les colonels Amirouche et Si El Haoues, respectivement commandants des Wilayas III et VI historiques, au djebel Thameur, près de Boussaada.

      Un vibrant hommage leur a été rendu hier par l’association Machaal chahid, en collaboration avec le quotidien El Moudjahid, en son siège à Alger. Après la récitation de la fatiha et l’exécution de l’hymne national à la mémoire des martyrs, en présence des moudjahidine, des familles des chouhada, des compagnons de la guerre de libération, de Nourdine Aït Hamouda, fils du colonel Amirouche et député du RCD à l’APN, et des officiers de l’école de police de Châteauneuf, l’historien Mohamed Abbas a retracé le parcours de ces farouches combattants, qui ont marqué l’histoire de l’Algérie.

      Le général major à la retraite, Hocine Benmaalem, a, pour sa part, évoqué son parcours avec Amirouche, disant qu’il était son secrétaire personnel jusqu’à sa mort et que, en 1955, à la mort de Amar Ath Chikh, tombé au champ d’honneur, il prit la tête du commandement de la zone de Aïn El Hammam. «Fin stratège militaire, il déjoua les plans diaboliques de l’armée coloniale dans la wilaya III. Après la mort de Mustapha Ben Boulaïd, il a été chargé de réorganiser la wilaya I (Aurès)», poursuivra-t-il.

      «C’est à lui qu’a échu la responsabilité d’assurer la sécurité des congressistes de la Soummam en 1956», a-t-il poursuivi. D’ailleurs, il a été surnommé «le Lion de la Soummam». Amirouche fut promu au grade de colonel en 1957 et nommé commandant de la Wilaya III historique, après que Krim Belkacem et Mohammed Saïd eurent été appelés à siéger au Conseil national de la révolution algérienne.

      C’est en se rendant en Tunisie que lui et ses compagnons tombèrent au champ d’honneur au Djebel Thameur à Boussaada, le 29 mars 1959. Il dira également que l’histoire retiendra qu’Amirouche est le symbole du sacrifice et de l’abnégation, lui qui n’exigeait jamais de ses djounoud de faire ce qu’il ne peut lui-même accomplir. Lui emboîtant le pas, Rachid Adjoud, bras droit de l’un des plus jeunes gradés, le colonel Amirouche, s’est rappelé, sans cacher ses larmes, la modestie et la générosité du chahid, sans omettre son amour et son respect pour le savoir. «Il était toujours le premier à servir et le dernier à se servir», selon des témoignages. «De son vivant, Amirouche était déjà une légende», dira son fils Nourdine. «Mon père, je ne l’ai vu qu’une fois, en 1955. Il est mort jeune à l’âge de 33 ans. Il était un mythe avant sa mort», enchaînera-t-il.

      A titre d’information, le colonel Amirouche Aït Hamouda est né le 31 octobre 1926 au village de Tassaft Ouguemoun, dans l’actuelle commune d’Iboudrarene (Tizi Ouzou). Il adhéra, dans les années 40, au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques à Relizane où il tenait une bijouterie, avant de se rendre en France, en 1950, pour subvenir aux besoins de sa famille, tout en poursuivant son activité politique. Il revint au pays pour participer au déclenchement de la lutte armée de libération nationale, en prenant le maquis dans la zone de Aïn El Hammam.

      Quant à son frère de combat, le colonel Ahmed Ben Abderrazak Hamouda, dit «Si El Haoues», il est né en 1923 à Mchounèche, village des Aurès. Il grandit dans son village natal au sein d’une famille relativement aisée par rapport aux conditions difficiles de l’époque. Au cours de cette période, il s’est initié à la langue arabe et à la théologie après avoir appris une partie du Coran sous la houlette de son père dans la zaouïa de ses ancêtres.

      A l’aube de la révolution, Si El Haoues a rejoint le premier contingent, et quelques jours plus tard, il fut chargé de se rendre en France pour transmettre aux travailleurs émigrés des informations concernant la révolution et ses objectifs.Par ailleurs, les témoins et les moudjahidine, présents à cette rencontre historique, ont appelé à «préserver, sauvegarder et transmettre la mémoire de l’histoire de l’Algérie et des hommes tombés pour son indépendance et sa liberté, et à construite, pour les futures générations, les homme de l’Algérie de demain»

      La Tribune Online

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      • #4
        Témoignage de Hussein Ben Mâalem

        Le colonel Amirouche n’était pas contre les intellectuels


        Le moudjahid, général-major à la retraite, Hussein Ben Mâalem, a affirmé hier à Alger que “le colonel Amirouche était un nationaliste au service de la guerre de libération et non au service d'une région donnée”.

        Lors d'une rencontre organisée par l'association Machâal Echahid au forum d'El Moudjahid, à l'occasion de la commémoration du 50e anniversaire de la mort des colonels Amirouche et Si El-Haouès, M. Mâalam a indiqué que “le chahid Amirouche avait combattu le régionalisme”, précisant qu'il n'était pas contre les intellectuels, bien au contraire, a-t-il dit, “il avait fourni toute l'aide matérielle aux étudiants algériens qui poursuivaient leurs études en Tunisie”.

        Évoquant les sacrifices des deux chahids Amirouche et Si El-Haouès pour l’organisation de la guerre de libération qui a permis le recouvrement de la souveraineté nationale, l’intervenant, qui a côtoyé le martyr Amirouche, alors qu'il était lycéen à Sétif, a estimé que les deux martyrs ont sérieusement contribué à “planifier et à organiser la révolution dans le but de dépasser les obstacles qui se dressaient sur cette voie”.

        LIBERTE

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        • #5
          Gloire a nos martyrs,Allah yarham el chouhadas.
          عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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          • #6
            si j'ai pris comme pseudo ''un oublié'' c'est par rapport au sacrifice de mon père allah ya rahmou que je n'ai presque jamais connu (un lointain souvenir..........qd j'avais 2ans). Mon père est mort avec amirouche .......son nom de guerre est ouali indouchine. je peux dire que je suis orphelin de père et de mère puisque ma mère s'est remariée et a d'autres enfants qui profitent pleinement des avantages de mon propre père. et oui redjels imoutou oua rkhess laklou. c'est trop injuste.j'ai le cooeur gros.

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