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Le président candidat était hier à Tizi Ouzou où il a animé un meeting qu’il n’a pas manqué de qualifier d’historique. Devant un parterre trié sur le volet et acquis à sa cause, Abdelaziz Bouteflika s’est montré « conciliant » avec les habitants de cette région, qu’il avait traités de « nains » en 1999.
Tizi Ouzou De notre bureau
« Je n’ai jamais imaginé l’Algérie sans la Kabylie, pas plus que la Kabylie sans l’Algérie en aucune manière. L’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui est digne du Djurdjura, d’Amirouche et de Si El Houès. Je peux mourir tranquille », a-t-il dit dans une courte allocution prononcée à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Il enchaînera son discours en s’inclinant à la mémoire des « martyrs de 2001 », dégageant toutefois sa responsabilité dans ces tragiques évènements qui ont coûté la vie à une centaine de jeunes, ravis à l’affection des leurs par des balles assassines tirées par des gendarmes. « Je ne sais pas jusqu’à présent qui (...) a provoqué cette tragédie nationale. Je suis un authentique amazigh. Je suis franc et je n’ai rien à cacher. Quand je me trompe je le dis. Je n’ai jamais frappé quelqu’un dans le dos », a résumé sommairement le président sortant comme pour clore définitivement ce dossier encombrant qui a écorché son premier mandat.
Changeant de sujet, il affirme : « Je n’ai confiance qu’en la réconciliation et en l’unité nationale. » « Tahya Bouteflika ! », scande l’assistance en chœur ; « Tahya El Djazaïr ! », rétorque l’orateur devant une forêt de caméras et de micros des médias nationaux et internationaux. Et d’ajouter : « Je ne suis pas venu faire des discours mais pour voir si vous êtes prêts à continuer la route avec moi. Si je ne suis pas convaincant, changez de cap ! Et je suis prêt à changer de cap si vous le souhaitez. Pour progresser, il faut la paix et la stabilité. » Chemin faisant, il a réitéré son appel aux terroristes encore en activité à déposer les armes et à revenir dans le droit chemin. « Je lance un appel à ceux qui ont endeuillé le pays à rejoindre la société. »
Evoquant le scrutin du 9 avril, il a indiqué : « Vous avez l’embarras du choix. Vous avez même une femme, Mme Louisa Hanoune, que je salue au passage pour le travail qu’elle fait pour les femmes. Sa voie socialiste est au fond de nos cœurs et de nos consciences. D’autres programmes sont présentés par des frères. Vous êtes libres de choisir. » Sur le plan économique, le candidat « indépendant » a estimé que « l’Algérie est un pays très pauvre malgré ce que l’on dit des rentes des hydrocarbures ». Sur le développement local de Tizi Ouzou, il a relevé les difficultés inhérentes au foncier. A cet effet, il a invité la population à dégager des assiettes foncières qui seront rachetées par l’Etat à l’effet d’accueillir des projets d’utilité publique.
Tizi Ouzou De notre bureau
« Je n’ai jamais imaginé l’Algérie sans la Kabylie, pas plus que la Kabylie sans l’Algérie en aucune manière. L’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui est digne du Djurdjura, d’Amirouche et de Si El Houès. Je peux mourir tranquille », a-t-il dit dans une courte allocution prononcée à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Il enchaînera son discours en s’inclinant à la mémoire des « martyrs de 2001 », dégageant toutefois sa responsabilité dans ces tragiques évènements qui ont coûté la vie à une centaine de jeunes, ravis à l’affection des leurs par des balles assassines tirées par des gendarmes. « Je ne sais pas jusqu’à présent qui (...) a provoqué cette tragédie nationale. Je suis un authentique amazigh. Je suis franc et je n’ai rien à cacher. Quand je me trompe je le dis. Je n’ai jamais frappé quelqu’un dans le dos », a résumé sommairement le président sortant comme pour clore définitivement ce dossier encombrant qui a écorché son premier mandat.
Changeant de sujet, il affirme : « Je n’ai confiance qu’en la réconciliation et en l’unité nationale. » « Tahya Bouteflika ! », scande l’assistance en chœur ; « Tahya El Djazaïr ! », rétorque l’orateur devant une forêt de caméras et de micros des médias nationaux et internationaux. Et d’ajouter : « Je ne suis pas venu faire des discours mais pour voir si vous êtes prêts à continuer la route avec moi. Si je ne suis pas convaincant, changez de cap ! Et je suis prêt à changer de cap si vous le souhaitez. Pour progresser, il faut la paix et la stabilité. » Chemin faisant, il a réitéré son appel aux terroristes encore en activité à déposer les armes et à revenir dans le droit chemin. « Je lance un appel à ceux qui ont endeuillé le pays à rejoindre la société. »
Evoquant le scrutin du 9 avril, il a indiqué : « Vous avez l’embarras du choix. Vous avez même une femme, Mme Louisa Hanoune, que je salue au passage pour le travail qu’elle fait pour les femmes. Sa voie socialiste est au fond de nos cœurs et de nos consciences. D’autres programmes sont présentés par des frères. Vous êtes libres de choisir. » Sur le plan économique, le candidat « indépendant » a estimé que « l’Algérie est un pays très pauvre malgré ce que l’on dit des rentes des hydrocarbures ». Sur le développement local de Tizi Ouzou, il a relevé les difficultés inhérentes au foncier. A cet effet, il a invité la population à dégager des assiettes foncières qui seront rachetées par l’Etat à l’effet d’accueillir des projets d’utilité publique.
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