La campagne électorale est à mi-parcours et dès son lancement, les candidats, avec plus ou moins de réussite et de professionnalisme, ont lancé des sites sur leurs activités et leurs programmes électoraux.
Les internautes, vus sous le prisme de citoyens électeurs, sont-ils branchés sur ces sites et blogs ? Avant de répondre à cette question, une immersion s’impose dans cet espace privilégié et populaire de la navigation sur la toile, qu’est le cybercafé L’internet demeure sans conteste l’une des plus grandes explorations de 20ème siècle. Un outil de communication, d’information et d’échange sans limite, un moyen qui a transformé le monde en un petit village.
En Algérie, l’internet semble avoir raté sa première vocation, celle d’être une bibliothèque et un moyen pour accéder aux différents débats scientifiques et technologiques. Ainsi, après une entrée tardive, la fréquentation des cybercafés par les jeunes connaît au fil des années, une progression importante.
C’est plutôt grâce aux cybercafés que la majorité écrasante des jeunes et moins jeunes internautes algériens a connu et continue à utiliser l’Internet.
Ces espaces, en raison de leur proximité et de l’attractivité de leurs prix, offrent la meilleure alternative pour les utilisateurs.
Si vous avez à fréquenter un cybercafé, vous allez être surpris par les sites web visités par les enfants et par les adolescents, hommes de demain, qui doivent assurer la continuité et porter le flambeau. Le constat est amer. C’est une situation vraiment catastrophique et destructive, au lieu que ce soit constructif.
Vide juridique et risques majeurs
Internet comporte de nombreux avantage, mais il représente aussi certains risques, spécialement si vous ne les connaissez pas. Les Algériens, ont réussi ces dernières années à faire un saut qualitatif et quantitatif dans le monde du hacking. Une pratique liée a la cybersécurité.
Par sa définition dans le dictionnaire wikipédia, hacker est à l’origine un mot anglais signifiant bricoleur, bidouilleur, utilisé pour désigner les programmes de génie. Il a différentes significations selon le domaine et le contexte.
Dans le domaine financier par exemple, un hacker est celui qui pénètre par effraction dans des systèmes ou des réseaux dans un objectif personnel, souvent pour un gain facile. Visiblement, cette pratique de plus en plus active et présente ces derniers temps en Algérie. On se souviendra tous du très controversé coup d’éclat lors du piratage du site internet de la banque centrale d’Israël en novembre dernier.
Apportant son soutien à la cause palestinienne, ce hacker algérien qui s’est donné le surnom de «Maur», a réussi à changer le contenu de la page d’accueil du site web de cette banque en passant son message de dénonciation de la politique sioniste que mène ce pays avec l’aide des Etats-Unis contre les musulmans en Palestine et en Irak La Banque d’Israël a, par la suite, fermé temporairement son site pour corriger la faille de sécurité.
Selon des données diffusées par des organismes spécialisés, dont l’organisation Business Software Alliance, BSA, une association basée en France qui défend les droits des développeurs de logiciels propriétaires, «l’Algérie est en tête des pays arabes en matière de piratage». En effet, la première entreprise publique à avoir fait objet d’une tentative de piratage de son système informatique est Algérie Poste.
Une conséquence de l’absence et la faiblesse du système de sécurisation des donnés du système informatique. Question : dispose-t-on de tous les moyens pour protéger les sites internet des institutions de la république? Sachant que ces sites constituent, ces derniers temps, la cible des hackers.
La cybercriminalité est aussi un véritable problème avec lequel l’Algérie doit se confronter. «En l’absence totale de mesures de sécurité et de législation, les internautes algériens, sont exposés à un danger réel de la cybercriminalité.
Car des sites de propagande pour le terrorisme guettent aussi les jeunes adolescents», affirme un informaticien effectuant ces recherches à l’institut national d’informatique d’El-Harrach.
L’Algérie ne semble pas encore avoir cette prise de conscience vis-à-vis de l’internet, tout en sachant que chaque pays, notamment les pays développés a sa propre réglementation eut égard aux internautes malhonnêtes, qu’ils soient terroriste ou versés dans d’autres formes de criminalité.
Les mineurs et les cybercafés
Outre, la pratique du piratage, notre virée à quelques cybercafés da la capitale, et de l’avis des gérants de ces établissement, nous avons constaté que ces endroits sont des lieux de délinquance enfantine par excellence. Une gérant d’un cybercafé sis à Ben Aknoun, après insistance, nous a accordés de bien mener notre enquête.
A l’intérieur on ne trouve que des mineurs, profitant de leurs vacances de printemps. Deux internautes se lèvent en même temps, sans effacer leur historique. Après vérification des deux postes, nous avons affirmé que l’un d’eux était en train de consulter des sites pornographiques.
Incontestablement, la chose conduit ces enfants à l’adoption de comportements totalement négatifs, et à avoir une éducation farouche, et animale, au lieu d’essayer de fonder leur avenir sur des bases solides.
Les propriétaires des ces lieux ne prêtent malheureusement pas attention à ces choses-là, car leur seul soucis est de gagner de l’argent, par n’importe quel moyen. Pour quelques gestionnaires de cybercafés, la meilleure manière pour lutter contre les sites Internet indésirables serait d’adopter le système de filtrage de contenu, à l’instar de plusieurs pays dans le monde.
Cependant, cette technique reste extrêmement coûteuse et donc, inaccessible. De nombreux espaces sont devenus, également, des salles de divertissement par les jeux en réseau qu’ils proposent.
Les plus connus sont Counter Strike, Half-Life ou encore Pro Evolution Soccer et Hitman. Des mineurs s’adonnent à des parties interminables mettant en jeu une lutte antiterroriste virtuelle où s’affrontent une équipe de terroristes et d’antiterroristes au cours de plusieurs manches. Voila une autre source de risque.
Un enseignant en psychologie à l’université d’Alger explique que «le phénomène de banalisation de la violence vient en partie de ces jeux où seule la brutalité a droit de cité». Les parents, aussi, ont du mal à contrôler leur progéniture : «Je n’arrive pas à empêcher mon fils âgé de 17 ans de se rendre au cyber du quartier. Nos enfants sont livrés à eux-mêmes à travers la toile », nous dira un père de famille.
Les internautes, vus sous le prisme de citoyens électeurs, sont-ils branchés sur ces sites et blogs ? Avant de répondre à cette question, une immersion s’impose dans cet espace privilégié et populaire de la navigation sur la toile, qu’est le cybercafé L’internet demeure sans conteste l’une des plus grandes explorations de 20ème siècle. Un outil de communication, d’information et d’échange sans limite, un moyen qui a transformé le monde en un petit village.
En Algérie, l’internet semble avoir raté sa première vocation, celle d’être une bibliothèque et un moyen pour accéder aux différents débats scientifiques et technologiques. Ainsi, après une entrée tardive, la fréquentation des cybercafés par les jeunes connaît au fil des années, une progression importante.
C’est plutôt grâce aux cybercafés que la majorité écrasante des jeunes et moins jeunes internautes algériens a connu et continue à utiliser l’Internet.
Ces espaces, en raison de leur proximité et de l’attractivité de leurs prix, offrent la meilleure alternative pour les utilisateurs.
Si vous avez à fréquenter un cybercafé, vous allez être surpris par les sites web visités par les enfants et par les adolescents, hommes de demain, qui doivent assurer la continuité et porter le flambeau. Le constat est amer. C’est une situation vraiment catastrophique et destructive, au lieu que ce soit constructif.
Vide juridique et risques majeurs
Internet comporte de nombreux avantage, mais il représente aussi certains risques, spécialement si vous ne les connaissez pas. Les Algériens, ont réussi ces dernières années à faire un saut qualitatif et quantitatif dans le monde du hacking. Une pratique liée a la cybersécurité.
Par sa définition dans le dictionnaire wikipédia, hacker est à l’origine un mot anglais signifiant bricoleur, bidouilleur, utilisé pour désigner les programmes de génie. Il a différentes significations selon le domaine et le contexte.
Dans le domaine financier par exemple, un hacker est celui qui pénètre par effraction dans des systèmes ou des réseaux dans un objectif personnel, souvent pour un gain facile. Visiblement, cette pratique de plus en plus active et présente ces derniers temps en Algérie. On se souviendra tous du très controversé coup d’éclat lors du piratage du site internet de la banque centrale d’Israël en novembre dernier.
Apportant son soutien à la cause palestinienne, ce hacker algérien qui s’est donné le surnom de «Maur», a réussi à changer le contenu de la page d’accueil du site web de cette banque en passant son message de dénonciation de la politique sioniste que mène ce pays avec l’aide des Etats-Unis contre les musulmans en Palestine et en Irak La Banque d’Israël a, par la suite, fermé temporairement son site pour corriger la faille de sécurité.
Selon des données diffusées par des organismes spécialisés, dont l’organisation Business Software Alliance, BSA, une association basée en France qui défend les droits des développeurs de logiciels propriétaires, «l’Algérie est en tête des pays arabes en matière de piratage». En effet, la première entreprise publique à avoir fait objet d’une tentative de piratage de son système informatique est Algérie Poste.
Une conséquence de l’absence et la faiblesse du système de sécurisation des donnés du système informatique. Question : dispose-t-on de tous les moyens pour protéger les sites internet des institutions de la république? Sachant que ces sites constituent, ces derniers temps, la cible des hackers.
La cybercriminalité est aussi un véritable problème avec lequel l’Algérie doit se confronter. «En l’absence totale de mesures de sécurité et de législation, les internautes algériens, sont exposés à un danger réel de la cybercriminalité.
Car des sites de propagande pour le terrorisme guettent aussi les jeunes adolescents», affirme un informaticien effectuant ces recherches à l’institut national d’informatique d’El-Harrach.
L’Algérie ne semble pas encore avoir cette prise de conscience vis-à-vis de l’internet, tout en sachant que chaque pays, notamment les pays développés a sa propre réglementation eut égard aux internautes malhonnêtes, qu’ils soient terroriste ou versés dans d’autres formes de criminalité.
Les mineurs et les cybercafés
Outre, la pratique du piratage, notre virée à quelques cybercafés da la capitale, et de l’avis des gérants de ces établissement, nous avons constaté que ces endroits sont des lieux de délinquance enfantine par excellence. Une gérant d’un cybercafé sis à Ben Aknoun, après insistance, nous a accordés de bien mener notre enquête.
A l’intérieur on ne trouve que des mineurs, profitant de leurs vacances de printemps. Deux internautes se lèvent en même temps, sans effacer leur historique. Après vérification des deux postes, nous avons affirmé que l’un d’eux était en train de consulter des sites pornographiques.
Incontestablement, la chose conduit ces enfants à l’adoption de comportements totalement négatifs, et à avoir une éducation farouche, et animale, au lieu d’essayer de fonder leur avenir sur des bases solides.
Les propriétaires des ces lieux ne prêtent malheureusement pas attention à ces choses-là, car leur seul soucis est de gagner de l’argent, par n’importe quel moyen. Pour quelques gestionnaires de cybercafés, la meilleure manière pour lutter contre les sites Internet indésirables serait d’adopter le système de filtrage de contenu, à l’instar de plusieurs pays dans le monde.
Cependant, cette technique reste extrêmement coûteuse et donc, inaccessible. De nombreux espaces sont devenus, également, des salles de divertissement par les jeux en réseau qu’ils proposent.
Les plus connus sont Counter Strike, Half-Life ou encore Pro Evolution Soccer et Hitman. Des mineurs s’adonnent à des parties interminables mettant en jeu une lutte antiterroriste virtuelle où s’affrontent une équipe de terroristes et d’antiterroristes au cours de plusieurs manches. Voila une autre source de risque.
Un enseignant en psychologie à l’université d’Alger explique que «le phénomène de banalisation de la violence vient en partie de ces jeux où seule la brutalité a droit de cité». Les parents, aussi, ont du mal à contrôler leur progéniture : «Je n’arrive pas à empêcher mon fils âgé de 17 ans de se rendre au cyber du quartier. Nos enfants sont livrés à eux-mêmes à travers la toile », nous dira un père de famille.
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