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L’arthrite rhumatoïde: une étrange maladie

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  • L’arthrite rhumatoïde: une étrange maladie

    Encore une pathologie qui trouve en la femme une victime de prédilection. Statistiquement, il est établi que l’arthrite rhumatoïde touche quatre personnes de sexe féminin pour un homme seulement.

    Cruel constat qui veut que ce soit seulement dans le «privilège» de la douleur que la nature écorne le respect d’une parité séculairement non admise. D’autant que le risque se manifeste en général après une grossesse. C’est dire…

    Mais au-delà de la remise en cause de l’intégrité physique de l’individu, c’est plus particulièrement ce qui survient à la périphérie qui est le plus à prendre en considération.

    D’où les spécialistes évoquent le rôle prépondérant de l’entourage de la personne atteinte dans l’accompagnement de sa maladie. Autrement dit, la famille dont les membres doivent comprendre et accepter dans leur pleine expression ce que nous serions tentés de qualifier de «mutations» physiques d’un parent atteint de polyarthrite…quoique, comme dit un sage adage du terroir, «ne ressent la braise que celui qui marche dessus», tant il est vrai que c’est surtout celui ou celle qui en est victime qui souffre le plus dans sa vie quotidienne : diminution de la plus banale des activités physiques, douleurs lancinantes au moindre contact d’un objet étranger, difficulté à ouvrir un robinet, un bocal et, un impact, certain, faut-il le reconnaître, légitime sur le plan relationnel du malade avec ses proches et souvent des envies de tout laisser tomber, des envies qui charrient évidemment bien des idées noires.

    Il est alors aisé de comprendre que la polyarthrite rhumatoïde est une «sale» maladie face à laquelle les structures sanitaires algériennes ne semblent nullement préparées et donc peu aptes à une prise en charge qui ne devient que plus difficile dans la mesure où ce n’est pas seulement l’affaire d’un diagnostic mais aussi d’une information du malade, de traitement médicamenteux, de réadaptation et, enfin, de chirurgie.

    Quant à l’appareillage destiné à corriger les malformations, sa disponibilité, son coût et l’accès aux soins des malades sociaux les plus vulnérables, il s’agit là d’une tout autre histoire.

    Par la Tribune

  • #2
    Témoignage

    C'est tjr très dur de parler de "SA"maladie comme je l'ai déjà dit c'est la galère d'autant plus que je ne sais pas comment me classé puisque je souffre d'une polyarthrite associée à une spondylarthrite la médecine n'est pas une science exacte il y a des PR séro négatif d'où la difficulté de poser le diagnostic dans mon cas elle est resté séro négatif après 26 ans d'évolutions d'ailleurs même les anti corps anti kératine qui sont les 1er à apparaitre dans les PR sont négatif ces derniers permettent une prise en charge précoce de la PR ……….Dans mon cas on m'a dit que j'avais une PR qui n'est pas méchante d'évolution très lente puisqu'elle avait débuter juste avec une inflammation des genoux je n'avais aucune lésion radiologique pendant 10 ans tout était normal saufs la VS qui est tout le temps élevée …..en 96 devant l'ankylose du rachis cervicale et une forte poussée on m'hospitalise et on m'annonce que j'ai une spondylarthrite à début périphérique mais ce n'est pas une PR……………….en 2000 devant les déformations des mains on me dit je fais une PR associée je m'en doutais car on n'accepte jamais cette vérité ……j'ai eu du mal a accepter tout ça car dans ma tète j'ai bien vécue avec cette PR accepter encore cette SPA ………..bref…….


    ON a beau être bien entourés comme il a été si bien dit «ne ressent la braise que celui qui marche dessus», il faut compter sur sois même dans mon malheur j'ai eu cette chance de savoir qu'il existe des moyens qui aident dans la vie quotidienne les malades qui atteint le stade d'handicape et qd on arrive à ce stade on se débrouille comme on peut déjà avec mon chausse pied à long bras je faisais pas mal de choses ...lors de mon derniers voyage je me suis équipée d'autre accessoires comme l'attrape object l'enfile bas et la brosse pour cheveux ………..


    Le plus important c'est de resté indépendant si j'ai témoigné dans ce forum c'est pcq des algériens nous lisent et je sais combien ils souffrent je leur dit ne baissez pas les bras il ne faut jamais arrêter la rééducation on a des bons kinés et même des ergothérapeutes et l'ergothérapie est très importante dans ces cas comme par exp l'emplacement des serrures des robinets les fenetres(l'amenagement de la maison si possible)................

    En résumé la maladie est là il faut vivre avec et comme tout le monde même si on fait tout au ralentie mais en couleur comme me le dit souvent une amie le morale y est pour bq alors gardant le morale.................

    tiens je me suis lachée
    Dernière modification par bibete, 30 mars 2009, 19h17.
    La nature a fait l'homme heureux et bon, mais [...] la société le déprave et le rend misérable.
    Rousseau (Jean-Jacques)

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    • #3
      tiens je me suis lachée
      tu as bien fait
      ceux qui vivent la même chose que toi se sentiront un peu moins isolés...

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