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Ma mère...

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  • Ma mère...

    Tes paroles, tu ne me les donnes plus,
    tes rires, pour moi, ont disparu,
    pourtant, toi, sans le savoir,
    pourtant, de toi, j'ai le devoir.

    Mamahn, pourquoi m'as-tu oublié ?
    la vie est cruelle,
    parfois si belle,
    triste, douce, parfum humé.

    Songes d'une nuit d'été,
    le rêve, doucement s'est éloigné,
    j'ai tellement besoin de toi,
    en toi, j'avais foi.

    Brusquement tu m'as quitté,
    violemment, la douleur de moi s'est emparé,
    maman, pourquoi m'as-tu laissé ?
    dans ce monde, désemparé.

    Je vis sans toi,
    les regrets, jamais ne seronts effacés,
    ton image effacée a rendu,
    mon coeur brisé.

    La vie est plus forte,
    Je continue à rire, à m'enivrer,

    je voyage sans ton parfum,
    de toi, les souvenirs me portent.

    Ma mère, ton absence me porte,
    le voile du souvenir est si grand,
    le vide de toi, immensément,
    m'emporte dans le sidéral.

    Maman, reviens-moi,
    maman, ne me quittes pas,
    maman, que ferais-je sans toi,
    maman, ne me quittes pas.

  • #2
    Tu cries sans voix, mais je l'entend si haut... déchirant les çieux!!
    coeur qui saigne mais qui continu à battre et prier...reposes an paix maman chérie,je comblerai ton grand vide par la foi et la patience.
    errahma à ta mama, à la mienne, à toute maman transformée en ange. merci du partage alidjraamar .
    "Ce que la chenille appelle la fin du monde,
    le sage l'appelle le papillon." Richard Bach.

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    • #3
      alidjraamar t'as réussi à me faire pleurer ... un poème magnifique , qui me touche énormément , vivre sans sa maman c'est trs dur ...mais courage dieu est toujours là

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      • #4
        réponse à tite-fee et à joyshare...

        Merci à vous deux les filles, je suis désolé de t'avoir fait pleurer tite-fee mais il y a des larmes résurrectrices et ce mot partage joyshare fait partie de moi. Merci encore de vos commentaires.

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        • #5
          Rachida...

          Tu as rejoins les étoiles,
          14 années que tu m'as quitté,
          que je ne t'ai pas oublié,
          ton visage, pour toujours,
          évoque le seul amour,
          tu as enlevé le voile.

          Ton énergie en moi rejaillit,
          comme dans un bain de Jouvance,
          purifiant les corps des reines d'Egypte,
          ravivant les braises d'un feu qui luit,
          entraînant la transcendance,
          ta force en moi gravite.

          Rachida, cousine bien-aimée,
          tu es partie si vite,
          je n'ai pas su t'aimer,
          autant que tu le méritais,
          cette vie de fuite,
          toi à jamais dans ma mémoire gravée.

          Depuis que tu es partie,
          tu m'as laissé seul au monde,
          sans toi la ronde n'est plus la ronde,
          j'ai perdu de moi le meilleur,
          grâce à toi la joie efface les rancoeurs,
          guérit le mal, la peine et la douleur.

          Rachida, de là-bas,
          tu veilles sur moi,
          sur Sana ta fille,
          le prolongement de toi,
          en toi mon coeur bât,
          mon souffle, ma tendresse.

          Tu avais 33 ans,
          tu es retournée vers Celui qui a créé la vie,
          quand le doute me prend,
          je revois ton visage souriant,
          ton amour sur l'autre débordant,
          la victoire des morts sur les vivants.

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          • #6
            Ma mère
            tu viellis
            tu souffres
            moi, loin de toi
            Ma mère
            tu oublies
            qui je suis
            moi, près de toi
            Ma mère
            regarde
            je suis ici
            là, près de toi
            Ma mère
            je pleure
            j'implore
            moi, a genoux près de toi
            Ma mère
            tu me dis
            ne pleure pas ma fille
            va prendre un gâteau
            comme autrefois
            Ma mère
            tu as oublié
            que j'ai grandi
            moi, loin de toi
            Ma mère
            tu es allongée
            je te prends la main
            réponds-moi
            Ma mère
            aujourd'hui
            tu n'es plus là
            pardonne-moi
            « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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            • #7
              Vous me foutez la chair de poule avec tous ces mots!!!!
              Passi passi werrana dipassi!

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              • #8
                Léco

                ... mais non, mais non ... tu ne devrais pas
                « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                • #9
                  Il n'y aura jamais assez de poèmes pour une maman , jamais assez d'amour et de louanges!

                  Merci pour ces tendres mots!
                  Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                  Hemingway

                  Commentaire


                  • #10
                    merci Océane...

                    Ton poème est...sublime...

                    La poésie est une mer, un océan,
                    Qui nous porte vers un ailleurs,
                    un ailleurs sans doute meilleur,
                    dans un monde de terreurs.

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                    • #11
                      Boulversants...
                      Comme a dit Scyla, il n'y aura jamais assez de mots pour rendre hommage à ce don du ciel qu'est la mère.
                      Je partage avec vous moi aussi, l'hommage que j'ai rendu à la mienne qui est encore vivante.
                      Merci à vous deux, Alidjraamar et Ocèane.



                      Mama zouina, les rides qui sillonnent aujourd’hui ton visage,
                      Et qui ont eu raison de ta grâce et ton charme bien avant l’âge
                      Tes dix autres enfants et moi sommes en partie la cause
                      Viens dans mes bras, mama, Il est temps que tu te reposes.

                      Quand j’observe ce ventre frêle où naguère j’ai vécu,
                      Merveilleuse et magique, tu l’es, Et j’en suis convaincu
                      Neuf mois de patience, d’épreuves, et de douleurs
                      Bien avant ma naissance j’étais déjà dans ton cœur.

                      Tu pleurais de souffrances et de joie en me donnant la vie.
                      Me voir exister et me voir vivre, c’était ta seule envie.
                      Tu m’offrais ta poitrine abondante qui m’a tant réchauffé
                      M’abreuvant de ta voie lactée, comme le ferait une fée,

                      Tes jambes si lourdes aujourd’hui, mais jadis de gazelle,
                      Se résignent en silence et ne portent plus ce corps si frêle,
                      Je te porterai sur mes épaules, tant que tu seras de ce monde,
                      Je te caresserai et te protégerai, à des kilomètres à la ronde.

                      Je t’emmènerai une nouvelle fois, à la maison d’Abraham
                      J’en suis sur, à ce souhait d’y mourir qui consume ton âme
                      Tu voudrais nous voir tous les onze, bien portants et heureux,
                      Avant de quitter cette terre et répondre à l’appel de Dieu.

                      Même si tu pars, mama zouina et cela il le faut tôt ou tard
                      J’ai les larmes aux yeux quand des fois, j’imagine ton départ,
                      L’Eden est sous tes pieds demain, comme l’a dit notre maître,
                      Fait en sorte d’être souple ce jour là, pour que mon âme y pénètre…
                      Dernière modification par Zacmako, 04 avril 2009, 09h41.
                      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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                      • #12
                        Merci à vous de lire et d'apprécier...

                        La poésie nous permet de vivre et d'exister dans un monde qu'on dirait sans âme. La vie est belle, si belle si ce n'étaient les mal-voyants et mal-entendants qui nous gouvernent. Dieu, dans sa bonté, n'a pas voulu cela. Les hommes ont blasphémé sa parole et travesti son message. Si nous ne pouvons pas faire à grande échelle, il suffit de changer sa propre vision pour voir la beauté de ce monde.

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