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Une fillette de six ans est morte samedi, dans le village de Grandes Loges (Marne), près de Chalons-en-Champagne, mordue par deux dogues allemands appartenant à la famille, après s'être vraisemblablement introduite dans un enclos réservé aux chiens, selon une source judiciaire.
La mère de l'enfant "s'est inquiétée parce qu'elle ne trouvait plus sa petite fille, qu'elle avait vue pour la dernière fois à 16H00" alors qu'elle jouait dans la cour de la maison, selon la procureur de Chalons, Dominique Laurens. Après avoir cherché sa fille, la mère a appelé les gendarmes, arrivés à 18H00 et qui ont finalement retrouvé la fillette dans l'enclos, a-t-il ajouté.
"A un moment donné, on (la gendarmerie, ndlr) lui a posé la question, est-ce qu'elle ne pourrait pas être avec les chiens, est-ce qu'elle n'aurait pas pu rentrer dans l'enclos et c'est comme ça que le corps de la petite a été découvert" par la mère et les gendarmes, selon Dominique Laurens.
Les secours n'ont rien pu faire, l'enfant étant déjà décédée à leur arrivée, selon Jean-Pierre Chauvet, adjoint au maire de Grandes-Loges.
L'enclos, installé pour partie dans le garage de la maison et pour partie à ciel ouvert, n'est "pas franchement un lieu fait pour", selon Dominique Laurens.
La partie à ciel ouvert est clôturée par des grillages de chantier. La partie dans le garage est fermée avec de grosses caisses en bois, "faciles à enjamber" selon cette source, et de gros containers plastiques remplis de liquide.
"La petite a pu éventuellement passer sur une caisse. Après, est-ce qu'elle est tombée, est-ce qu'un des chiens l'a attrapée, est-ce qu'elle est descendue, on ne sait pas du tout", a ajouté Dominique Laurens, qui doit donner une conférence de presse sur cette affaire lundi à 09H00, au palais de justice de Chalons.
Les enquêteurs vont devoir entendre les parents de la victime, très choqués et pris en charge par une cellule d'urgence médico-psychologique, ainsi que l'ensemble des personnes intervenues dans les recherches.
Une autopsie de la fillette doit également avoir lieu.
Les chiens, eux, ont été placés dans un chenil. "Il faut qu'on les voit, qu'on les fasse voir à un vétérinaire, selon Dominique Laurens, qui précise qu'"aucune décision n'est prise", concernant une éventuelle euthanasie de ces animaux dont la race n'est pas classée dans la catégorie des chiens dangereux.
La députée de la Marne Catherine Vautrin (UMP) a exprimé le souhait qu'on "responsabilise les parents en les informant, dès lors qu'ils achètent des chiens, sur le rôle qui est le leur", estimant que "le sujet, c'est le problème de la surveillance des enfants et de la responsabilité des parents".
La députée avait présenté en février un rapport parlementaire et préconisait notamment l'édition d'un "manuel +chien mode d'emploi+".
"Il n'y a jamais eu de souci avec ces chiens", indique pour sa part Jean-Pierre Chauvet, également voisin de la famille, qui précise que "le couple n'avait pas d'autres enfants".
Les agressions canines ont fait une trentaine de décès en France en vingt ans
AFP - dimanche 29 mars 2009, 18h23
La mère de l'enfant "s'est inquiétée parce qu'elle ne trouvait plus sa petite fille, qu'elle avait vue pour la dernière fois à 16H00" alors qu'elle jouait dans la cour de la maison, selon la procureur de Chalons, Dominique Laurens. Après avoir cherché sa fille, la mère a appelé les gendarmes, arrivés à 18H00 et qui ont finalement retrouvé la fillette dans l'enclos, a-t-il ajouté.
"A un moment donné, on (la gendarmerie, ndlr) lui a posé la question, est-ce qu'elle ne pourrait pas être avec les chiens, est-ce qu'elle n'aurait pas pu rentrer dans l'enclos et c'est comme ça que le corps de la petite a été découvert" par la mère et les gendarmes, selon Dominique Laurens.
Les secours n'ont rien pu faire, l'enfant étant déjà décédée à leur arrivée, selon Jean-Pierre Chauvet, adjoint au maire de Grandes-Loges.
L'enclos, installé pour partie dans le garage de la maison et pour partie à ciel ouvert, n'est "pas franchement un lieu fait pour", selon Dominique Laurens.
La partie à ciel ouvert est clôturée par des grillages de chantier. La partie dans le garage est fermée avec de grosses caisses en bois, "faciles à enjamber" selon cette source, et de gros containers plastiques remplis de liquide.
"La petite a pu éventuellement passer sur une caisse. Après, est-ce qu'elle est tombée, est-ce qu'un des chiens l'a attrapée, est-ce qu'elle est descendue, on ne sait pas du tout", a ajouté Dominique Laurens, qui doit donner une conférence de presse sur cette affaire lundi à 09H00, au palais de justice de Chalons.
Les enquêteurs vont devoir entendre les parents de la victime, très choqués et pris en charge par une cellule d'urgence médico-psychologique, ainsi que l'ensemble des personnes intervenues dans les recherches.
Une autopsie de la fillette doit également avoir lieu.
Les chiens, eux, ont été placés dans un chenil. "Il faut qu'on les voit, qu'on les fasse voir à un vétérinaire, selon Dominique Laurens, qui précise qu'"aucune décision n'est prise", concernant une éventuelle euthanasie de ces animaux dont la race n'est pas classée dans la catégorie des chiens dangereux.
La députée de la Marne Catherine Vautrin (UMP) a exprimé le souhait qu'on "responsabilise les parents en les informant, dès lors qu'ils achètent des chiens, sur le rôle qui est le leur", estimant que "le sujet, c'est le problème de la surveillance des enfants et de la responsabilité des parents".
La députée avait présenté en février un rapport parlementaire et préconisait notamment l'édition d'un "manuel +chien mode d'emploi+".
"Il n'y a jamais eu de souci avec ces chiens", indique pour sa part Jean-Pierre Chauvet, également voisin de la famille, qui précise que "le couple n'avait pas d'autres enfants".
Les agressions canines ont fait une trentaine de décès en France en vingt ans
AFP - dimanche 29 mars 2009, 18h23