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Alan Greenspan optimiste pour les Etats-Unis

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  • Alan Greenspan optimiste pour les Etats-Unis

    Alan Greenspan est optimiste pour les Etats-Unis et il peut l'être car tout va bien pour eux, au moins sur le court terme. Il n'y a pas eu de choc pétrolier, la hausse inflationniste est pour le moment jugulé, la hausse de la productivité est passée de 1,25% au second trimestre à 5,25% au troisième trimestre. Les effets dévastateurs des ouragans ont eu moins d’impacts négatifs que prévus car ils entraînent une hausse de la reconstruction. Les hausses du coût des matières premières n'a pas eu non plus de répercussions sur les coûts unitaires de la main-d'oeuvre qui ont même baissé de 0,5% en raison d'une meilleure utilisation des effectifs.

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    «les fondamentaux de l'économie restent solides et que la conjoncture américaine reste très favorable».

    Cet optimisme justifie à ses yeux la poursuite des relèvements des taux directeurs de la Réserve fédérale, car il considère que «les pressions inflationnistes restent élevées».

    Alan Greenspan est convaincu que l'Amérique est en train de bien surmonter le choc pétrolier et les ouragans. Le patron de la banque centrale américaine a jugé hier, devant une commission commune aux deux Chambres du Congrès, que Rebond des ventes des grands magasins

    Si l'on ne tient pas compte des effets des cyclones Katrina et Rita et de ceux de la grève passée chez Boeing, le taux de croissance de l'industrie américaine au troisième trimestre a atteint 5,25%, contre 1,25% au second trimestre, affirme Greenspan. Le patron de la Fed a aussi noté le rebond des ventes des grands magasins en octobre. Il souligne enfin que l'impact des ouragans sur l'emploi a été limité aux régions directement frappées, et que les efforts de reconstruction stimuleront la croissance dans les tous prochains mois.

    Annoncé hier, le bond de 4,1% en rythme annuel de la productivité au troisième trimestre, conforte le diagnostic optimiste du président de la Fed. La baisse de 0,5% des coûts unitaires de la main-d'oeuvre montre que la flambée des cours des matières premières ne s'est pas répercutée dans les coûts du travail. Ceux-ci sont toujours maîtrisés grâce à une meilleure utilisation des effectifs.


    Appel à une maîtrise des dépenses publiques


    Affirmant que «les anticipations inflationnistes sont contenues», Greenspan s'est surtout interrogé hier sur les perspectives inflationnistes à long terme. Il attribue la modération des coûts de main-d'oeuvre ces dix dernières années à l'intégration dans l'économie mondiale d'une main-d'oeuvre bon marché venant de l'Est, de Chine et d'Inde. Selon lui, les banques centrales doivent donc surveiller la poursuite de cette tendance lourde.

    Enfin, comme lors de ces précédentes interventions devant les élus du Congrès, Greenspan a lancé un appel à une maîtrise des dépenses publiques. La bonne surprise créée par le gain de 15% des recettes fiscales en 2005 et la réduction de près de 100 milliards de dollars du déficit budgétaire américain, ne réduit en rien, selon lui, l'urgence de cet impératif.

    Source: Le Figaro
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