L’objectif de l’Algérie est de produire, à l’horizon 2015, 50 millions de quintaux 3,97 milliards de dollars pour l’importation des céréales en 2008
Avec des conditions climatiques favorables et des facilitations accordées aux agriculteurs durant la campagne labours-semailles, atteindra-t-on la production record de céréales enregistrée en 2007?
C’est la question que se posent les responsables du secteur de l’agriculture, notamment suite à l’entame d’un vaste plan de restructuration de la filière, basé essentiellement sur l’intensification et l’amélioration du rendement avec, comme objectif final, de produire, à l’horizon 2015, quelque 50 millions de quintaux. Au département ministériel de Rachid Benaïssa, on reste persuadé que la démarche engagée vise à réduire progressivement l’impact de la facture alimentaire qui est passée de 4,49 milliards de dollars en 2007 à 7,82 milliards de dollars en 2008, dont 3,97 milliards pour les céréales. A trois mois de la campagne moissons-battages 2009, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a rendu public, hier, un communiqué dans lequel il explique la problématique de la production céréalière en mettant l’accent sur «la souveraineté nationale qui reste tributaire du niveau de sa sécurité alimentaire». Quant à la nouvelle stratégie agricole, elle est perçue comme «l’un des principaux éléments garantissant une sécurité alimentaire durable, la filière céréales se trouve ainsi placée au cœur de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural, initiée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural». Il faut dire que la céréaliculture est, actuellement, menée sur une superficie moyenne ensemencée de 3,2 millions d’hectares avec une surface à potentiel avéré de 1,2 million d’hectares. Selon le chargé de la communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), Djamel Barchiche, «la moyenne de production durant les quatre dernières années, soit de 2004 à 2008, est de 34,3 millions de quintaux, (dont 23,3 millions de blé), avec des fluctuations liées au climat qui vont de 9,3 millions de quintaux (dont 7,6 millions de blé) en année sèche jusqu’à 43 millions de quintaux en année humide (dont 29 millions de blé)».
Importation régulière de 50 millions de quintaux de blé
Le taux de couverture moyen étant de 30%, il est importé régulièrement autour de 50 millions de quintaux de blé. «En 2008, avec une campagne céréalière des plus basses (17,3 millions de quintaux de production nationale), les importations de blé se sont élevées à 63,5 millions de quintaux pour un coût de 3,9 milliards de dollars», a indiqué M. Barchiche. Pour faire face à cette problématique, on ne peut plus délicate, «il est prévu un renforcement et une sécurisation plus forte de la production nationale grâce à l’engagement d’un programme conséquent d’intensification qui concerne toutes les filières agricoles, particulièrement céréalière», poursuit-t-il. Avec la mise en œuvre de ce programme, il est attendu, à l’horizon 2014, une production de céréales de 53,7 millions de quintaux, dont 36 millions de quintaux de blé. Notons que 80% de la production sera assurée par 19 wilayas. Aussi, pour réussir ce défi, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a appuyé sa démarche par la signature des contrats de performance avec toutes les wilayas du pays. Lesquels contrats visent à améliorer la production nationale dans toutes les filières et, par ricochet, assurer la sécurité alimentaire de l’Algérie, en tant que facteur garantissant la cohésion sociale. Enfin, rappelons que la superficie emblavée au titre de la campagne labours-semailles 2008/2009, en voie d'achèvement, a atteint 3 millions d'hectares, dont un tiers consacré aux blés dur et tendre. Au plan de leur localisation géographique, des 7.000 céréaliculteurs recensés, 50% activent à l'Est du pays.
Le Financier
Avec des conditions climatiques favorables et des facilitations accordées aux agriculteurs durant la campagne labours-semailles, atteindra-t-on la production record de céréales enregistrée en 2007?
C’est la question que se posent les responsables du secteur de l’agriculture, notamment suite à l’entame d’un vaste plan de restructuration de la filière, basé essentiellement sur l’intensification et l’amélioration du rendement avec, comme objectif final, de produire, à l’horizon 2015, quelque 50 millions de quintaux. Au département ministériel de Rachid Benaïssa, on reste persuadé que la démarche engagée vise à réduire progressivement l’impact de la facture alimentaire qui est passée de 4,49 milliards de dollars en 2007 à 7,82 milliards de dollars en 2008, dont 3,97 milliards pour les céréales. A trois mois de la campagne moissons-battages 2009, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a rendu public, hier, un communiqué dans lequel il explique la problématique de la production céréalière en mettant l’accent sur «la souveraineté nationale qui reste tributaire du niveau de sa sécurité alimentaire». Quant à la nouvelle stratégie agricole, elle est perçue comme «l’un des principaux éléments garantissant une sécurité alimentaire durable, la filière céréales se trouve ainsi placée au cœur de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural, initiée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural». Il faut dire que la céréaliculture est, actuellement, menée sur une superficie moyenne ensemencée de 3,2 millions d’hectares avec une surface à potentiel avéré de 1,2 million d’hectares. Selon le chargé de la communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), Djamel Barchiche, «la moyenne de production durant les quatre dernières années, soit de 2004 à 2008, est de 34,3 millions de quintaux, (dont 23,3 millions de blé), avec des fluctuations liées au climat qui vont de 9,3 millions de quintaux (dont 7,6 millions de blé) en année sèche jusqu’à 43 millions de quintaux en année humide (dont 29 millions de blé)».
Importation régulière de 50 millions de quintaux de blé
Le taux de couverture moyen étant de 30%, il est importé régulièrement autour de 50 millions de quintaux de blé. «En 2008, avec une campagne céréalière des plus basses (17,3 millions de quintaux de production nationale), les importations de blé se sont élevées à 63,5 millions de quintaux pour un coût de 3,9 milliards de dollars», a indiqué M. Barchiche. Pour faire face à cette problématique, on ne peut plus délicate, «il est prévu un renforcement et une sécurisation plus forte de la production nationale grâce à l’engagement d’un programme conséquent d’intensification qui concerne toutes les filières agricoles, particulièrement céréalière», poursuit-t-il. Avec la mise en œuvre de ce programme, il est attendu, à l’horizon 2014, une production de céréales de 53,7 millions de quintaux, dont 36 millions de quintaux de blé. Notons que 80% de la production sera assurée par 19 wilayas. Aussi, pour réussir ce défi, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a appuyé sa démarche par la signature des contrats de performance avec toutes les wilayas du pays. Lesquels contrats visent à améliorer la production nationale dans toutes les filières et, par ricochet, assurer la sécurité alimentaire de l’Algérie, en tant que facteur garantissant la cohésion sociale. Enfin, rappelons que la superficie emblavée au titre de la campagne labours-semailles 2008/2009, en voie d'achèvement, a atteint 3 millions d'hectares, dont un tiers consacré aux blés dur et tendre. Au plan de leur localisation géographique, des 7.000 céréaliculteurs recensés, 50% activent à l'Est du pays.
Le Financier
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