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Omega : les atouts d’un produit d’exception

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  • Omega : les atouts d’un produit d’exception

    Batimatec 2OO9 vient de refermer ses portes. Trop tôt, sans doute, pour en avoir une appréciation précise de ce Salon qui, habituellement, draine beaucoup plus de monde. Cinq jours d’exposition où l’on n’a pas rencontré l’affluence des grands jours, mais où, semble-t-il, les professionnels n’ont pas perdu leur temps. Il est vrai que chez nous, la construction est un secteur aussi sensible qu’attractif. Si on construit beaucoup en Algérie, on ne construit pas toujours fonctionnel, rarement économique et encore moins esthétique. C’est dire si l’innovation et le bon goût ont encore du chemin à faire, et des Salons comme Batimatec ont toutes les raisons de se tenir. Cette année, plus que les précédentes, un produit a particulièrement retenu l’attention des visiteurs: l’ascenseur. Paradoxalement, les différentes marques sur le marché mondial se sont faites discrètes. Il y a, bien sûr, des raisons à cela. La logique de la décantation a fini par imposer le produit national à tous les autres et récompenser, au moins au niveau de l’intérêt qu’on lui porte, les immenses efforts déployés par ceux qui se sont investis et qui ont investi dans un secteur, jusque-là si redouté.

    Double aventure

    Aucun opérateur économique, depuis l’indépendance de l’Algérie, n’a voulu risquer le moindre dinar dans ce qui est considéré comme une double aventure technique et financière. L’Etat, lui-même, dans un élan de générosité orienté plus vers l’humanisation du quotidien dans le vieux bâti, a tenté cette «aventure» sans grands résultats. Un Algérien pourtant, du secteur privé, bâtisseur par vocation, homme de conviction par nature, tournant délibérément le dos à la facilité de l’import-import, a osé se lancer dans ce qui pouvait, à juste titre, apparaitre comme un grand risque. Chérif Atmane, industriel connu, crée en 2005 une société mixte avec un partenaire espagnole: Omega Algérie.
    La société prend en charge la construction sur 12.500 m2 dans la banlieue oranaise, à Sidi Chami, d’une usine de production d’une capacité annuelle supérieure à 1.000 cabines. En moins de quatre années, de l’avis des experts les plus avisés, la partie technique a été gagnée. En collaboration avec de prestigieuses marques étrangères du secteur, Omega a investi dans le savoir-faire algérien pour sélectionner les meilleurs ingénieurs et techniciens du pays, capables non seulement de produire, mais aussi de dépanner, rénover, réhabiliter des installations anciennes, souvent abandonnées dans des immeubles désertés par leurs habitants originels. Il faut savoir que si un parc d’ascenseurs existe effectivement dans notre pays, tout au moins dans les grandes villes, depuis près d’un siècle, il n’y a jamais eu avant Omega de production en Algérie. Quelques grands noms, mondialement connus dans le secteur, étaient représentés par un bureau commercial, sans plus.

    Construction verticale

    La vie de l’ascenseur, lui-même, son entretien, sa rénovation ou son remplacement ont posé problème, des années durant. Ce qui explique la construction de milliers de cités, à travers le pays, ne dépassant pas le cinquième étage. Certes, l’argument de l’humanisation des cités a servi un temps à occulter le vrai problème, celui de la non-maitrise de la gestion des ascenseurs, mais on n’a pas tardé à constater que ces cités n’étaient ni humaines, ni hospitalières et encore moins frugales en occupation de sols. Aujourd’hui, les choses évoluent. Les terrains à construire sont de moins en moins disponibles et, par voie de conséquence, de plus en plus chers. Dans les grandes villes, les surfaces de bureaux accusent un déficit difficile à combler. Comme partout ailleurs, la tendance dans le domaine est à la construction verticale de tours où la fonctionnalité, alliée à l’esthétique, s’est résolument imposée. D’où la place retrouvée d’un ascenseur trop longtemps interdit de séjour et désormais maitrisé dans sa production en Algérie, dépanné immédiatement, où que ce soit et remplacé en cas de nécessité. La grande disponibilité du produit n’est pas synonyme de fiabilité limitée. L’ascenseur étant un véhicule spécifique, sa qualité en matière de sécurité doit être à toute épreuve. On ne fait pas d’économie avec la sécurité. Que ce soit la matière ou les composants, Omega s’est imposé la norme européenne «N.81», particulièrement rigoureuse et contraignante. Après chaque livraison, les installations sont vérifiées et homologuées par l’Enact et par Verital, deux organismes spécialisés chargés de délivrer le certificat de conformité et de bon fonctionnement de l’installation et des cabines. Tout ceci a évidemment un prix. Celui-ci est fonction d’éléments particuliers et, sur ce terrain, il est impossible de faire de la confection prête à porter. Ici, c’est le sur-mesure systématique. Le produit courant, tel que la cabine pour immeuble d’habitation, ne peut se comparer à des monte-charges spéciaux prévus pour les garages en étages ou les ascenseurs d’hôpitaux. En tout état de cause, Oméga se fait un devoir de satisfaire son client, tant sur la qualité que sur le choix de l’habillage, les aménagements des cabines, les installations, les délais de réalisation, le service après vente, entre un ascenseur et l’immeuble qui le reçoit, c’est un mariage pour la vie. Autant faire que celle-ci soit la plus agréable et la plus harmonieuse possible.

    La mondialisation

    C’est ce professionnalisme, cette qualité d’écoute et cette souplesse dans l’appréciation de chaque situation que développe autour de Hamdane Kastali, le directeur général d’Oméga, la jeune équipe d’ingénieurs, techniciens, commerciaux et qui leur a permis de commencer à s’imposer face aux importateurs, portés par des budgets colossaux de publicité. A ce propos, il est difficile d’admettre que l’ouverture au nom de la mondialisation doit se vivre comme une fatalité, exposant notre jeune industrie chez elle aux incertitudes et à la précarité. Les accords internationaux, tels que les accords avec l’Union européenne, ont été passés en vue de promouvoir cette zone de coprospérité loin encore de se dessiner. Certains voisins ont su s’aménager des espaces de liberté à l’intérieur desquels ils défendent leur production nationale avec plus d’efficacité, surtout quand lesdits importateurs prétendent vous présenter à la frontière un produit de provenance différente que celle mentionnée officiellement. Mieux, prétendant combattre les effets de la crise économique, les champions du libéralisme, Amérique en tête, n’hésitent plus à intervenir directement en soutenant leurs industries, tout en élevant de nouvelles barrières douanières. On comprend mieux les préoccupations des chefs d’entreprises algériens lorsqu’ils expriment leurs craintes devant ce qu’ils appellent «la porosité» de nos frontières. Malgré ces conditions pas toujours avantageuses, Omega garde un moral élevé. Producteur unique en Algérie, il n’aspire pas à évoluer en situation de monopole. Au contraire, il appelle de ses vœux à une saine compétition, garante d’une meilleure qualité de service, mais avec d’autres fabricants nationaux et non des bureaux de représentations commerciales qui, jusqu’à ce jour, se sont substitués trop facilement aux industriels algériens, absorbant bien souvent les contrats les plus consistants.

    Le travail fait la différence

    La différence, cependant, ne peut venir que du travail. Pour Omega, il s’agit selon la charte qu’il s’est imposé d’approfondir l’information avant de l’étendre sur tous les espaces susceptibles de la recevoir de renforcer le démarchage commercial, d’améliorer les prestations (livraisons, dépannages rapides, entretiens, rénovation) et de compresser les prix. «L’engouement et l’intérêt exprimé, particulièrement pendant ce Salon, prouvent, s’il en était besoin, que des produits avec un label algérien mais réalisés avec un savoir-faire et une expertise aux normes internationales peuvent trouver leur place sur le marché algérien», conclura Karim Chérif Atmane, fils du propriétaire.

    Le Financier
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