Les âmes mutilées
Je trempe mes mots les plus aimables dans mes sueurs
Pourquoi n’aimerait-il pas être noyer dans ma peur ?
Je joue simplement avec le sang crasseux de ma joie
Qui peut m’interdire de ne plus vouloir être une proie ?
Sur le marbre froid et déjà mort, je sculpte des sourires
Je porte des salives à ébullitions pour brûler le bonheur
Qui oserait s’insinuer dans mes prières, dans mon délire
J’irais au bois couper des os pour réchauffé mon cœur
Je demanderais à Satan des peaux brûlantes et parfumées
A l’ammoniac pour recouvrir mon oeuvre de chaires effrayés
Je manipulerais avec rudesse les brisures de clavicules
Que les chiens auront pris soin de cracher dans leurs cellules
Et quant minuit sera passé, je penserais à maman défunte
A son visage éclaté sur ce chemin, silencieusement je pleurerais
De cette voix dont elle me disait je t’aime, je m’anesthésierais
L’âme et je n’aurais plus honte de m’habiller de son empreinte
Puis pour peupler les corps que j’ai sauvés d’une joie inutile
Je leur offrirais ce bouquet d’âmes mutilées que j’ai cueillis
De ces âmes qui avait écrit une poésie si douce et subtile
Sur le corps de ces femmes qui ne leur ont jamais sourit
Chaarar,
Je trempe mes mots les plus aimables dans mes sueurs
Pourquoi n’aimerait-il pas être noyer dans ma peur ?
Je joue simplement avec le sang crasseux de ma joie
Qui peut m’interdire de ne plus vouloir être une proie ?
Sur le marbre froid et déjà mort, je sculpte des sourires
Je porte des salives à ébullitions pour brûler le bonheur
Qui oserait s’insinuer dans mes prières, dans mon délire
J’irais au bois couper des os pour réchauffé mon cœur
Je demanderais à Satan des peaux brûlantes et parfumées
A l’ammoniac pour recouvrir mon oeuvre de chaires effrayés
Je manipulerais avec rudesse les brisures de clavicules
Que les chiens auront pris soin de cracher dans leurs cellules
Et quant minuit sera passé, je penserais à maman défunte
A son visage éclaté sur ce chemin, silencieusement je pleurerais
De cette voix dont elle me disait je t’aime, je m’anesthésierais
L’âme et je n’aurais plus honte de m’habiller de son empreinte
Puis pour peupler les corps que j’ai sauvés d’une joie inutile
Je leur offrirais ce bouquet d’âmes mutilées que j’ai cueillis
De ces âmes qui avait écrit une poésie si douce et subtile
Sur le corps de ces femmes qui ne leur ont jamais sourit
Chaarar,
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