En cette période de crise, les Français revoient leurs loisirs à la baisse. Plus de la moitié d'entre eux (51 %) ne prendra pas de vacances d'été, selon un sondage Ipsos pour France Bleu, rendu public lundi 30 mars. Les Français renonçant aux vacances seront plus nombreux que les années passées : outre les 40 % de Français qui disent ne jamais partir en vacances d'été, 11 % déclarent qu'ils ne voyageront pas cette année, alors qu'ils le font habituellement. Seul un Français sur cinq (22 %) déclare ne pas envisager pour le moment de diminuer son budget vacances.
Interrogés sur les coûts à réduire en priorité, 34 % des partants citent les dépenses sur leur lieu de vacances (restauration, loisirs), devant les frais liés à l'hébergement (31 %). Un Français sur cinq envisage de diminuer la durée de son séjour ou les dépenses liées au transport. Reflet des inégalités sociales, 82 % des foyers disposant d'un revenu mensuel net inférieur à 1 200 euros ne partiront pas cet été, une proportion qui tombe à 25 % pour les ménages qui gagnent 3 000 euros et plus.
L'incertitude liée à la crise incite près d'une personne sur trois (31 %) à réserver plus tard que d'habitude, voire à la dernière minute. 16 % des Français réserveront à la dernière minute en fonction des promotions, et 15 % le feront plus tard que d'habitude, en attendant de mieux savoir de quel budget ils disposeront. Au-delà des promotions, 23 % des futurs vacanciers comptent davantage comparer les prix et marchander cet été.
La crise conduit les Français à changer leurs habitudes : 25 % des partants comptent privilégier la France plutôt que l'étranger, et 21 % envisagent de redécouvrir leur propre région.
L'enquête a été réalisée par Ipsos les 20 et 21 mars 2009 auprès d'un échantillon de 917 personnes, représentatif de la population français âgée de 18 ans et plus.
Le Monde
Interrogés sur les coûts à réduire en priorité, 34 % des partants citent les dépenses sur leur lieu de vacances (restauration, loisirs), devant les frais liés à l'hébergement (31 %). Un Français sur cinq envisage de diminuer la durée de son séjour ou les dépenses liées au transport. Reflet des inégalités sociales, 82 % des foyers disposant d'un revenu mensuel net inférieur à 1 200 euros ne partiront pas cet été, une proportion qui tombe à 25 % pour les ménages qui gagnent 3 000 euros et plus.
L'incertitude liée à la crise incite près d'une personne sur trois (31 %) à réserver plus tard que d'habitude, voire à la dernière minute. 16 % des Français réserveront à la dernière minute en fonction des promotions, et 15 % le feront plus tard que d'habitude, en attendant de mieux savoir de quel budget ils disposeront. Au-delà des promotions, 23 % des futurs vacanciers comptent davantage comparer les prix et marchander cet été.
La crise conduit les Français à changer leurs habitudes : 25 % des partants comptent privilégier la France plutôt que l'étranger, et 21 % envisagent de redécouvrir leur propre région.
L'enquête a été réalisée par Ipsos les 20 et 21 mars 2009 auprès d'un échantillon de 917 personnes, représentatif de la population français âgée de 18 ans et plus.
Le Monde