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L'armée israélienne estime que les témoignages de certains de ses soldats faisant état d'exactions commises sur des civils palestiniens durant l'opération «Plomb durci», sont basés sur le «bouche à oreille».
Enquête classée. L'armée israélienne a annoncé lundi avoir clos l'enquête criminelle sur les temoignages faisant état d'exactions commises sur des civils palestiniens durant son offensive contre la bande de Gaza, l'opération «Plomb durci». La décision de classer l'affaire «a été prise après que l'enquête de la police militaire a découvert que les éléments cruciaux des descriptions (des soldats) étaient basés sur le bouche à oreille et n'étaient pas soutenus par une connaissance personnelle» des faits, affirme un communiqué militaire.
Cette enquête avait été ouverte après la publication en mars dans la revue d'une académie militaire de témoignages de soldats qui ont participé aux combats dans le territoire palestinien. L'un des témoignages de soldats évoquait le cas d'une mère palestinienne tuée avec ses deux enfants par un tireur d'élite israélien parce qu'elle s'était trompée de chemin en sortant de chez elle. Dans un autre cas, une Palestinienne âgée aurait été tuée alors qu'elle marchait à 100 mètres de sa maison. D'autres témoignages faisaient également état d'exactions, d'actes de vandalisme et de destructions dans des maisons. Ces témoignages avaient eu un fort écho en Israël et dans le monde. Alors que, durant le conflit, des témoignages émanant de populations palestiniennes avaient fait état d'actes contraires aux conventions sur la guerre, c'était en revanche la première fois que de tels témoignages provenaient directement de soldats israéliens. L'armée israélienne a toujours jugé avoir observé durant le conflit un haut degré de préoccupation morale.
Vives protestations d'organisations israéliennes
Le procureur en chef de l'armée israélienne, le général Avichai Mendelblit, qui avait annoncé l'ouverture de l'enquête criminelle lorsque les témoignages de soldats avaient été rendus publics, a notamment expliqué lundi que le soldat qui avait décrit le meurtre de la femme et des enfants avait ensuite précisé lors de l'enquête qu'il n'avait pas assisté à la scène. Le général Mendelblit a estimé que les soldats s'étaient montrés négligents dans leurs propos et avaient causé du tort à l'image d'Israël. Il a ajouté que d'autres enquêtes sur la conduite de l'armée israélienne lors des trois semaines de l'opération «Plomb durci», qui s'est achevée à la mi-janvier, se poursuivraient, sans donner plus de précisions.
Neuf organisations israéliennes de défense des droits de l'Homme ont dénoncé cette décision, qui jette selon elles le doute sur la sincérité de l'armée. Elles ont réitéré leur appel à créer une «commission d'enquête indépendante non-partisane» sur le comportement de Tsahal durant l'offensive à Gaza.
L'offensive de l'armée israélienne dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier) a fait plus de 1.300 morts et 5.000 blessés palestiniens, selon un bilan des services médicaux palestiniens. Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont été tués, selon les chiffres officiels. Elle a été lancée par Israël avec pour objectif déclaré de réduire au minimum les tirs de roquettes contre son territoire depuis la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement palestinien Hamas.
Enquête classée. L'armée israélienne a annoncé lundi avoir clos l'enquête criminelle sur les temoignages faisant état d'exactions commises sur des civils palestiniens durant son offensive contre la bande de Gaza, l'opération «Plomb durci». La décision de classer l'affaire «a été prise après que l'enquête de la police militaire a découvert que les éléments cruciaux des descriptions (des soldats) étaient basés sur le bouche à oreille et n'étaient pas soutenus par une connaissance personnelle» des faits, affirme un communiqué militaire.
Cette enquête avait été ouverte après la publication en mars dans la revue d'une académie militaire de témoignages de soldats qui ont participé aux combats dans le territoire palestinien. L'un des témoignages de soldats évoquait le cas d'une mère palestinienne tuée avec ses deux enfants par un tireur d'élite israélien parce qu'elle s'était trompée de chemin en sortant de chez elle. Dans un autre cas, une Palestinienne âgée aurait été tuée alors qu'elle marchait à 100 mètres de sa maison. D'autres témoignages faisaient également état d'exactions, d'actes de vandalisme et de destructions dans des maisons. Ces témoignages avaient eu un fort écho en Israël et dans le monde. Alors que, durant le conflit, des témoignages émanant de populations palestiniennes avaient fait état d'actes contraires aux conventions sur la guerre, c'était en revanche la première fois que de tels témoignages provenaient directement de soldats israéliens. L'armée israélienne a toujours jugé avoir observé durant le conflit un haut degré de préoccupation morale.
Vives protestations d'organisations israéliennes
Le procureur en chef de l'armée israélienne, le général Avichai Mendelblit, qui avait annoncé l'ouverture de l'enquête criminelle lorsque les témoignages de soldats avaient été rendus publics, a notamment expliqué lundi que le soldat qui avait décrit le meurtre de la femme et des enfants avait ensuite précisé lors de l'enquête qu'il n'avait pas assisté à la scène. Le général Mendelblit a estimé que les soldats s'étaient montrés négligents dans leurs propos et avaient causé du tort à l'image d'Israël. Il a ajouté que d'autres enquêtes sur la conduite de l'armée israélienne lors des trois semaines de l'opération «Plomb durci», qui s'est achevée à la mi-janvier, se poursuivraient, sans donner plus de précisions.
Neuf organisations israéliennes de défense des droits de l'Homme ont dénoncé cette décision, qui jette selon elles le doute sur la sincérité de l'armée. Elles ont réitéré leur appel à créer une «commission d'enquête indépendante non-partisane» sur le comportement de Tsahal durant l'offensive à Gaza.
L'offensive de l'armée israélienne dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier) a fait plus de 1.300 morts et 5.000 blessés palestiniens, selon un bilan des services médicaux palestiniens. Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont été tués, selon les chiffres officiels. Elle a été lancée par Israël avec pour objectif déclaré de réduire au minimum les tirs de roquettes contre son territoire depuis la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement palestinien Hamas.