· Lancement de la première tranche sur 120 ha
· Le coût d’investissement avoisine les 13 milliards de DH
DEPUIS la signature de la convention en 2006 portant sur le projet d’aménagement de la corniche de Rabat, on n’en parle que très peu.
A tel point que pour certains, il ne verra plus le jour surtout avec la crise actuelle qui a été un coup dur pour les secteurs de l’immobilier et du tourisme.
En principe les travaux devaient être entamés par le groupe Emirati Emaar au quatrième trimestre de 2008. Mais les initiateurs du projet ont, semble-t-il, décidé de prendre le temps nécessaire pour apporter les modifications aux plans d’aménagement en vue d’assurer la réussite de ce mégaprojet de la capitale dont le coût global d’investissement dépasse les 3 milliards de dollars.
Le respect du paysage de ce site maritime a été parmi les points qui ont nécessité une révision des plans. Objectif: ne pas prévoir de construction au niveau du front de mer (cf. www.leconomiste.com).
Et ce, pour permettre de garder une vision panoramique et naturelle de ce site qui constitue la principale valeur ajoutée pour le projet. Donc, il a été décidé de réserver le côté mer aux activités tertiaires et de loisirs, alors que les programmes résidentiels seront réalisés côté terre. Selon une source proche du dossier, tout est prêt pour lancer les travaux dans quelques semaines. La direction de Emaar a été contactée plusieurs fois pour en préciser la date, mais en vain.
Rappelons que le projet comprend deux phases. Pour le moment, ce sont les composantes de la première baptisée Saphira qui sont ficelées. Le coût d’investissement de cette partie avoisine les 13 milliards de DH. Il est prévu la construction de 2.800 appartements et 16.000 m2 d’espaces commerciaux, d’animation et de restauration. La partie bureau figure également au menu avec une superficie de 72.000 m2. On retient aussi la construction de deux hôtels 5 étoiles d’une capacité totale de 510 chambres.
Marina et tour d’affaires
Cette première phase porte sur un programme de construction d’un million de m2 planchers à partir de la commune Harhoura sur une superficie de 7 ha. Le coût global de ce chantier de grande envergure avoisine les 30 milliards de DH. Etalée sur 11 km le long de la côte atlantique et une superficie de 330 ha allant de Bab El Bahr (près des Oudayas) à Harhoura (Témara), la corniche de Rabat fait l’objet d’un grand projet d’aménagement à vocation touristique et de loisirs.
Le projet consiste en la construction de 3 hôtels, 2 tours de 25 étages, des plateaux de bureaux, des zones résidentielles, des espaces de commerce, de loisirs et de restauration. Sur ce volet, on doit retenir la construction d’un centre commercial de 45.000 m2.
En outre, dans le projet Saphira figurent une marina, une tour d’affaires de 50 étages ainsi que toutes les infrastructures d’animation destinées à réconcilier cette zone marginalisée dans le passé avec le reste de la ville. Le gouvernement a décidé de céder au groupe Emirati au dirham symbolique les terrains qui relèvent du domaine public de l’Etat.
Outre l’engagement du promoteur pour la construction en contre-partie des infrastructures socio-économiques, à travers ce projet on table sur la création de près de 36.000 emplois directs.
Nour Eddine EL AISSI
leconomiste
· Le coût d’investissement avoisine les 13 milliards de DH
DEPUIS la signature de la convention en 2006 portant sur le projet d’aménagement de la corniche de Rabat, on n’en parle que très peu.
A tel point que pour certains, il ne verra plus le jour surtout avec la crise actuelle qui a été un coup dur pour les secteurs de l’immobilier et du tourisme.
En principe les travaux devaient être entamés par le groupe Emirati Emaar au quatrième trimestre de 2008. Mais les initiateurs du projet ont, semble-t-il, décidé de prendre le temps nécessaire pour apporter les modifications aux plans d’aménagement en vue d’assurer la réussite de ce mégaprojet de la capitale dont le coût global d’investissement dépasse les 3 milliards de dollars.
Le respect du paysage de ce site maritime a été parmi les points qui ont nécessité une révision des plans. Objectif: ne pas prévoir de construction au niveau du front de mer (cf. www.leconomiste.com).
Et ce, pour permettre de garder une vision panoramique et naturelle de ce site qui constitue la principale valeur ajoutée pour le projet. Donc, il a été décidé de réserver le côté mer aux activités tertiaires et de loisirs, alors que les programmes résidentiels seront réalisés côté terre. Selon une source proche du dossier, tout est prêt pour lancer les travaux dans quelques semaines. La direction de Emaar a été contactée plusieurs fois pour en préciser la date, mais en vain.
Rappelons que le projet comprend deux phases. Pour le moment, ce sont les composantes de la première baptisée Saphira qui sont ficelées. Le coût d’investissement de cette partie avoisine les 13 milliards de DH. Il est prévu la construction de 2.800 appartements et 16.000 m2 d’espaces commerciaux, d’animation et de restauration. La partie bureau figure également au menu avec une superficie de 72.000 m2. On retient aussi la construction de deux hôtels 5 étoiles d’une capacité totale de 510 chambres.
Marina et tour d’affaires
Cette première phase porte sur un programme de construction d’un million de m2 planchers à partir de la commune Harhoura sur une superficie de 7 ha. Le coût global de ce chantier de grande envergure avoisine les 30 milliards de DH. Etalée sur 11 km le long de la côte atlantique et une superficie de 330 ha allant de Bab El Bahr (près des Oudayas) à Harhoura (Témara), la corniche de Rabat fait l’objet d’un grand projet d’aménagement à vocation touristique et de loisirs.
Le projet consiste en la construction de 3 hôtels, 2 tours de 25 étages, des plateaux de bureaux, des zones résidentielles, des espaces de commerce, de loisirs et de restauration. Sur ce volet, on doit retenir la construction d’un centre commercial de 45.000 m2.
En outre, dans le projet Saphira figurent une marina, une tour d’affaires de 50 étages ainsi que toutes les infrastructures d’animation destinées à réconcilier cette zone marginalisée dans le passé avec le reste de la ville. Le gouvernement a décidé de céder au groupe Emirati au dirham symbolique les terrains qui relèvent du domaine public de l’Etat.
Outre l’engagement du promoteur pour la construction en contre-partie des infrastructures socio-économiques, à travers ce projet on table sur la création de près de 36.000 emplois directs.
Nour Eddine EL AISSI
leconomiste
Commentaire