L'ouragan Katrina continu de faire des ravages aux USA. Après avoir balayé la Nouvelle-Orléans, il continue d'enfoncer Bush, qui perd la confiance de plus en plus d'américains.
Le chaos en Irak, le choc de Katrina, le désistement de Harriet Miers et l'inculpation de Libby sont autant de facteurs qui doivent rendre fous de rage les architectes du nouvel impérialisme américain.
Sans oublier l'atmosphère toxique qui règne au sein du sénat américain. Le républicain Bill Frist (leader de la majorité) et le démocrate Harry Reid (leader de la minorité) sont en pleine guerre des nerfs.
Et pour que la coupe soit pleine, Hugo Chavez n'a pas manqué de pilonner l'administration Bush à partir de Mar del Plata en Argentine!
Bush continue de dégringoler dans les sondages
Après l'inculpation et la démission d'un haut responsable de la Maison-Blanche, George W. Bush continue de dégringoler dans les sondages, et son honnêteté personnelle est mise en doute pour la première fois par plus de la moitié des Américains qui l'ont réélu il y a un an.
Sur le plan personnel, 40% seulement des Américains estiment que le président Bush est honnête, selon un sondage ABC-Washington Post paru jeudi, un chiffre qui est tombé sous la barre des 50% pour la première fois depuis le lancement de cette étude régulière. Et 58% des sondés estiment qu'il n'est pas honnête.
Sa cote de confiance globale stagne à 39% selon ce sondage. Selon un autre sondage publié jeudi également, par CBS, elle est tombée à 35%, son point le plus bas depuis l'élection en novembre 2000, au-dessous du niveau de popularité de la plupart des présidents américains, sauf Richard Nixon, en début de second mandat.
Outre le conflit irakien de plus en plus critiqué par les Américains, l'affaire Libby va peser pendant des mois sur le climat de la Maison Blanche, estiment les experts. Lewis Libby est l'ex-chef de cabinet du vice-président Richard Cheney, inculpé la semaine dernière de parjure, faux témoignage et tentative d'obstruction à la justice dans une affaire de possible manipulation du renseignement pour justifier la guerre en Irak.
Les sondages montrent que "les Américains estiment que le problème est plus large qu'un simple problème d'éthique personnelle", souligne Patrick Basham, chercheur au Cato Institute, un centre de recherche libéral de Washington.
"Je comprends la préoccupation des gens pour les sondages", a dit vendredi M. Bush à la presse, à Mar del Plata en Argentine, où il participe au sommet des Amériques.
"Le moyen de regagner en crédibilité est de fixer un agenda clair que tout le monde comprend et de le réaliser", a-t-il ajouté en précisant que son premier objectif était de "protéger" le peuple américain.
Néanmoins, sur le plan intérieur, le président semble paralysé dans l'immédiat, n'étant pas parvenu précisément à imposer cet agenda durant la première année du deuxième mandat, à l'exception de la réforme de l'Energie adoptée par le Congrès quatre ans après avoir été lancée par l'administration Bush.
Sur le plan politique, M. Bush a ressoudé in extremis sa base électorale républicaine la semaine dernière en retirant une candidature contestée à la Cour suprême pour en proposer une autre, qui doit encore être confirmée par le Sénat.
Mais ni la réforme des retraites, ni la réforme fiscale, qui figurent à son programme, ne semblent bien parties, alors que le président dispose d'un exceptionnel pouvoir avec une majorité républicaine dans les deux chambres du Congrès.
Le président Bush dispose encore d'un an environ avant d'être considéré comme un "canard boiteux", le terme affecté à tous les présidents américains en fin de second mandat, qui savent qu'ils n'ont plus beaucoup de pouvoir car ils ne sont pas rééligibles pour un troisième mandat.
"En général, cela arrive après les élections générales de mi-mandat", souligne Eric Davis, professeur de sciences politiques à l'université de Middlebury.
Affaibli à l'intérieur, le président tente, comme d'autres avant lui, de rebondir en politique étrangère.
Il a été accueilli jeudi par des milliers de manifestants à Mar del Plata qui s'opposent à son projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).
Mais son objectif immédiat est surtout de faire avancer son alliance objective avec des dirigeants latino-américains pour arracher à l'Europe des réductions supplémentaires de ses subventions agricoles dans le cadre du cycle de Doha et des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Souce : AFP
Le chaos en Irak, le choc de Katrina, le désistement de Harriet Miers et l'inculpation de Libby sont autant de facteurs qui doivent rendre fous de rage les architectes du nouvel impérialisme américain.
Sans oublier l'atmosphère toxique qui règne au sein du sénat américain. Le républicain Bill Frist (leader de la majorité) et le démocrate Harry Reid (leader de la minorité) sont en pleine guerre des nerfs.
Et pour que la coupe soit pleine, Hugo Chavez n'a pas manqué de pilonner l'administration Bush à partir de Mar del Plata en Argentine!
Bush continue de dégringoler dans les sondages
Après l'inculpation et la démission d'un haut responsable de la Maison-Blanche, George W. Bush continue de dégringoler dans les sondages, et son honnêteté personnelle est mise en doute pour la première fois par plus de la moitié des Américains qui l'ont réélu il y a un an.
Sur le plan personnel, 40% seulement des Américains estiment que le président Bush est honnête, selon un sondage ABC-Washington Post paru jeudi, un chiffre qui est tombé sous la barre des 50% pour la première fois depuis le lancement de cette étude régulière. Et 58% des sondés estiment qu'il n'est pas honnête.
Sa cote de confiance globale stagne à 39% selon ce sondage. Selon un autre sondage publié jeudi également, par CBS, elle est tombée à 35%, son point le plus bas depuis l'élection en novembre 2000, au-dessous du niveau de popularité de la plupart des présidents américains, sauf Richard Nixon, en début de second mandat.
Outre le conflit irakien de plus en plus critiqué par les Américains, l'affaire Libby va peser pendant des mois sur le climat de la Maison Blanche, estiment les experts. Lewis Libby est l'ex-chef de cabinet du vice-président Richard Cheney, inculpé la semaine dernière de parjure, faux témoignage et tentative d'obstruction à la justice dans une affaire de possible manipulation du renseignement pour justifier la guerre en Irak.
Les sondages montrent que "les Américains estiment que le problème est plus large qu'un simple problème d'éthique personnelle", souligne Patrick Basham, chercheur au Cato Institute, un centre de recherche libéral de Washington.
"Je comprends la préoccupation des gens pour les sondages", a dit vendredi M. Bush à la presse, à Mar del Plata en Argentine, où il participe au sommet des Amériques.
"Le moyen de regagner en crédibilité est de fixer un agenda clair que tout le monde comprend et de le réaliser", a-t-il ajouté en précisant que son premier objectif était de "protéger" le peuple américain.
Néanmoins, sur le plan intérieur, le président semble paralysé dans l'immédiat, n'étant pas parvenu précisément à imposer cet agenda durant la première année du deuxième mandat, à l'exception de la réforme de l'Energie adoptée par le Congrès quatre ans après avoir été lancée par l'administration Bush.
Sur le plan politique, M. Bush a ressoudé in extremis sa base électorale républicaine la semaine dernière en retirant une candidature contestée à la Cour suprême pour en proposer une autre, qui doit encore être confirmée par le Sénat.
Mais ni la réforme des retraites, ni la réforme fiscale, qui figurent à son programme, ne semblent bien parties, alors que le président dispose d'un exceptionnel pouvoir avec une majorité républicaine dans les deux chambres du Congrès.
Le président Bush dispose encore d'un an environ avant d'être considéré comme un "canard boiteux", le terme affecté à tous les présidents américains en fin de second mandat, qui savent qu'ils n'ont plus beaucoup de pouvoir car ils ne sont pas rééligibles pour un troisième mandat.
"En général, cela arrive après les élections générales de mi-mandat", souligne Eric Davis, professeur de sciences politiques à l'université de Middlebury.
Affaibli à l'intérieur, le président tente, comme d'autres avant lui, de rebondir en politique étrangère.
Il a été accueilli jeudi par des milliers de manifestants à Mar del Plata qui s'opposent à son projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).
Mais son objectif immédiat est surtout de faire avancer son alliance objective avec des dirigeants latino-américains pour arracher à l'Europe des réductions supplémentaires de ses subventions agricoles dans le cadre du cycle de Doha et des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Souce : AFP
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