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L'avenir de l'éducation algérienne en question

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  • L'avenir de l'éducation algérienne en question

    Dans une Algérie qui a connu différentes réformes dans le secteur de l'éducation nationale, beaucoup de problèmes de l'école algérienne restent posés et constituent l'une des priorités dans les programmes des candidats en lice pour l'élection présidentielle du 9 avril. Dans une émission spéciale de la Chaîne III de la Radio nationale, consacrée à l'éducation nationale, les représentants des candidats Abdelaziz Bouteflika, Louisa Hanoune, Mohamed Djahid Younsi et Ali Fawzi Rebaïne ont précisé qu'aussi bien l'Etat que les parents et les enseignants ainsi que la société en général sont concernés par le système éducatif et la prise en charge de l'élève. A ce propos, la représentante de la candidate Louisa Henoune a dressé un tableau noir sur la situation de l'école algérienne. Nadia Chouiter a indiqué que l'école connaît actuellement une anarchie à cause des différentes réformes appliquées dans le cadre de la mondialisation et de l'adaptation à l'économie de marché "qui prépare en réalité le désengagement de l'Etat et, de ce fait, le système éducatif connaît une instabilité". Selon elle, malgré les efforts consentis sur le plan de la relance du système éducatif, il est constaté un déficit aussi bien en matière d'infrastructures qu'en matière d'enseignants et de personnels.

    De son côté, Aïcha Meslem, représentante du candidat du Mouvement El Islah, Mohamed Djahid Younsi, la situation du système éducatif n'est pas satisfaisante eu égard à la situation économique et sociale, l'absence de l'Etat à tous les niveaux, la démission des parents de leurs principales responsabilités vis-à-vis de l'enfant, la pauvreté, les programmes éducatifs qui ne sont pas conformes à la réalité algérienne. A ce titre, elle a relevé l'absence d'éducation spirituelle et culturelle qui joue un rôle important dans l'épanouissement des élèves, l'absence de travail de proximité "faute de budget au niveau des assemblées élues". Faisant le constat de l'école algérienne, Aissa Belmalki, représentant du candidat Mohamed Fawzi Rebaïne du parti AHD 54 estime que l'école algérienne est parmi les écoles les moins performantes au monde, car, a-t-il dit, il y a un problème de pédagogie, un problème d'épistémologie et de didactique : l'enseignant ne sait plus enseigner et l'apprenant ne sait plus apprendre. Pour le représentant du candidat de AHD 54, l'école algérienne est prise dans un ghetto idéologique d'où, selon lui , la recrudescence de la violence dans les établissements scolaires.

    Dans ce sens , il a ajouté qu'il faut protéger l'école algérienne des agissements néfastes endogènes et exogènes. Si les précédents représentants des candidats ont dressé un tableau noir sur les réformes engagées, Fatma Zohra Mansouri, représentante du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, a mis en exergue les stratégies mises en oeuvre par l'Etat, lesquelles ont permis une scolarisation aussi bien des filles que des garçons en âge d'aller à l'école, une formation efficiente des enseignants, l'amélioration des infrastructures et la généralisation du préscolaire. Tout en reconnaissant qu'il y a des insuffisances, elle dira qu'il faut que tout le monde mette la main à la pâte pour revaloriser cette école. A ce titre, il est fait état d'un plan de développement 2009-2013 pour le secteur. Par ailleurs, les représentants des candidats ont été unanimes à souligner la nécessité de combattre la violence dans les établissements scolaires, la jugeant de phénomène international. Ils ont appelé les parents d'élèves à être à l'écoute de leurs enfants, à essayer de les comprendre, à s'intéresser davantage à leur travail, à suivre leur cursus scolaire. Ils ont préconisé une politique globale socio-économique pour pouvoir arrêter ce fléau et un partenariat entre école, administration et parents pour débattre des problèmes des enfants et trouver ensemble des solutions viables.

    source : Le Maghreb

  • #2
    L'école algérienne ne sortira jamais de son profond coma. Elle agonise actuellement malgré tous les traitements qu'on lui a prodiguée à coup de milliards. Elle est en soin palliatif. Elle mourra un jour par trop d'opérations chirurgicales à cœur ouvert.

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    • #3
      C'est clair que le système éducatif algérien a besoin d'un réforme monumentale pour tenter de sauver ce qui peut etre sauvé.
      Mais ajouté à cela, Je pense juste que le jour où ces milliards iront à qui de droit (les enseignants) et seront utilisés pour ce qui manque justement au système éducatif algérien(livres, dictionnaires, manuels de qualité, matériel audio-vidéo, outils informatiques, salles et aménagements et équipements sportifs), ce jour là, je puis le jurer, notre éducation se portera mieux.
      Ce n'est pas en construisant des pôles universitaires à coups de milliards, où sont employés des profs moyennant un salaire de 34 000 da que l'université(pour l'ex des universités) se portera mieux. Ce n'est pas en faisant des salles de bibliothèque avec des mosaïques, des gravures au plafonds, du bois noble et du marbre et s'il reste de la monnaie, quelque ouvrages pour faire joli, que l'étudiant algérien rejoindra en connaissances et en esprit ses camarades étrangers.

      Je souhaite de tout coeur que ce jour soit proche.

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