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32 millions de dollars de commandes pour le gisement de Tala Hamza
Chinois et Européens en sont les principaux clients
L’entreprise australienne Terramin Australia Ltd, qui a obtenu le titre d’exploitation du gisement de zinc et de plomb de Tala Hamza (commune d’Oued Amizour, Béjaïa), a annoncé, lundi, avoir, d’ores et déjà, un carnet de commandes plein.
Elle a signé des contrats d’approvisionnement avec des investisseurs chinois et européens pour un montant de 32 millions de dollars. Terramin s’est engagée à fournir, pendant cinq ans, la société Transamine à partir du gisement de Tala Hamza qui aurait un potentiel de production très important, faisant de lui l’un des plus grands au monde. L'accord d'approvisionnement avec Transamine porte sur 100.000 tonnes de zinc et 40.000 tonnes de concentré de plomb par année, après la mise en service de cette mine en 2011. Terramin ambitionne de faire partie des dix plus grands producteurs mondiaux de zinc et de plomb grâce à cet investissement que beaucoup d’observateurs qualifient d’une poule aux œufs d’or. L’entreprise s’est associé avec China Non-Ferrous Metals Industry (NFC), l’un des fleurons de l’industrie de la métallurgie chinoise et lui a même concédé un siège au conseil d'administration de Terramin en échange de fonds pour pouvoir financer ses projets en Algérie. La transaction attend cependant l’aval de l’agence australienne de régulation des investissements étrangers. Cet organisme est connu pour être très exigeant lorsqu’il s’agit d’investissements chinois. Terramin avait déjà signé un contrat d’approvisionnement avec la société de courtage anglaise Sempra qui a acheté 100.000 tonnes de zinc concentré pour les cinq prochaines années, correspondant au début de la production de la mine de Tala Hamza avec une option sur cinq années supplémentaires.
Contexte morose, financement difficile
Cet accord de tonnage correspond à une partie de la production de la mine de Tala Hamza qui est le cinquième gisement mondial de plomb et de zinc avec un potentiel de 55 millions de tonnes de minerai. Actionnaire majoritaire à 65% de la joint-venture algérienne WMZ qui exploite Tala Hamza, la société Terramin a réalisé cette transaction de minerai couplée à une vente d’actions à Sempra pour un montant de 15 millions de dollars. La dernière étude sur la faisabilité du projet algérien devrait être achevée cette année. Avec ses résultats concluants, elle permettra à Terramin d’avoir un autre argument solide pour obtenir un financement important grâce à la fusion avec des entreprises et des investisseurs chinois pour partager les coûts de l’investissement, estimés à environ 290 millions de dollars. Terramin, qui espérait trouver facilement des bailleurs de fonds pour ses projets en Algérie, a vraisemblablement des difficultés à satisfaire sa quête dans un contexte où les investisseurs font face à la rareté du crédit à cause de la crise financière internationale. Il faut dire aussi que le marché des métaux connaît un climat morose avec une tendance baissière des cours qui n’encourage pas les investissements dans ce secteur jusqu’ici pourtant très porteur. Le gisement de Tala Hamza a des capacités de productions avérées de 250.000 tonnes de plomb et de concentré de zinc contenant environ 50% de métal mais offre la possibilité de les porter à plus 400.000, voire 500.000 tonnes.
Le Financier
L’entreprise australienne Terramin Australia Ltd, qui a obtenu le titre d’exploitation du gisement de zinc et de plomb de Tala Hamza (commune d’Oued Amizour, Béjaïa), a annoncé, lundi, avoir, d’ores et déjà, un carnet de commandes plein.
Elle a signé des contrats d’approvisionnement avec des investisseurs chinois et européens pour un montant de 32 millions de dollars. Terramin s’est engagée à fournir, pendant cinq ans, la société Transamine à partir du gisement de Tala Hamza qui aurait un potentiel de production très important, faisant de lui l’un des plus grands au monde. L'accord d'approvisionnement avec Transamine porte sur 100.000 tonnes de zinc et 40.000 tonnes de concentré de plomb par année, après la mise en service de cette mine en 2011. Terramin ambitionne de faire partie des dix plus grands producteurs mondiaux de zinc et de plomb grâce à cet investissement que beaucoup d’observateurs qualifient d’une poule aux œufs d’or. L’entreprise s’est associé avec China Non-Ferrous Metals Industry (NFC), l’un des fleurons de l’industrie de la métallurgie chinoise et lui a même concédé un siège au conseil d'administration de Terramin en échange de fonds pour pouvoir financer ses projets en Algérie. La transaction attend cependant l’aval de l’agence australienne de régulation des investissements étrangers. Cet organisme est connu pour être très exigeant lorsqu’il s’agit d’investissements chinois. Terramin avait déjà signé un contrat d’approvisionnement avec la société de courtage anglaise Sempra qui a acheté 100.000 tonnes de zinc concentré pour les cinq prochaines années, correspondant au début de la production de la mine de Tala Hamza avec une option sur cinq années supplémentaires.
Contexte morose, financement difficile
Cet accord de tonnage correspond à une partie de la production de la mine de Tala Hamza qui est le cinquième gisement mondial de plomb et de zinc avec un potentiel de 55 millions de tonnes de minerai. Actionnaire majoritaire à 65% de la joint-venture algérienne WMZ qui exploite Tala Hamza, la société Terramin a réalisé cette transaction de minerai couplée à une vente d’actions à Sempra pour un montant de 15 millions de dollars. La dernière étude sur la faisabilité du projet algérien devrait être achevée cette année. Avec ses résultats concluants, elle permettra à Terramin d’avoir un autre argument solide pour obtenir un financement important grâce à la fusion avec des entreprises et des investisseurs chinois pour partager les coûts de l’investissement, estimés à environ 290 millions de dollars. Terramin, qui espérait trouver facilement des bailleurs de fonds pour ses projets en Algérie, a vraisemblablement des difficultés à satisfaire sa quête dans un contexte où les investisseurs font face à la rareté du crédit à cause de la crise financière internationale. Il faut dire aussi que le marché des métaux connaît un climat morose avec une tendance baissière des cours qui n’encourage pas les investissements dans ce secteur jusqu’ici pourtant très porteur. Le gisement de Tala Hamza a des capacités de productions avérées de 250.000 tonnes de plomb et de concentré de zinc contenant environ 50% de métal mais offre la possibilité de les porter à plus 400.000, voire 500.000 tonnes.
Le Financier