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ASICOM investit dans l'impression du livre scolaire

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  • ASICOM investit dans l'impression du livre scolaire

    La société algéro-saoudienne d'investissement (ASICOM), première institution mixte et à capitaux publics créée en juin dernier, suite à une convention signée entre les deux pays pour le renforcement des relations bilatérales, passe à l'offensive.

    Abdelkrim Bouzred, son directeur général, a annoncé, hier, une prise de participation dans le capital d'une société privée spécialisée dans l'impression. La prise de participation, décidée lors du dernier Conseil d'administration d'ASICOM en janvier 2009, porte sur un montant de 60 millions de dinars, soit 32% du capital de la société concernée par la prise de participation. ASICOM a aussi accordé un crédit de 70 millions de dinars remboursable sur cinq ans pour financer la modernisation des équipements de cette société d'impression. Cette société, «déjà engagée dans l'impression des livres scolaires pour le compte d'un organisme public, a bénéficié d'un financement total de 130 millions de dinars destiné à l'acquisition d'équipements modernes d'impression afin de pouvoir répondre à son nouveau plan de commande», a confié le DG d'ASICOM. Il a souhaité, à ce propos, ne pas divulguer pour le moment le nom de la société privée. Pour superviser les activités de cette société, deux cadres de la société algéro-saoudienne d'investissement ont été placés dans l'organe de gestion de cet opérateur privé. Le capital social de cette entité est de 190 millions de dinars détenus à 58% par son propriétaire, une personne morale, et 10% par une personne physique, outre les 32% détenus par l'ASICOM. Il s'agit de la première opération d'investissement de l'ASICOM depuis sa création il y a plus de neuf mois. ASICOM étudie aussi la possibilité de prendre des participations dans trois autres projets, dont deux qui seront discutés lors de la prochaine réunion de son Conseil d'administration. Il s'agit d'une entrée dans le capital social d'un centre commercial à Alger et des discussions en cours avec un investisseur saoudien en vue d'une souscription dans le capital d'ASICOM en contrepartie de la contribution de cette dernière dans le financement d'un projet immobilier dans la ville nouvelle de Sidi Abdellah (ouest d'Alger) pour un montant total de 800 millions de dollars, étalé sur dix (10) ans. L'investisseur saoudien avait donné son accord de principe.

    Renforcement de l’effectif

    L'affaire sera débattue demain par les membres du Conseil d'administration de la société algéro-saoudienne. «La société a également reçu des demandes de la part d'inventeurs à la recherche de financement pour concrétiser leurs projets», a affirmé son directeur général. Il a, toutefois, tenu à préciser que sa société intervient financièrement selon une fourchette oscillant entre 100 et 500 millions de dinars. Les règles d'intervention d'ASICOM, en matière de prise de participation, sont celles appliquées par les sociétés d'investissement ou de capital risque. «Elles sont fondées sur des participations minoritaires avec une représentation au sein de l'organe de gestion de la société financée», note-t-il. L'accompagnement financier accordé par cette société aux porteurs de projets se fait à travers trois possibilités: dans de nouveaux projets, dans des investissements de développement ou enfin dans la valorisation et l'exploitation du patrimoine foncier de l'investisseur. Afin de pouvoir répondre à ses besoins en matière de participation à la gestion des sociétés, ASICOM, qui compte actuellement 6 cadres, a entamé une campagne de recrutement afin de porter à 30 son effectif de gestionnaires. Le manque de moyens financiers et humains constitue la principale contrainte devant le développement des activités de cette société d'investissement. ASICOM est dotée d’un capital déclaré de 8 milliards de dinars, dont un montant de 4 milliards de dinars souscrit, à parts égales, par les deux Etats actionnaires. Quant à la part non souscrite du capital (4 milliards de dinars), elle est réservée aux personnes physiques et morales, privées ou publiques, des deux pays. La société algéro-saoudienne d'investissement a pour ambition d'être un outil fiable et efficace pour promouvoir les investissements entre les deux pays. Elle ambitionne surtout de fédérer des capitaux en quête d'opportunités d'investissements.

    Le Financier
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