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Les salaires à la traîne par rapport aux pays voisins

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  • Les salaires à la traîne par rapport aux pays voisins

    El Watan, 31 mars 2009

    Le dossier des salaires en Algérie a été au centre d’une enquête réalisée par Watson Wyatt, un cabinet américain de consulting, en partenariat avec la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie(CFCIA).

    Présentée lors du 5e Forum annuel, organisé hier à l’hôtel Sofitel, cette enquête sur les rémunérations a eu comme échantillon 50 entreprises dont 88% sont des filiales de succursales et de filiales internationales agissant en Algérie dans les secteurs des hautes technologies, de la construction, de la pharmaceutique, de l’industrie de biens de consommation, la construction et des finances, a indiqué Laurent Leclerc, consultant à Watson Wyatt.

    L’enquête a recensé les données du marché en matière de rémunération pour 171 postes, 16 grades d’emplois universels et 12 familles de fonctions, ajoute le représentant de cette société de consulting.

    Les 50 sociétés composant l’échantillon dispose chacune d’un chiffre d’affaires annuel moyen de 3 milliards de dinars et de 250 salariés. Il ressort des conclusions de cette enquête que les salaires et les rémunérations pratiqués par les sociétés étrangères en Algérie restent à la traîne par rapport aux pays voisins.

    Selon l’enquête en question, le package salarial (calculé sur la base du SNMG) pour un fonctionnaire de grade 13 en Algérie est situé aux environs de 100 000 DA, alors qu’il est de 150 000 DA en Egypte. Par contre, le package salarial d’un fonctionnaire de grade 16 (cadre supérieur) est situé aux alentours de 200 000 DA en Algérie, contre 500 000 DA en Egypte et 600 000 DA au Maroc.

    L’enquête révèle également que 10% des participants ont mis en place des plans de participation aux bénéfices au moment où 65% affirment avoir octroyé des bonus pour leurs employés. Concernant les plans d’avantages sociaux aux profits des salariés, l’Algérie reste à la traîne, souligne M.Leclerc. En outre, ce dernier a mis en évidence les effets de la crise financière sur la baisse des prévisions d’augmentation de salaires dans certains secteurs d’activité. Le premier secteur touché est celui des hautes technologies (Hi Tech), indique-t-il Sur un autre plan, M. Leclerc trouve « positif » le climat des affaires en Algérie. Preuve en est, selon lui, que 58% des sociétés soutiennent avoir prévu une augmentation de leurs ventes en 2009 contre 38% en novembre 2008.

    Près de 24% des sociétés affirment que leurs ventes vont chuter en 2009. Par ailleurs, le représentant de Watson Wyatt a esquissé les contours de la future enquête 2009. Le but de la prochaine enquête, selon lui, est de réunir encore plus d’entreprises, surtout nationales, pour affiner les donnes récoltées. « On aimerait rebondir à l’avenir sur des entreprises locales afin d’avoir une réalité plus claire du marché », a-t-il encore noté. Plusieurs questions supplémentaires relatives à l’évaluation et la gestion des ressources humaines ont été ajoutées. Pour rappel, Watson Wyatt, qui dispose de 106 bureaux dans 97 pays, emploie environ 7700 salariés dans le monde.

    Par Hocine Lamriben

  • #2
    Il y a une chose qui m'échappe, l'algerie est la plus riche dans la région, n-ième exportatrice de gaz et pétrole au niveau mondial.

    Pourquoi est ce qu'elle paye le moins ? Pourquoi est ce qu'elle n'offre pas de cadre de vie meilleur à ce que les autres pays offrent à leurs populations ? Est ce qu'il y a en relation la politique monétaire du pays ? ...je veux dire la dévaluation du dinar.

    Commentaire


    • #3
      Selon l’enquête en question, le package salarial (calculé sur la base du SNMG) pour un fonctionnaire de grade 13 en Algérie est situé aux environs de 100 000 DA, alors qu’il est de 150 000 DA en Egypte. Par contre, le package salarial d’un fonctionnaire de grade 16 (cadre supérieur) est situé aux alentours de 200 000 DA en Algérie, contre 500 000 DA en Egypte et 600 000 DA au Maroc.
      Il y a un zéro en plus non ??

      Le smig c'est 10 000 DA et non pas 100 000 DA !

      Au Maroc et en Egypte c'est 500 000 DA et 600 000 DA Yawwww c'est mieux qu'en Europe !!!!!!!!!! dorénavant El Harga est mieux du côté de l'Est et de L'ouest !!!!!!!!!

      C'est pas un Poison d'avril ????????

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      • #4
        ça parle pas de smig, mais d'un package salarial basé sur le smig
        Pourquoi est ce qu'elle paye le moins ? Pourquoi est ce qu'elle n'offre pas de cadre de vie meilleur à ce que les autres pays offrent à leurs populations ? Est ce qu'il y a en relation la politique monétaire du pays ? ...je veux dire la dévaluation du dinar.
        parce que .....euh.... bref, ca n'a rien à voir avec la politique monétaire, mais avec la politique elle même.
        Dernière modification par Sandigo, 01 avril 2009, 03h17.

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        • #5
          Zaki
          Au Maroc et en Egypte c'est 500 000 DA et 600 000 DA Yawwww c'est mieux qu'en Europe !!!!!!!!!! dorénavant El Harga est mieux du côté de l'Est et de L'ouest !!!!!!!!!
          C'est en Dinar Algerien et non en Euros..merci de ne pas confondre ..
          Coucher du soleil à Agadir

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          • #6
            Le dossier des salaires en Algérie a été au centre d’une enquête réalisée par Watson Wyatt, un cabinet américain de consulting, en partenariat avec la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie(CFCIA).

            Présentée lors du 5e Forum annuel, organisé hier à l’hôtel Sofitel, cette enquête sur les rémunérations a eu comme échantillon 50 entreprises dont 88% sont des filiales de succursales et de filiales internationales agissant en Algérie dans les secteurs des hautes technologies, de la construction, de la pharmaceutique, de l’industrie de biens de consommation, la construction et des finances, a indiqué Laurent Leclerc, consultant à Watson Wyatt.

            L’enquête a recensé les données du marché en matière de rémunération pour 171 postes, 16 grades d’emplois universels et 12 familles de fonctions, ajoute le représentant de cette société de consulting.

            Les 50 sociétés composant l’échantillon dispose chacune d’un chiffre d’affaires annuel moyen de 3 milliards de dinars et de 250 salariés. Il ressort des conclusions de cette enquête que les salaires et les rémunérations pratiqués par les sociétés étrangères en Algérie restent à la traîne par rapport aux pays voisins.

            Selon l’enquête en question, le package salarial (calculé sur la base du SNMG) pour un fonctionnaire de grade 13 en Algérie est situé aux environs de 100 000 DA, alors qu’il est de 150 000 DA en Egypte. Par contre, le package salarial d’un fonctionnaire de grade 16 (cadre supérieur) est situé aux alentours de 200 000 DA en Algérie, contre 500 000 DA en Egypte et 600 000 DA au Maroc.

            L’enquête révèle également que 10% des participants ont mis en place des plans de participation aux bénéfices au moment où 65% affirment avoir octroyé des bonus pour leurs employés. Concernant les plans d’avantages sociaux aux profits des salariés, l’Algérie reste à la traîne, souligne M.Leclerc. En outre, ce dernier a mis en évidence les effets de la crise financière sur la baisse des prévisions d’augmentation de salaires dans certains secteurs d’activité. Le premier secteur touché est celui des hautes technologies (Hi Tech), indique-t-il Sur un autre plan, M. Leclerc trouve « positif » le climat des affaires en Algérie. Preuve en est, selon lui, que 58% des sociétés soutiennent avoir prévu une augmentation de leurs ventes en 2009 contre 38% en novembre 2008.

            Près de 24% des sociétés affirment que leurs ventes vont chuter en 2009. Par ailleurs, le représentant de Watson Wyatt a esquissé les contours de la future enquête 2009. Le but de la prochaine enquête, selon lui, est de réunir encore plus d’entreprises, surtout nationales, pour affiner les donnes récoltées. « On aimerait rebondir à l’avenir sur des entreprises locales afin d’avoir une réalité plus claire du marché », a-t-il encore noté. Plusieurs questions supplémentaires relatives à l’évaluation et la gestion des ressources humaines ont été ajoutées. Pour rappel, Watson Wyatt, qui dispose de 106 bureaux dans 97 pays, emploie environ 7700 salariés dans le monde.

            Par Hocine Lamriben

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            • #7
              Il y a une chose qui m'échappe, l'algerie est la plus riche dans la région, n-ième exportatrice de gaz et pétrole au niveau mondial.

              Pourquoi est ce qu'elle paye le moins ? Pourquoi est ce qu'elle n'offre pas de cadre de vie meilleur à ce que les autres pays offrent à leurs populations ? Est ce qu'il y a en relation la politique monétaire du pays ? ...je veux dire la dévaluation du dinar.
              Cela n'a rien a voir avec le cadre ou les conditions de vie dans ces pays respectifs.

              Cette enquete a tarit aux salaires que les entreprises etrangeres octroient a leurs employes dans les pays en question.

              Je devine qu'il y a plus d'expatries etrangers au maroc et en egypte qu'en Algerie,d'ou ces disparites dans les remunerations(un Algerien authoctone etant defacto,sous-paye par rapport un expat europeen).

              De plus,la vie est beaucoup moins chere en Algerie qu'au maroc par example.
              Don act.
              Dernière modification par Celeron, 01 avril 2009, 09h45.

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              • #8
                Moha

                L'algérie est riche, mais les algériens sont pauvres.

                Commentaire


                • #9
                  Cette enquete a tarit aux salaires que les entreprises etrangeres octroient a leurs employes dans les pays en question.
                  .....cette enquête sur les rémunérations a eu comme échantillon 50 entreprises dont 88% sont des filiales de succursales et de filiales internationales agissant en Algérie dans les secteurs des hautes technologies, de la construction, de la pharmaceutique, de l’industrie de biens de consommation, la construction et des finances, a indiqué Laurent Leclerc......

                  ce ne sont pas que des entreprises étrangères.
                  Je devine qu'il y a plus d'expatries etrangers au maroc et en egypte qu'en Algerie,d'ou ces disparites dans les remunerations(un Algerien authoctone etant defacto,sous-paye par rapport un expat europeen).
                  ça n'a rien à voir.

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                  • #10
                    L'Algérie n'attire pas les entreprises étrangères et celles qu'elles attirent paient des salaires trop faibles.
                    Pourquoi ?

                    Commentaire


                    • #11
                      Moha

                      L'Algérie n'attire pas les entreprises étrangères et celles qu'elles attirent paient des salaires trop faibles.
                      Pourquoi ?
                      Parceque les incompétents laissent faire, comme l'a dit doublecanon "lgaw denia hamla".

                      Pendant ce temps, la Tunisie a des lois qui garantissent aux tunisiens un avenir comme celle qui dit que chaque investisseur étranger doit avoir d'abord au moins un collaborateur tunisien. Cette loi n'existe pas en algérie, parceque l'état vend l'algérie (hassi messaoud fermée aux algériens, c'est du jamais vu) à bas prix, sans qu'aucun algérien n'en profite, "je me suis trompé" viendra t-il dire ensuite en se moquant une n-ième du peuple.

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                      • #12
                        Cela n'a rien a voir avec le cadre ou les conditions de vie dans ces pays respectifs.

                        Cette enquete a tarit aux salaires que
                        les entreprises etrangeres

                        Je devine qu'il y a plus d'expatries etrangers au maroc et en egypte qu'en Algerie,d'ou ces disparites dans les remunerations(un Algerien authoctone etant defacto,sous-paye par rapport un expat europeen).

                        De plus,la vie est beaucoup moins chere en Algerie qu'au maroc par example.

                        Celeron

                        ......................................

                        Tu n'as aucune idée de ce qui se passe au Maroc

                        Les établissements publiques et semi publiques au Maroc sont obligés de s'aligner avec les salaires pratiqués par le privé ( étranger ou national)pour conserver leurs cadres administratifs , ingénieurs ou techniciens sinon c'est l'hémorragie .

                        Les salaires sont certes légèrement moins élevés par rapport au privé mais l'état garanti la "pérennité" ( jusqu'à la retraite ) contrairement aux entreprises privés qui peuvent mettre la clé sous le paillasson à tout moment.

                        Même dans le domaine public ( enseignants chercheurs , professeurs) les algériens sont sous payés par rapport aux autres pays du Maghreb.

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                        • #13
                          Cela n'a rien a voir avec le cadre ou les conditions de vie dans ces pays respectifs.

                          Cette enquete a tarit aux salaires que
                          les entreprises etrangeres

                          Je devine qu'il y a plus d'expatries etrangers au maroc et en egypte qu'en Algerie,d'ou ces disparites dans les remunerations(un Algerien authoctone etant defacto,sous-paye par rapport un expat europeen).

                          De plus,la vie est beaucoup moins chere en Algerie qu'au maroc par example.

                          Celeron

                          ......................................

                          Tu n'as aucune idée de ce qui se passe au Maroc

                          Les établissements publiques et semi publiques au Maroc sont obligés de s'aligner avec les salaires pratiqués par le privés ( étranger ou national)pour conserver leurs cadres administratifs , ingénieurs ou techniciens sinon c'est l'hémorragie .

                          Les salaires sont certes légèrement moins bas par rapport au privé mais l'état garanti la "pérennité" ( jusqu'à la retraite ) contrairement aux entreprises privés qui peuvent mettre la clé sous le paillasson à tout moment.

                          Même dans le domaine public ( enseignants chercheurs , professeurs) les algériens sont sous payés par rapport aux autres pays du Maghreb.

                          .........................................

                          Les ingénieurs algériens s’exilent massivement au Maroc

                          Le Maroc est-il devenu la nouvelle destination préférée pour les compétences algériennes ? Pour gérer d'importants projets d'infrastructures actuellement en chantier, les entreprises marocaines recrutent massivement des ingénieurs algériens. Parmi eux : Amir. Il vient d'être embauché par le bureau d'études koweitien TEM pour la maîtrise d'œuvre du projet de l'autoroute entre Marrakech et Agadir (200 km), l'un des plus importants chantiers actuellement en cours au Maroc.

                          A 35 ans, cet ingénieur en travaux publics ne regrette pas son choix d'émigrer au Maroc. Le salaire y est conséquent : près de 2500 euros par mois. Soit quatre fois le salaire qu'il percevait en Algérie quand il travaillait comme haut responsable au sein d’un groupement d’entreprises locales sur le projet de l'autoroute est-ouest. Mais, pour Amir, la rémunération n'est pas la seule motivation. Il a été attiré par « le cadre de vie et les conditions de travail meilleures qu'en Algérie », explique t-il.

                          Malgré ses dix ans d'expérience sur les chantiers algériens, Amir découvre au Maroc une autre façon de travailler, avec une meilleure organisation et le respect des contrats. Après trois mois de travail, aucun ministre n'est venu visiter son chantier. Une absence qui n'est pas due au manque d'intérêt des ministres marocains pour cette autoroute, mais pour un ingénieur algérien habitué aux visites du chef de chantier et ministre Amar Ghoul, cela étonne.

                          Amir explique : « au Maroc, les études sont ficelées et les projets maturés avant le lancement des travaux. Le contrat est respecté dans sa totalité. Les avenants sont exceptionnels, sinon inexistants. Le travail est basé sur l'organisation et non sur les réunions et les visites. En Algérie, les études sont bâclées et les projets ne sont pas maturés avant le démarrage des travaux ». Résultat : des retards considérables et des révisions de coûts à répétition. En fait, les groupes étrangers ont compris le système algérien : pour décrocher les contrats, ils surestiment les offres commerciales et réduisent les délais de réalisation pour plaire aux autorités qui veulent réaliser rapidement, mais à tout prix des projets colossaux.

                          Dans le royaume de Mohamed VI, Amir a retrouvé des camarades de promotion de l'École nationale des Travaux Publics (ENTP) d’Alger, la seule à former des ingénieurs dans ce domaine en Afrique. Depuis une année, au moins une dizaine d'ingénieurs de sa promotion ont rejoint le Maroc pour y travailler dans les autoroutes et les chemins de fer.

                          A l’image de Farid, 34 ans, qui s'est installé avec sa femme et ses deux enfants à Tanger au bord de la Méditerranée. Il s'occupe du suivi des travaux de la ligne de chemins de fer de 45 km entre Tanger et Port Med, la plus grande plate forme portuaire du Maroc.

                          Grâce à son nouveau travail, Farid a non seulement quintuplé son salaire, mais il apprend de nouvelles méthodes de travail. « Le Maroc applique à la lettre les normes françaises, ce qui n'est pas le cas chez nous où le politique intervient dans la conception et la réalisation des infrastructures de base. Le royaume paie bien ses ingénieurs. Les débutants commencent avec un salaire équivalent à 900 euros en plus de la voiture de service, du téléphone, etc.», explique t-il. « Notre ministre ferait mieux d'envoyer ses cadres pour une formation au Maroc », suggère Farid.

                          Pendant que les techniciens algériens émigrent au Maroc, l'Algérie fait appel massivement aux expatriés pour réaliser ses grands projets d'infrastructures estimés à plus de 100 milliards de dollars. Pourtant, avec un système de formation basé sur les grandes écoles, calqué sur le modèle français, l'Algérie a formé des milliers d'ingénieurs et de techniciens dans différents métiers techniques. Mais elle peine à leur offrir du travail.

                          ****************

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                          • #14
                            Les établissements publiques et semi publiques au Maroc sont obligés de s'aligner avec les salaires pratiqués par le privés ( étranger ou national)pour conserver leurs cadres administratifs , ingénieurs ou techniciens sinon c'est l'hémorragie .
                            Les diplômés chômeurs marocains brandissent la menace du suicide

                            Commentaire


                            • #15
                              Les ingénieurs algériens s’exilent massivement au Maroc
                              Y a combien d'ingénieurs au Maroc (toutes disciplines confondues) ? Tout s'expliquera après !!

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