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Bouteflika : « Ne me faites pas rougir vis-à-vis de l’étranger »

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  • Bouteflika : « Ne me faites pas rougir vis-à-vis de l’étranger »

    « Ce qui me préoccupe, c’est l’opinion étrangère et non pas nationale. Ne me faites pas rougir vis-à-vis de la communauté internationale (hamrouli wajhi). Le président doit se sentir aimé par son peuple. » Hier à Guelma, le président candidat a avoué sa principale crainte de voir les bureaux de vote désertés par les électeurs le 9 avril prochain.

    De notre envoyé spécial, Guelma et Souk Ahras, El Watan, 30 mars 2009

    Si au niveau interne, les commentaires post-électoraux ne semblent pas l’empêcher de dormir, Bouteflika s’inquiète d’une éventuelle posture peu enviable d’un président petitement réélu. A la maison de la culture Abdelmadjid Chafi, le président sortant a donné cette impression d’un homme qui panique à l’idée d’une bouderie électorale. « Je veux que vous participiez au scrutin en force pour démontrer à nos ennemis de l’intérieur et de l’extérieur que le peuple algérien s’intéresse à la vie politique de son pays. » Mieux encore, Bouteflika affirme ne pas être venu à Guelma pour faire sa propagande. « Je ne vous demande pas plus que la participation au vote », a-t-il martelé. Et comme pour susciter un soutien « sonore » de la salle, il lui lance un malin message : « Je suis honoré et fier des dix années de présidence dont vous m’avez gratifié. Voyez les programmes des autres candidats et choisissez en toute liberté ! » Et à la salle de répliquer presque machinalement avec des « Vive Bouteflika ! « Anta ! Anta ! » (c’est toi, c’est toi) qu’il voulait évidemment entendre.

    Le candidat reprend alors la parole pour réclamer « un vote massif » pour lui permettre de « porter haut la voix de l’Algérie dans le concert des nations ». C’est le refrain que Bouteflika avait entonné la veille à Tamanrasset et Illizi en s’interrogeant comment il pourrait s’exprimer sur les questions internationales, comme celle de l’Afghanistan, de l’Irak et de la Palestine, s’il n’est pas fortement soutenu par le peuple. Ce qui pourrait s’interpréter comme un aveu d’échec d’une diplomatie qui n’a pas forcément brillé sur ces dossiers. Le président candidat semble, par ailleurs, avoir « embarqué » la Kabylie parmi ses soutiens en se félicitant hier à Guelma de ce que la population kabyle « demeure attachée à son authenticité et son appartenance à la collectivité nationale ». Et de tirer sur ceux qui ont « voulu faire croire à l’existence d’une scission dans le pays ».

    Cette scission n’existe que dans les esprits des ennemis de l’Algérie… qui tentent de « semer la haine dans les cœurs des Algériens », dira Bouteflika, rassurant. Sur sa lancée, il promettra que son prochain mandat « sera celui de la consolidation de la paix en Algérie de manière définitive ». Bouteflika gardera le cap sur la réconciliation nationale que « je poursuivrai quel que soit le prix » et malgré l’opposition d’un courant.

    L’éradication ? C’est vieux…


    Transition faite, il qualifie le concept d’éradication de « sujet obsolète », tout en menaçant « ceux qui persistent à refuser de déposer les armes » de les « éradiquer ». Pour autant, « les portes de la clémence demeurent toujours ouvertes pour ceux qui optent pour la paix ». Hier, à Guelma, cette ville martyre de la révolution, Bouteflika n’a pas eu besoin de sortir la grande artillerie discursive pour se faire accepter. Quelques petites phrases caressant dans le sens du poil, comme ses nostalgiques virées dans les rues de la ville avec « mon ami et frère » Houari Boumediène ont suffit pour titiller l’ego local. Une jeune fille s’est proposée de dresser un bilan dithyrambique d’une mandature « dorée ». Pourtant, à une question du président sur les besoins de Guelma, l’assistance lui a renvoyé bruyamment une salve de « chikayates ». Qui demande une grande mosquée, qui réclame un hôpital, untel demande des logements… comme si rien n’a été finalement réalisé.

    D’ailleurs, à son arrivée vers 11h, Bouteflika a emprunté le boulevard Souidani Boudjemaâ à l’asphalte encore fumant de… fraîcheur. Tout au long d’un parcours d’un kilomètre, il s’est mêlé joyeusement à la foule massée des deux côtés de la route, enthousiaste et par endroit extatique. Heureux de cet accueil triomphal, Bouteflika s’est joint à la foule, serrant la main des citoyens, des deux côtés de la route, mettant sa garde à rude épreuve. Le même exercice dans la même ambiance s’est renouvelé dans l’après-midi à Souk Ahras et même au niveau des petites localités traversées par l’impressionnant cortège d’un candidat pas comme les autres, à tous points de vue. Hier, « la patrouille à l’Est » de Bouteflika a tout juste servi à une revue des troupes. Ici, le moral semble intact.

    Par Hassan Moali

  • #2
    Ben voilàààààààààààààààà!!!!!!!
    A tout ceux qui nous bassinent avec le vote blanc, noir ou rouge, il seront maintenant au fait de ce que le boycott est la seule alternative, la seule inconnue et la seule véritable réponse à donner à celui qui a juré la main sur le coran de protèger la constitution de la République Algérienne!
    Il le reconnait lui même, aucune préoccupation quant au choix du peuple, et encore moins à celle de la souveraineté du peuple! Ce qui le préoccupe c'est d'être mal élu et de se le faire remarquer par les étrangers!

    Petit extrait de la constitution algérienne, si tant est qu'elle veuille dire quelque chose encore:

    Le peuple algérien est un peuple libre, décidé à le demeurer.
    Son histoire est une longue chaîne de luttes qui ont fait de l'Algérie de toujours une terre de liberté et de dignité.


    Art. 7 - Le pouvoir constituant appartient au peuple.
    Le peuple exerce sa souveraineté par l'intermédiaire des institutions qu'il se donne.
    Le peuple l'exerce par voie de référendum et par l'intermédiaire de ses représentants élus.
    Le président de la République peut directement recourir à l'expression de la volonté du peuple.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Ne me faites pas rougir vis-à-vis de la communauté internationale
      (hamrouli wajhi)
      c'est pas contradictoire tout ça !!!


      en tout cas, il a un "wedjh s'hih"

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      • #4
        La constitution n'est pas le coran ! Elle peut être changée !

        Il y a quelques année des voix se sont levées pour changer quelques articles dans la constitution concernant le code de la famille ; il y a eu plusieurs changements ! Certaines de ces voix nous chantent maintenant que les derniers changement est un viol de la constitution ... Ce n'est pas une excuse pour le boycott

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        • #5
          La constitution n'est pas le coran ! Elle peut être changée !
          Elle peut même être malaxée, brassée, mélangée, remuée, pétrie, modelée, triturée!!!
          Tu seras toujours là pour faire l'applaudisseur!
          Mais il est vrai que la démocratie se mérite!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Et toi, tu seras toujours là, aussi, mais pour faire le pleurnicheur
            Elle peut même être malaxée, brassée, mélangée, remuée, pétrie, modelée, triturée!!!
            Je me demande qu'est-ce que tu feras quand ils vont changer euh pardon "violer" la constitution pour faire de l'amazigh une langue officielle ? tu vas pleurnicher aussi ?

            C'est vrai que la démocratie se mérite

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            • #7
              Je me demande qu'est-ce que tu feras quand ils vont changer euh pardon "violer" la constitution pour faire de l'amazigh une langue officielle ? tu vas pleurnicher aussi ?
              c'est déjà un viole de l'histoire de l'Algérie que tamazight ne soit pas officielle
              son officialisation ne sera que justice remise
              ce qui est grave c'est de toucher aux fondamentaux de la démocratie ... comme l'alternance par exemple

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              • #8
                « Ce qui me préoccupe, c’est l’opinion étrangère et non pas nationale. Ne me faites pas rougir vis-à-vis de la communauté internationale (hamrouli wajhi). Le président doit se sentir aimé par son peuple. » Hier à Guelma, le président candidat a avoué sa principale crainte de voir les bureaux de vote désertés par les électeurs le 9 avril prochain.
                Normal puisque c'est la seule opinion qui a toujours compté mais là avec le boycott la donne risque de changer.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Exact !
                  ce qui est grave c'est de toucher aux fondamentaux de la démocratie ... comme l'alternance par exemple
                  Les derniers changements n'ont rien contre l'alternance !

                  Commentaire


                  • #10
                    Zaki

                    Modifier la constitution pour un 3ème mandat ce n'est pas aller contre l'alternance ?
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      Modifier la constitution pour un 3ème mandat ce n'est pas aller contre l'alternance ?
                      Non je ne crois pas zwina, c'est juste donner la possibilité à un président sortant de se présenter une troisième fois et plus comme "candidat" à la présidence, il peut ne pas gagner s'il a en face de lui des candidats plus forts !!!

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                      • #12
                        Des candidats se retirent, et bouteflika brille avec son : "je ne vous demande pas plus d'aller au vote"
                        les algériens demandent justice!

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                        • #13
                          Cette candidature est devenu une mascarade. allez, je le répéte:
                          Sortez le 9 avril, remplissez les terasses, buvez un bon café au lait avec les bon amis, éclatez vous et profitez pleinement du beau soleil du printemps. Mais ne votez pas, c'est ça votre devoir de citoyens.

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                          • #14
                            Cette candidature est devenu une mascarade. allez, je le répéte:
                            Sortez le 9 avril, remplissez les terasses, buvez un bon café au lait avec les bon amis, éclatez vous et profitez pleinement du beau soleil du printemps. Mais ne votez pas, c'est ça votre devoir de citoyens.
                            Mêle-toi de tes patates !

                            Commentaire


                            • #15
                              Franchement, je suis encore à me demander comment certaines personnes peuvent encore chercher des alibis au pouvoir en place, et particulièrement à sa majesté Bouteflika 1er(et dernier du nom, puisqu'il n'a pas d'enfants, Dieu merci !)....Ce type, si nous nous référons à la "Constitution" (toujours elle), n'a même pas le droit de se présenter pour une 3ouhda Oula (premier mandat) vu que:
                              Primo, il est natif d'Oujda, et ABSOLUMENT PAS de Nedroma, comme certains tentent de l'affirmer(rien contre les gens d'Oujda, ni contre nos frères marocains, bien au contraire ), et donc n'a en aucun cas le droit d'occuper de hautes fonctions dans l'état algérien.
                              Secundo, il n'est pas marié ( à son age!!!!... à Tlemcen , lorsqu'un jeune homme dépasse un certain age sans se marier , on l'affuble d'un sobriquet; 3azeb el Yhoud)...

                              Donc , pour ce qui est de la Constitution, son viol, est consacré depuis belle lurette...
                              C'est vrai que la constitution n'est pas le Coran( meme pour ce qui est de certains préceptes du Coran, ils peuvent etre changé par "El Ijtihad"), mais en principe, elle ne peut etre changée que pour le Bien du Peuple, et exclusivement pour cela, et non pas pour le maintient au pouvoir d'un tyran de la trompe du notre.

                              Sans rancune aucune :22:

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