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Une feuille de route devant aboutir à un règlement définitif entre les parties en conflit, lors des évènements de Berriane, a été signée mardi à Ghardaïa, en présence du ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia.
Cette feuille de route, ciblant des objectifs précis pour le retour à une cohabitation normale et à une paix durable, a été élaborée en 15 points par l'ensemble des représentants de la société civile, des notables et autres personnalités représentatives de Berriane.
Le document prévoit également le recensement des biens détruits ou incendiés et l'évaluation des dégâts causés durant les événements de Berriane, la création d'une ligue des associations de parents d'élèves, et l'encouragement à la culture de la paix.
La feuille de route, qui en soi annonce l'élaboration, l'été prochain, "d'une charte de paix", ouvre la voie à une réconciliation définitive entre les différentes parties dans la région de Berriane, a souligné le ministre délégué des collectivités locales.
Lors d'un point de presse, M. Daho Ould Kablia, a indiqué que "ce document, qui est la consécration des grands efforts déployés par les représentants authentiques des deux communautés, implique leur engagement à se réconcilier dans le dialogue, pour la cohabitation durable et dans la paix et la fraternité".
"C'est un jour historique et mémorable", a souligné le ministre ajoutant avoir constaté " avec satisfaction le retour à la normale dans la région".
Abordant le problème des biens détruits ou incendiés lors des échauffourées qu'a connues la ville de Berriane, M.Dahou Ould Kablia, a annoncé que des travaux de rénovation et de restauration seront pris en charge par l'Etat.
De même des cours de rattrapage seront instaurés pour permettre aux élèves de classe d'examen de suivre l'ensemble des programmes scolaires et passer leurs examens au même titre que les élèves des autres régions. S'agissant de l'institutionnalisation du rite Ibadite dans la constitution, le ministre délégué, a rappelé que " l'Islam est la religion de l'Etat et aucun pays musulman ne fait de différence entre les rites, l'Islam est unique, et chacun est libre d'embrasser le rite qu'il veut".
APS
Cette feuille de route, ciblant des objectifs précis pour le retour à une cohabitation normale et à une paix durable, a été élaborée en 15 points par l'ensemble des représentants de la société civile, des notables et autres personnalités représentatives de Berriane.
Le document prévoit également le recensement des biens détruits ou incendiés et l'évaluation des dégâts causés durant les événements de Berriane, la création d'une ligue des associations de parents d'élèves, et l'encouragement à la culture de la paix.
La feuille de route, qui en soi annonce l'élaboration, l'été prochain, "d'une charte de paix", ouvre la voie à une réconciliation définitive entre les différentes parties dans la région de Berriane, a souligné le ministre délégué des collectivités locales.
Lors d'un point de presse, M. Daho Ould Kablia, a indiqué que "ce document, qui est la consécration des grands efforts déployés par les représentants authentiques des deux communautés, implique leur engagement à se réconcilier dans le dialogue, pour la cohabitation durable et dans la paix et la fraternité".
"C'est un jour historique et mémorable", a souligné le ministre ajoutant avoir constaté " avec satisfaction le retour à la normale dans la région".
Abordant le problème des biens détruits ou incendiés lors des échauffourées qu'a connues la ville de Berriane, M.Dahou Ould Kablia, a annoncé que des travaux de rénovation et de restauration seront pris en charge par l'Etat.
De même des cours de rattrapage seront instaurés pour permettre aux élèves de classe d'examen de suivre l'ensemble des programmes scolaires et passer leurs examens au même titre que les élèves des autres régions. S'agissant de l'institutionnalisation du rite Ibadite dans la constitution, le ministre délégué, a rappelé que " l'Islam est la religion de l'Etat et aucun pays musulman ne fait de différence entre les rites, l'Islam est unique, et chacun est libre d'embrasser le rite qu'il veut".
APS