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Cinquante cinq Marocains, dont 50 migrants clandestins arrêtés en Espagne, ont été condamnés par un tribunal de Tanger, dans nord du Maroc, à des peines de six mois à 10 ans de prison pour "émigration illégale, corruption et usage de faux", a indiqué vendredi l'agence marocaine MAP.
L'affaire remonte à octobre 2008, lorsque 267 migrants avaient réussi, à l'aide de faux documents, à embarquer au port de Tanger à destination de Barcelone. A leur arrivée, la police espagnole avait réussi à en arrêter 50 qu'elle avait refoulés sur Tanger, les autres ayant pu s'échapper.
Le tribunal de Tanger a condamné la principale accusée à 10 ans de prison et ordonné la saisie de ses comptes bancaires. Elle a été reconnue coupable d'"escroquerie, organisation d'émigration illégale et falsification de documents de voyage". Cinq autres Marocains, dont trois policiers accusés d'avoir facilité cette opération d'émigration clandestine, ont été condamnés à des peines allant de un à quatre ans de prison.
Quant aux 50 migrants clandestins refoulés d'Espagne, 49 ont écopé de six mois de prison et le cinquantième, âgé de moins de 18 ans, a été confié à la juridiction pour mineurs auprès du tribunal.
A.D
L'affaire remonte à octobre 2008, lorsque 267 migrants avaient réussi, à l'aide de faux documents, à embarquer au port de Tanger à destination de Barcelone. A leur arrivée, la police espagnole avait réussi à en arrêter 50 qu'elle avait refoulés sur Tanger, les autres ayant pu s'échapper.
Le tribunal de Tanger a condamné la principale accusée à 10 ans de prison et ordonné la saisie de ses comptes bancaires. Elle a été reconnue coupable d'"escroquerie, organisation d'émigration illégale et falsification de documents de voyage". Cinq autres Marocains, dont trois policiers accusés d'avoir facilité cette opération d'émigration clandestine, ont été condamnés à des peines allant de un à quatre ans de prison.
Quant aux 50 migrants clandestins refoulés d'Espagne, 49 ont écopé de six mois de prison et le cinquantième, âgé de moins de 18 ans, a été confié à la juridiction pour mineurs auprès du tribunal.
A.D