Bonsoir, le bassin méditerranéen a été un espace de rencontre, d’échange mais aussi de conflits, ce qui a donné une des meilleures cuisine du monde
Les échanges commerciaux, les guerres de colonisation ainsi que de nombreux livres écrits par des touristes en mal d’exotisme et les croisades ont été à l’origine des emprunts dans tous les domaines. Indépendamment de l’art d’apprêter les aliments qui nous intéresse au plus haut point, l’influence exercée les uns sur les autres est indéniable et ce, dans tous les domaines artistiques. En effet, qui eût dit que les Grecs allaient s’inspirer de l’écriture phénicienne pour inventer leur alphabet, et qu’ils allaient puiser dans les symboles libyques ou berbères pour donner forme à leur alphabet. Et que de similitudes dues aux contacts volontaires ou forcés étalés sur des millénaires d’histoire.
L’état de l’agriculture et de l’élevage à l’arrivée des Phéniciens
Le géographe et historien Hécatée (560 à 480 av. J. C.) puis l’historien Hérodote (484 à 424 av. J. C.) nous ont appris qu’à l’arrivée des Phéniciens, au XIIe siècle avant l’ère chrétienne, sur les côtes d’Afrique du Nord, la culture du blé, de l’orge et de l’olivier existaient déjà. D’ailleurs, de nombreuses sources indiquent que le blé a été cultivé pour la première fois au monde, il y a de cela plus de 3 000 ans, en Egypte.
Les autochtones pratiquaient partout aussi l’élevage des bovins, ovins et chevaux. On ne sait si on avait domestiqué l’âne et la chèvre à cette époque. Les Phéniciens, qui ont sillonné les deux rives de la Méditerranée pendant des siècles desquelles ils ont fondé de nombreux comptoirs, en France du Sud (Marseille), Sicile, (Italie) et des villes comme Constantine, Ténès, Tanger, ont beaucoup plus pris qu’apporté. Ils ont trouvé une population qui savait utiliser la charrue, le tour pour toutes sortes d’ustensiles, le moulin dans tous ses états.
Intéressés par le commerce des céréales, ils ont introduit des techniques performantes de travail, telle la machine à dépiquer traînée par un animal, la greffe de l’olivier pour l’amélioration de la production d’huile, la caprification d’un arbre méditerranéen, le figuier dans toutes ses variétés.
La suite…
http://www.lanouvellerepublique.com/...da=32009&idc=9
Les échanges commerciaux, les guerres de colonisation ainsi que de nombreux livres écrits par des touristes en mal d’exotisme et les croisades ont été à l’origine des emprunts dans tous les domaines. Indépendamment de l’art d’apprêter les aliments qui nous intéresse au plus haut point, l’influence exercée les uns sur les autres est indéniable et ce, dans tous les domaines artistiques. En effet, qui eût dit que les Grecs allaient s’inspirer de l’écriture phénicienne pour inventer leur alphabet, et qu’ils allaient puiser dans les symboles libyques ou berbères pour donner forme à leur alphabet. Et que de similitudes dues aux contacts volontaires ou forcés étalés sur des millénaires d’histoire.
L’état de l’agriculture et de l’élevage à l’arrivée des Phéniciens
Le géographe et historien Hécatée (560 à 480 av. J. C.) puis l’historien Hérodote (484 à 424 av. J. C.) nous ont appris qu’à l’arrivée des Phéniciens, au XIIe siècle avant l’ère chrétienne, sur les côtes d’Afrique du Nord, la culture du blé, de l’orge et de l’olivier existaient déjà. D’ailleurs, de nombreuses sources indiquent que le blé a été cultivé pour la première fois au monde, il y a de cela plus de 3 000 ans, en Egypte.
Les autochtones pratiquaient partout aussi l’élevage des bovins, ovins et chevaux. On ne sait si on avait domestiqué l’âne et la chèvre à cette époque. Les Phéniciens, qui ont sillonné les deux rives de la Méditerranée pendant des siècles desquelles ils ont fondé de nombreux comptoirs, en France du Sud (Marseille), Sicile, (Italie) et des villes comme Constantine, Ténès, Tanger, ont beaucoup plus pris qu’apporté. Ils ont trouvé une population qui savait utiliser la charrue, le tour pour toutes sortes d’ustensiles, le moulin dans tous ses états.
Intéressés par le commerce des céréales, ils ont introduit des techniques performantes de travail, telle la machine à dépiquer traînée par un animal, la greffe de l’olivier pour l’amélioration de la production d’huile, la caprification d’un arbre méditerranéen, le figuier dans toutes ses variétés.
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