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Le puissant ministre de l'Intérieur d'Arabie saoudite, le prince Nayef ben Abdel Aziz, s'est rapproché du trône du premier exportateur mondial de pétrole avec sa nomination au poste de vice-Premier ministre. Le prince Nayef a été promu vendredi sur ordre de son demi-frère, le roi Abdallah ben Abdel Aziz. Il reste parallèlement à la tête du ministère clé de l'Intérieur, chargé notamment des opérations antiterroristes, qu'il dirige depuis plus de trente ans.
Sa nomination surprise à un poste laissé vacant depuis l'accession au trône d'Abdallah en 2005, place le prince Nayef en troisième position dans la hiérarchie politique après le roi Abdallah et le prince Sultan, premier vice-président du conseil et prince héritier.
Cette annonce ne signifie pas pour autant qu'une succession au trône est imminante, dans la mesure où le roi Abdallah, 85 ans, se trouve en bonne santé pour son age.
Cependant, l'absence du royaume depuis cinq mois du prince Sultan, le frère de Nayef, pour subir deux opérations pour un mal inconnu, a laissé une vacance au sein des instances du pouvoir et entraîné des spéculations sur une éventuelle transition, estiment des analystes à Ryad.
Cette longue absence a notamment empêcher le roi Abdallah de voyager davantage à l'étranger.
"Techniquement, ce n'est pas le Premier ministre qui dirige l'administration, mais le vice-Premier ministre", a indiqué un responsable saoudien qui a requis l'anonymat.
Pour cette raison, cette nomination confirme ce qui se faisait déjà depuis plusieurs mois: le prince Nayef aide à superviser le gouvernement, a-t-il ajouté.
Officiellement, le prince Nayef n'est que l'un des nombreux princes de la famille royale à pouvoir devenir prince héritier.
En 2006, le roi Abdallah a créé un nouveau mécanisme, le Conseil d'allégeance, comprenant 35 princes, pour décider avec le roi de la nomination du prince héritier. Cette instance n'a toutefois pas encore eu l'occasion de se réunir.
Les continuels problèmes de santé du prince Sultan ne sont probablement pas étrangers à cette nouvelle nomination, même si le prince Nayef a répété ces dernières semaines que son frère récupérait et serait bientôt de retour au pays.
Né à Taëf en 1933, le prince Nayef a été nommé gouverneur de Ryad à l'âge de seulement 20 ans.
Il devient vice-ministre de l'Intérieur en 1970 puis ministre en 1975. Depuis, son ministère a notamment été confronté à la montée en puissance d'Al-Qaïda avec ses fortes ramifications en Arabie saoudite avec, depuis 2003, une vague d'attentats meurtriers perpétrés par des extrémistes liés au réseau d'Oussama ben Laden.
Ces dernières années, le ministère a mené une répression dans les milieux islamistes radicaux mais aussi des activistes progressistes, et a été vivement critiqué par les militants des droits de l'homme.
Le prince Nayef est considéré comme beaucoup comme plus conservateur que le roi Abdallah, qui a récemment procédé à un large remaniement ministériel, marqué par l'entrée pour la première fois d'une femme au gouvernement.
Il a notamment affirmé à la presse qu'il ne voyait pas l'intérêt d'élections au Conseil consultatif, dont les 150 membres sont actuellement nommés, ni de la présence de femmes dans cette instance.
Inside the Gulf
Sa nomination surprise à un poste laissé vacant depuis l'accession au trône d'Abdallah en 2005, place le prince Nayef en troisième position dans la hiérarchie politique après le roi Abdallah et le prince Sultan, premier vice-président du conseil et prince héritier.
Cette annonce ne signifie pas pour autant qu'une succession au trône est imminante, dans la mesure où le roi Abdallah, 85 ans, se trouve en bonne santé pour son age.
Cependant, l'absence du royaume depuis cinq mois du prince Sultan, le frère de Nayef, pour subir deux opérations pour un mal inconnu, a laissé une vacance au sein des instances du pouvoir et entraîné des spéculations sur une éventuelle transition, estiment des analystes à Ryad.
Cette longue absence a notamment empêcher le roi Abdallah de voyager davantage à l'étranger.
"Techniquement, ce n'est pas le Premier ministre qui dirige l'administration, mais le vice-Premier ministre", a indiqué un responsable saoudien qui a requis l'anonymat.
Pour cette raison, cette nomination confirme ce qui se faisait déjà depuis plusieurs mois: le prince Nayef aide à superviser le gouvernement, a-t-il ajouté.
Officiellement, le prince Nayef n'est que l'un des nombreux princes de la famille royale à pouvoir devenir prince héritier.
En 2006, le roi Abdallah a créé un nouveau mécanisme, le Conseil d'allégeance, comprenant 35 princes, pour décider avec le roi de la nomination du prince héritier. Cette instance n'a toutefois pas encore eu l'occasion de se réunir.
Les continuels problèmes de santé du prince Sultan ne sont probablement pas étrangers à cette nouvelle nomination, même si le prince Nayef a répété ces dernières semaines que son frère récupérait et serait bientôt de retour au pays.
Né à Taëf en 1933, le prince Nayef a été nommé gouverneur de Ryad à l'âge de seulement 20 ans.
Il devient vice-ministre de l'Intérieur en 1970 puis ministre en 1975. Depuis, son ministère a notamment été confronté à la montée en puissance d'Al-Qaïda avec ses fortes ramifications en Arabie saoudite avec, depuis 2003, une vague d'attentats meurtriers perpétrés par des extrémistes liés au réseau d'Oussama ben Laden.
Ces dernières années, le ministère a mené une répression dans les milieux islamistes radicaux mais aussi des activistes progressistes, et a été vivement critiqué par les militants des droits de l'homme.
Le prince Nayef est considéré comme beaucoup comme plus conservateur que le roi Abdallah, qui a récemment procédé à un large remaniement ministériel, marqué par l'entrée pour la première fois d'une femme au gouvernement.
Il a notamment affirmé à la presse qu'il ne voyait pas l'intérêt d'élections au Conseil consultatif, dont les 150 membres sont actuellement nommés, ni de la présence de femmes dans cette instance.
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