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Élection à l’AIEA : l’Afrique du sud fait barrage au Japon

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  • Élection à l’AIEA : l’Afrique du sud fait barrage au Japon

    Trois tours de scrutin n’ont pas permis de désigner le successeur de Mohamed ElBaradeï au poste de directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

    Le candidat japonais, Yukiya Amano, n’a pas réussi à atteindre la majorité qualifiée des deux tiers. Il a battu à chaque fois son rival sud-africain, Abdul Samad Minty, par 21 voix contre 14, puis 20 voix contre 15 à deux reprises, pendant le vote à huis clos entre membres du conseil des gouverneurs, auquel siègent 35 pays.

    Le conseil des gouverneurs devrait tenter à nouveau, d’ici vendredi, de voter sur le seul nom du candidat arrivé en tête, Amano. Si cela n’aboutit pas, la même procédure sera répétée pour Minty. Si aucun vainqueur n’émerge, de nouveaux candidats pourraient entrer en lice.

    Yukiya Amano, ambassadeur du Japon à l’AIEA, est âgé de 61 ans. Diplomate discret, il est un spécialiste du nucléaire civil et des problèmes de non prolifération. Son adversaire sud-africain, Abdul Samad Minty, âgé de 69 ans, est une personnalité plus charismatique, ancien militant de la lutte contre l’apartheid et négociateur d’accords de désarmement.

    Le candidat japonais est largement soutenu par les pays riches, qui le considèrent comme un bon choix pour "dépolitiser" l’AIEA en concentrant son action sur les dossiers techniques, après ElBaradeï, dont le franc-parler l’avait notamment opposé à l’administration Bush.

    Possibilité d’une troisième voie

    Minty, comme Amano, préconise également une approche équilibrée de l’AIEA mais estime aussi que le poste de directeur général est, par nature, politique car les questions cruciales de l’agence sont politiques. Soutenu principalement par les pays en développement, le candidat sud-africain a insisté sur son expérience de négociateur.

    Si l’élection échoue, le poste pourrait revenir à un candidat de compromis, comme l’avait été ElBaradeï en 1997. Parmi les noms avancés figurent l’Espagnol Luis Echavarri, directeur général de l’Agence de l’OCDE pour l’énergie nucléaire, ou l’Argentin Rogelio Pfirter, le directeur de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

    Après douze ans et trois mandats, Mohamed ElBaradeï, diplomate égyptien, co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2005, quittera ses fonctions en novembre. Il avait annoncé en septembre dernier qu’il ne briguerait pas de quatrième mandat.

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