Le nouveau statut de l'île de Mayotte, appelée à devenir le 101e département français, déplaît aux dirigeants de la Ligue arabe. Les 22 pays membres de l'organisation, dont les îles Comores, ont annoncé, mardi 31 mars, rejeter "l'occupation française" de l'île.
Les dirigeants arabes "demandent à la France de poursuivre le dialogue avec le gouvernement comorien pour parvenir à un règlement qui garantit le retour de l'île Mayotte sous la souveraineté des Comores". Cette position est exprimée dans le texte des résolutions finales adoptées par le 21e sommet arabe tenu, lundi 30 mars, à Doha.
Manifestation contre le référendum sur le statut de Mayotte
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Moroni contre le référendum à Mayotte sur l'évolution de son statut actuel en département français.
Les manifestants ont défilé sous la pluie de la place de l'Indépendance, dans le centre de Moroni, jusqu'à l'ambassade de France où ils ont entonné l'hymne national comorien avant de se disperser dans le calme, selon cette source qui a requis l'anonymat et interrogée à Nairobi.
Un drapeau français a été brûlé durant la manifestation.
L'île française de Mayotte, dans l'océan Indien, votait dimanche pour décider par référendum si elle devait acquérir le statut de département et s'arrimer un peu plus à Paris, la victoire du "oui" paraissant acquise au grand dam des trois autres îles de l'archipel des Comores.
Le gouvernement des Comores, avec le soutien de l'Union africaine (UA), considère cette consultation dans un "territoire occupé" comme "nulle et non avenue". Il a constamment mais vainement demandé à Paris de renoncer à un tel projet, qui éloigne encore plus la perspective d'une "réunification" de l'archipel de l'océan Indien.
Mayotte fait géographiquement partie de l'archipel des Comores (avec Grande-Comore, Anjouan et Mohéli) mais s'en est séparé en 1974, lors d'un référendum où les trois autres îles ont choisi l'indépendance.
Les Mahorais eux ont refusé l'indépendance à 64%, puis à nouveau à 99,4% en 1976.
LEMONDE.FR avec AFP
© Copyright Le Monde
Les dirigeants arabes "demandent à la France de poursuivre le dialogue avec le gouvernement comorien pour parvenir à un règlement qui garantit le retour de l'île Mayotte sous la souveraineté des Comores". Cette position est exprimée dans le texte des résolutions finales adoptées par le 21e sommet arabe tenu, lundi 30 mars, à Doha.
Manifestation contre le référendum sur le statut de Mayotte
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Moroni contre le référendum à Mayotte sur l'évolution de son statut actuel en département français.
Les manifestants ont défilé sous la pluie de la place de l'Indépendance, dans le centre de Moroni, jusqu'à l'ambassade de France où ils ont entonné l'hymne national comorien avant de se disperser dans le calme, selon cette source qui a requis l'anonymat et interrogée à Nairobi.
Un drapeau français a été brûlé durant la manifestation.
L'île française de Mayotte, dans l'océan Indien, votait dimanche pour décider par référendum si elle devait acquérir le statut de département et s'arrimer un peu plus à Paris, la victoire du "oui" paraissant acquise au grand dam des trois autres îles de l'archipel des Comores.
Le gouvernement des Comores, avec le soutien de l'Union africaine (UA), considère cette consultation dans un "territoire occupé" comme "nulle et non avenue". Il a constamment mais vainement demandé à Paris de renoncer à un tel projet, qui éloigne encore plus la perspective d'une "réunification" de l'archipel de l'océan Indien.
Mayotte fait géographiquement partie de l'archipel des Comores (avec Grande-Comore, Anjouan et Mohéli) mais s'en est séparé en 1974, lors d'un référendum où les trois autres îles ont choisi l'indépendance.
Les Mahorais eux ont refusé l'indépendance à 64%, puis à nouveau à 99,4% en 1976.
LEMONDE.FR avec AFP
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