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Maroc: Les accouchement désormais gratuits dans les hôpitaux publics

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  • Maroc: Les accouchement désormais gratuits dans les hôpitaux publics

    Un nouveau pas vient d’être franchi pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Depuis un mois, en effet, le ministère de la santé a instauré la gratuité des accouchements dans toutes les structures sanitaires publiques du pays que sont les hôpitaux provinciaux et préfectoraux ainsi que les maisons d’accouchement. Tous les actes liés à l’accouchement, que ce soit par voie basse ou par césarienne, sont inclus dans cette gratuité. Il est à rappeler que les tarifs appliqués jusqu’alors dans le secteur public étaient de 500DH pour un accouchement normal et 1 200 DH pour une césarienne. Ces prix peuvent être considérés comme modiques. Mais pour un large pan de la population, la charge est telle que beaucoup de femmes choisissaient l’accouchement à domicile en faisant appel, dans le meilleur des cas, à une sage-femme. Un fonds de compensation de 68 MDH a été mis en place par le ministère de la santé pour le financement, au titre de l’année 2009, de cette mesure dont le lancement, qui n’a pas nécessité de phase-test et va inévitablement augmenter l’activité des maternités. Selon le ministère de la santé, les établissements de santé publique effectuent chaque année environ 400 000 accouchements sur les 650 000 qui ont lieu. Près de deux femmes sur trois accouchent en fait dans les hôpitaux publics.

    Pour accompagner la gratuité de l’accouchement, le ministère a parallèlement agi sur les conditions d’accès aux services de santé. Les déficits structurels et organisationnels dont souffrent certaines maternités hospitalières et maisons d’accouchement ont nécessité la mise en place d’un programme de mise à niveau de ces structures. L’accent sera mis sur les maternités en milieu rural et dans les régions enclavées. Ainsi, pour renforcer les kits d’accouchement déjà disponibles dans les structures sanitaires, le ministère procédera à la distribution de trousses complètes de césarienne. Par ailleurs, il s’attaquera à un autre aspect problématique de la prise en charge des femmes enceintes en milieu rural : le transport qui les empêche très souvent d’accéder aux hôpitaux. Des services d’aide médicale urgente (SAMU) obstétricaux seront mis en place pour assurer le transport des mamans et des nouveaux-nés en difficulté vers les hôpitaux. Ce projet qui est en cours de finalisation nécessitera un investissement de l’ordre de 60 MDH.

    Des formations pour les médecins et les sages-femmes
    Toujours pour élargir la couverture médicale, 66 communes urbaines et rurales se verront doter de nouvelles infrastructures d’accouchement équipées pour accueillir les femmes enceintes ainsi que les nouveaux-nés. Les travaux de construction ont été annoncés par la ministre de la santé, début mars. Ils seront entamés incessamment dans les villes de M’rirt, Demnate, Tamesna, Tamansourt, Laâyoune et Imintanoute. Les unités compteront 45 lits chacune. D’autres établissements ouvriront leurs portes dans les prochains jours à Berrechid, Guercif, Oulad Taïma et à Khemis Zemamra.

    Au ministère, on rappelle que 95 établissements d’accouchement ont ouvert leurs portes en 2008. Ils ont été dotés de cadres médicaux et paramédicaux nécessaires. Il est précisé, par ailleurs, que «pour 2009, la majorité des postes budgétaires sera réservée aux régions qui connaissent un manque de cadres».
    L’ensemble de ces investissements visent une amélioration de la couverture médicale afin que le taux de femmes enceintes, aussi bien en milieu rural que dans les villes, bénéficiant d’une consultation prénatale et d’un accouchement en milieu surveillé passe de 80% en 2009 à 90% en 2012. Une performance qui est tout à fait envisageable dans la mesure où, aujourd’hui, tous les centres de santé sont équipés pour réaliser les tests de dépistage systématique des trois premières causes de complication des grossesses que sont l’anémie, l’hypertension artérielle et le diabète.

    L’objectif du ministère de la santé est de ramener le taux de mortalité maternelle de 227 décès pour 100 000 naissances à 50 pour 100 000 en 2012, et de baisser le taux de mortalité infantile de 40 décès pour 1 000 à 15 pour 1 000, à la même échéance. Cela passera, certes, par une amélioration des équipements et infrastructures, mais également et surtout par l’encadrement des gynécologues et des sages-femmes. C’est pourquoi il est prévu une formation en résidanat des médecins en gynéco-obstétrique et en anesthésie réanimation. Les sages-femmes des maisons d’accouchement, quant à elles, suivront un stage annuel d’une semaine dans un hôpital.
    Le ministère prévoit, enfin, des audits annuels de toutes les maternités hospitalières et maisons d’accouchement afin de corriger les éventuelles défaillances.

    La vie economique.

  • #2
    Depuis un mois, en effet, le ministère de la santé a instauré la gratuité des accouchements dans toutes les structures sanitaires publiques du pays que sont les hôpitaux provinciaux et préfectoraux ainsi que les maisons d’accouchement.
    C'est bien !!! Pas trop tôt, mais c'est bien !

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    • #3
      parceque avant ce n'etait pas le cas , public payant ?!!
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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      • #4
        public oui, mais quand même payant à des tarifs très réduits. cela dit, non nuls. Tu as ces prix sur l'article.

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        • #5
          parceque c'était payant? :22:

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          • #6
            la ministre Yasmina Badou est critiqué dans les journaux, mais moi personellement je la trouve brillante et il ne faut pas oublier que c'est juste sa premiére année et ca bouge déja. laisson lui le temps de travailer et je suis certain inchaallah qu'elle fera des miracles.

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            • #7
              c'est pas trés brillant, ca reduirait les recettes des hopitaux déja en mal de sous , j'aurais préféré la gratuité pour une catégorie bien determiné en dessous d'un certain salaire pour les plus pauvres koi.ca aurait était plus intélligent et plus solidaire et surtt viable .

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              • #8
                Maroc: Les accouchement désormais gratuits dans les hôpitaux publics

                ehben la on va voir le service dial "bou blach"
                deja payant les femmes sont mal traiter, beaucoup de décés , gratuit ca va etre comment??

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                • #9
                  Beidawi II,

                  Tu nous apprend des choses. Comment faisaient les femmes pauvres ? Elles accouchaient à la maison ?

                  Il y a du chemin à faire en matière de santé au Maroc.
                  "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                  • #10
                    Tu nous apprend des choses. Comment faisaient les femmes pauvres ? Elles accouchaient à la maison ?
                    Elle ramenait un certificat d'indigence et accouchait gratis. Mais bon ça faisait un souci administratif de plus. Surtout que c est lmqadem qui le délivre...

                    Il y a du chemin à faire en matière de santé au Maroc.
                    Surtout en matière d'accès au soins dans certaines parties du monde rural.

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                    • #11
                      Maroc.
                      Le taux de mortalité maternelle reste quand même élevé 227 pour 100 000 naissances.

                      http://www.rdh50.ma/Fr/images/graphe/g/graph024.gif

                      * Tableau 10 (idh 2007/2008) : donne 230 pour 100 000 naissances vivantes
                      http://hdr.undp.org/en/media/hdr_200...ndictables.pdf

                      *Page 35 du fichier *.pdf / 263 du document.

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                      • #12
                        C'est bien !!! Pas trop tôt, mais c'est bien !

                        Jawzia

                        .................................


                        Ça c'est bien la mentalité d'un assisté.

                        Avec quoi veux tu qu'un hôpital fonctionne ?

                        Le prix à payer dans un hôpital public au Maroc c'est 60 Dhs ( 600 Dinars).

                        C'est pas la ruine pour le citoyen mais cumulé ça permet à l'hôpital de s'autogerer.

                        Voyons maintenant ce qu'il en ait dans la "Suisse" du sieur Jawzia et si c'est ça la gratuité blache!

                        ........................................


                        L’obstétrique en Algérie manque d’infrastructures

                        L’obstétrique, cette partie de la médecine qui s’occupe de la grossesse et de l’accouchement. Une branche à haut risque dont l’exercice nécessite beaucoup de moyens et une expérience du terrain. La force de caractère doit aussi prévaloir.

                        Surcharge et manque d’infrastructures

                        «L’obstétrique est un métier qui n’exclut pas l’accident»,soutient un ancien gynécologue accoucheur d’une clinique d’Alger. Un avis partagé par d’autres proches du domaine qui soutiennent que le risque zéro n’existe pas. Pas seulement en Algérie mais partout ailleurs dans le monde, en Amérique, en Europe… malgré tout le sérieux et l’engagement dont pourrait faire preuve le personnel médical et paramédical. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, les compagnies d’assurance refusent presque d’assurer ceux qui en expriment la demande. Pas un refus direct… mais en exigeant des contributions peu abordables.

                        En Algérie, les conditions d’exercice de ce métier ne sont pas pour encourager l’investissement personnel du médecin et autres membres du staff chargé d’accueillir la femme enceinte pour mettre au monde un bébé. Le manque d’infrastructures d’accueil et de prise en charge des femmes qui accouchent constitue un grand problème.
                        «La demande est très importante par rapport aux infrastructures existantes. Ce qui entraîne forcément la mauvaise prise en charge…» font remarquer deux médecins d’une importante clinique relevant du secteur public, toujours dans la wilaya d’Alger. Et l’un d’eux d’insister : «Tant qu’il y cette surcharge, il ne faut pas s’attendre à de bons résultats, quelle que soit la compétence du corps paramédical.» Certes, si l’on compare avec des situations passées, en allant loin jusqu’aux premières années de l’indépendance du pays en 1962, d’aucuns ne peuvent nier que les choses ont nettement évolué. Les taux de mortalité infantile et maternelle ont diminué… mais ils restent encore élevés. Des régions enregistrent des taux plus élevés que d’autres.
                        L’accouchement, un acte naturel
                        La situation est d’autant plus critique que, dans de nombreux cas, des femmes qui vont accoucher se retrouvent à deux et à trois sur une même table.
                        Parfois, elles sont carrément par terre. C’est le travail à la chaîne dans une usine qui répond peu aux normes. Des cris, des plaintes… sans trouver le soutien psychologique qui serait à même d’atténuer la douleur physique, parfois aussi morale. Médecins et sages-femmes s’efforcent au mieux… mais non sans risques pour la future maman et son bébé. La décision d’accoucher la future maman par voie basse ou par césarienne n’est pas facile. Elle n’est pas, non plus, définitive. Une première décision pourrait être prise puis
                        abandonnée pour céder la place à une autre. Les deux décisions comportent toutes les deux des risques lorsque les conditions d’accouchement ne s’y prêtent pas : mauvaises manœuvres, moment d’inattention, négligence… et erreurs médicales.

                        Ces erreurs médicales qui continuent de faire parler d’elles sans qu’il y ait de données statistiques sur ce phénomène qui, lui aussi, a ses causes et ses bases, et mérite donc d’être abordé sous tous ses angles. Ces erreurs médicales qui endeuillent des familles, déstabilisent des foyers sans que la victime ou ses proches puissent réellement agir de façon à dénoncer le coupable et le punir. Des médecins du secteur public affirment leur préférence pour l’accouchement par voie basse : «L’accouchement est un acte naturel. Pourquoi le dénaturer ? On corrige une pathologie mais pas la nature.»

                        Et ces derniers d’insister au sujet de l’accouchement par césarienne : «L’accouchement par césarienne ne peut s’appliquer que lorsque le risque de l’accouchement par voie basse le nécessite.» Et pourtant ! L’accouchement par césarienne qui est un acte chirurgical très lourd est à la mode.
                        Ses promoteurs l’appellent «accouchement sans douleur». Les cliniques privées le proposent volontiers à 50 000 DA et jusqu’à 70 000 DA. Qui dit mieux ? Revenons au secteur public. Des accidents surviennent lors de l’accouchement, avant ou après (accouchement naturel ou par césarienne), ce n’est un secret pour personne. Des traumatismes du nouveau-né (blessures, fractures et souffrance fœtale) jusqu’à son décès ou le décès de la maman. Un constat fait dans les maternités d’Alger qui ne reçoivent pas seulement les femmes qui résident dans la capitale mais beaucoup d’autres femmes des wilayas de l’intérieur du pays. Beaucoup plus pour les cas de grossesses à haut risque. Le même constat est fait partout ailleurs dans le pays, devrions-nous dire.
                        Le manque de médecins spécialistes dans ces wilayas est un problème de taille. Un autre problème que le ministère de tutelle tarde à résoudre, préférant envoyer dans des régions isolées et sensibles des «internes» dans le cadre d’un service civil d’une à deux années. Des internes manquant d’expérience mais aussi de formation spécialisée.
                        Une formation qu’ils acquièrent sur le tard. A Alger, comme susmentionné, le manque d’infrastructures d’accueil des femmes qui accouchent est un problème à prendre très au sérieux. Il y a des structures assez spacieuses et assez agréables laissées pratiquement à l’abandon ou mal exploitées. Pourquoi ne pas les mettre au service de la santé de la mère et de l’enfant ? Des assiettes de terrain sont dégagées pour d’autres objectifs et d’autres missions, pourquoi ne pas faire de même pour la protection et la promotion de la santé maternelle et infantile ? La construction de nouvelles infrastructures d’accueil s’avère ainsi indispensable pour pouvoir faire face à une demande croissante. Et ce, bien sûr, en augmentant le nombre des médecins, des paramédicaux et autres. Les services du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière doivent se pencher sérieusement sur la question. Eux qui ne cessent de dire leur «engagement» pour le développement de ce domaine particulier de la santé.
                        Le manque de personnel paramédical qualifié est aussi un problème à régler au plus vite.
                        Il n’est pas normal qu’il y ait une pléthore de paramédicaux dans un établissement de santé et que le manque soit flagrant dans
                        un autre, que les paramédicaux soient nombreux dans un laboratoire d’analyses médicales et presque absents dans les services de maternité. La répartition de ces paramédicaux qui, rappelons-le à cette occasion, ne chôment pas –dès qu’ils terminent leurs études, ils sont recrutés- ne semble pas être faite de la bonne façon. L’administration doit agir de façon à assurer la bonne répartition de ce personnel trop demandé.
                        Pour ce qui est des médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique, qui manquent dans les wilayas de l’intérieur, là aussi, des mesures d’urgence s’imposent.
                        Le ministère de tutelle, avec l’appui de tout le gouvernement, doit motiver davantage les spécialistes pour qu’ils s’installent dans ces wilayas qu’ils fuient pour une raison ou une autre. Compter sur les jeunes médecins qui sont en début de carrière n’est pas la bonne solution.
                        Ne faudrait-il pas d’abord les orienter, bien les encadrer, avant de les lancer dans la bataille ?

                        Par la Tribune

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                        • #13
                          Avec quoi veux tu qu'un hôpital fonctionne ?
                          Je ne sais pas. L'argent du TGV, par exemple !!!

                          Le prix à payer dans un hôpital public au Maroc c'est 60 Dhs ( 600 Dinars).
                          Ya weddi, prends au moins la peine de lire le "sujet" avant de nous balancer "Al Khouda".
                          Il est à rappeler que les tarifs appliqués jusqu’alors dans le secteur public étaient de 500DH pour un accouchement normal et 1 200 DH pour une césarienne.
                          C'est presque au niveau du Smig, d'ailleurs (toujours d'après l'article que tu n'as pas lu), elles sont 150.000 à accoucher à la maison (sur les 600.000 accouchements observés).
                          Dernière modification par jawzia, 02 avril 2009, 19h11.

                          Commentaire


                          • #14
                            227 décès c'est enorme!!

                            la gratuité c'ets pour inciter les 150000 femmes qui accouchent à la maison d'aller à l'hopital je suppose?


                            de Combien de sages femmes de gynéco disposent le maroc?





                            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                            Commentaire


                            • #15
                              Je ne sais pas. L'argent du TGV, par exemple !!!

                              Jawzia
                              ...........................

                              Hors sujet !

                              Je t'ai dis que le citoyen doit contribuer pour ne pas avoir des femmes qui accouchent par terre. Reporte toi à l'article de la tribune.

                              ...............................

                              Ya weddi, prends au moins la peine de lire le "sujet" avant de nous balancer "Al Khouda".

                              Toujours hors sujet.

                              Un accouchement comme un traumatisme sont payés 60 dhs dans les hôpitaux publics , on ne paye rien si on est indigent mais si on a des sous ,on paye.
                              C'est comme ça que les choses marchent partout même quand on a des hydrocarbures car il faut apprendre aux gens à ne pas être des assistés.


                              Pour abréger , c'est pas moi qui ironise sur la situation des hôpitaux des autres et leur système alors que chez moi des femmes accouchent à la chaine ,à trois sur une même table ,quand c'est pas à même le sol.

                              La médecine chez moi n'est pas reluisante et je n'ai aucun problème à l'admettre

                              Essaye l'autocritique de temps en temps et c'est pas parce que tu es avant dernier ( malgré les hydrocarbures) que tu dois bomber le torse vis à vis des derniers.

                              Rahimallah mane 3arafa kadrahou.

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