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Carnets de campagne: Touati scanne les banques, Djahid Younsi le chômage
Le candidat du Front national algérien (FNA) à la présidentielle Moussa Touati s’est engagé hier à Tipasa à procéder à une révision du système bancaire en cas de victoire.
«Une révision du mode de gestion du système bancaire s’impose», a estimé M. Touati lors d’un meeting animé au théâtre communal de Bourkika (Tipasa), et au cours duquel il a déploré «les détournements de deniers publics».
Evoquant le volet économique, le candidat du FNA a estimé que l’ouverture de l’économie nationale doit être dans l’intérêt du peuple et du pays, ajoutant : «Nous ne voulons pas d’une ouverture qui appauvrit ou marginalise le peuple.»
«L’Etat se doit de prendre en charge les citoyens pauvres», a-t-il ajouté.
Sur le plan politique, M. Touati a promis de réhabiliter les instances élues, précisant que son parti «ambitionne d’adopter une nouvelle méthodologie de gouvernance».
Cette gouvernance serait «proche de celle en vigueur dans les pays développés où le président, les membres du gouvernement et les présidents de commune ne sont que de simples représentants et des serviteurs du peuple», a-t-il expliqué.
Enfin, M. Touati a appelé les participants et le peuple algérien à participer avec force le jour du scrutin en vue «d’opérer le changement», mettant en garde contre «toute forme de dépassement».
«Nous rejetons la fraude tout comme nos pères ont refusé le colonialisme», a-t-il dit.
De Tadjenant, dans la wilaya de Mila où il se trouvait hier, le candidat du mouvement El-Islah à la prochaine élection présidentielle, M. Mohamed Djahid Younsi, a souligné pour sa part la nécessité de mettre en place une politique économique scientifique, claire et susceptible de résoudre le problème du chômage en Algérie.
Lors d’une rencontre de proximité avec les citoyens de Tadjenant, M. Younsi a indiqué que la question du «chômage ne peut être résolue par le bricolage mais par une politique scientifique claire».
Dans le même cadre, M. Younsi a appelé les jeunes «à disposer de leur avenir et à rompre avec les précédentes politiques inefficaces qui les ont poussés à s’adonner à la toxicomanie, à la criminalité et à l’émigration clandestine». «Le peuple doit s’assumer. S’il veut un avenir meilleur il doit nous aider à opérer le changement», a-t-il ajouté.
«N’attendez pas qu’on vous donne vos droits, il faut les arracher», a-t-il dit en s’adressant aux jeunes. « Se retirer de la scène politique n’est pas la solution pour changer ces politiques inefficaces. Il faut exprimer son opposition sur le terrain pour réaliser le changement», a-t-il insisté.
Le candidat du parti Ahd 54, M. Ali Fawzi Rebaïne, a réaffirmé hier à Jijel que seul le peuple peut décider de la question de l’amnistie générale, notamment les catégories qui ont souffert des affres du terrorisme.
Lors d’un meeting populaire animé au centre culturel de la commune de Chekfa (environ 25 km du chef-lieu de wilaya), M. Rebaïne a souligné que «seul le peuple peut décider d’une réconciliation nationale véritable, notamment les catégories qui ont souffert des affres du terrorisme et qui sont seules habilitées à décider de la question de l’amnistie générale».
Evoquant les fondements d’une véritable réconciliation, M. Rebaïne a mis l’accent sur la nécessité de «ne pas confondre entre les vrais repentis et ceux qui veulent faire de la réconciliation une couverture pour poursuivre leurs crimes».
Dans le même contexte, le candidat du parti Ahd 54 a estimé qu’«il faut une réconciliation différente de celle adoptée actuellement», précisant que «la réconciliation actuelle est utilisée par certaines parties à des fins personnelles». S’agissant de l’institution militaire, M. Rebaïne a révélé qu’il envisage, s’il est élu à la magistrature suprême, la nomination d’un civil à la tête du ministère de la Défense.
Jeune Indépendant
«Une révision du mode de gestion du système bancaire s’impose», a estimé M. Touati lors d’un meeting animé au théâtre communal de Bourkika (Tipasa), et au cours duquel il a déploré «les détournements de deniers publics».
Evoquant le volet économique, le candidat du FNA a estimé que l’ouverture de l’économie nationale doit être dans l’intérêt du peuple et du pays, ajoutant : «Nous ne voulons pas d’une ouverture qui appauvrit ou marginalise le peuple.»
«L’Etat se doit de prendre en charge les citoyens pauvres», a-t-il ajouté.
Sur le plan politique, M. Touati a promis de réhabiliter les instances élues, précisant que son parti «ambitionne d’adopter une nouvelle méthodologie de gouvernance».
Cette gouvernance serait «proche de celle en vigueur dans les pays développés où le président, les membres du gouvernement et les présidents de commune ne sont que de simples représentants et des serviteurs du peuple», a-t-il expliqué.
Enfin, M. Touati a appelé les participants et le peuple algérien à participer avec force le jour du scrutin en vue «d’opérer le changement», mettant en garde contre «toute forme de dépassement».
«Nous rejetons la fraude tout comme nos pères ont refusé le colonialisme», a-t-il dit.
De Tadjenant, dans la wilaya de Mila où il se trouvait hier, le candidat du mouvement El-Islah à la prochaine élection présidentielle, M. Mohamed Djahid Younsi, a souligné pour sa part la nécessité de mettre en place une politique économique scientifique, claire et susceptible de résoudre le problème du chômage en Algérie.
Lors d’une rencontre de proximité avec les citoyens de Tadjenant, M. Younsi a indiqué que la question du «chômage ne peut être résolue par le bricolage mais par une politique scientifique claire».
Dans le même cadre, M. Younsi a appelé les jeunes «à disposer de leur avenir et à rompre avec les précédentes politiques inefficaces qui les ont poussés à s’adonner à la toxicomanie, à la criminalité et à l’émigration clandestine». «Le peuple doit s’assumer. S’il veut un avenir meilleur il doit nous aider à opérer le changement», a-t-il ajouté.
«N’attendez pas qu’on vous donne vos droits, il faut les arracher», a-t-il dit en s’adressant aux jeunes. « Se retirer de la scène politique n’est pas la solution pour changer ces politiques inefficaces. Il faut exprimer son opposition sur le terrain pour réaliser le changement», a-t-il insisté.
Le candidat du parti Ahd 54, M. Ali Fawzi Rebaïne, a réaffirmé hier à Jijel que seul le peuple peut décider de la question de l’amnistie générale, notamment les catégories qui ont souffert des affres du terrorisme.
Lors d’un meeting populaire animé au centre culturel de la commune de Chekfa (environ 25 km du chef-lieu de wilaya), M. Rebaïne a souligné que «seul le peuple peut décider d’une réconciliation nationale véritable, notamment les catégories qui ont souffert des affres du terrorisme et qui sont seules habilitées à décider de la question de l’amnistie générale».
Evoquant les fondements d’une véritable réconciliation, M. Rebaïne a mis l’accent sur la nécessité de «ne pas confondre entre les vrais repentis et ceux qui veulent faire de la réconciliation une couverture pour poursuivre leurs crimes».
Dans le même contexte, le candidat du parti Ahd 54 a estimé qu’«il faut une réconciliation différente de celle adoptée actuellement», précisant que «la réconciliation actuelle est utilisée par certaines parties à des fins personnelles». S’agissant de l’institution militaire, M. Rebaïne a révélé qu’il envisage, s’il est élu à la magistrature suprême, la nomination d’un civil à la tête du ministère de la Défense.
Jeune Indépendant