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Bonjour, les grands maîtres de la musique classique Algéro-andalouse nous ont quitté, espérons que le relai sera assuré par les générations futur et que l’Algérie réussira toujours à imposé sont cachet et sont style dans ce monde malgré les multiples contraintes.
Salim Hilali est né à Bône (Annaba) en Algérie le 30 juillet 1920, d'une modeste famille de boulangers, originaire de Souk Ahras, berceau d'une des plus grandes tribus Chaouia, les Hilali. Très jeune, il quitte ses parents et débarque à Marseille en mars 1934 d'un bateau "moutonnier". Il "monte" à Paris pour l'Exposition universelle de 1937. Il y commence une carrière de chanteur espagnol. C'est sa rencontre avec les chanteurs Bachtarzi Mahieddine et Mohamed Elkamal qui marquera le début d'une carrière fabuleuse de chanteur oriental.
En 1938, il fait la tournée des capitales européennes avec la troupe de Mahieddine et, la même année, il se produit dans un spectacle grandiose dans le plus grand cinéma de Marseille, place du Théâtre. Il ne tarde pas à "monter en flèche". Malgré son amour pour le chant espagnol il est resté très attaché à la musique algérienne et il détiendra le record de la vente des disques en Afrique du Nord.
http://www.elwatan.com/2005-11-02/2005-11-02-29383
http://www.telquel-online.com/191/sujet5.shtml
Sidi H'bibi
http://donmarko99.free.fr/Downloads/.../SidiHbibi.mp3
Mardi matin s’est éteint à Alger Mustapha Skandrani, l’un des plus grands virtuoses du piano algériens. Il sera enterré au cimetière de Sidi M’hamed après la prière du dohr, accompagné par une foule nombreuse composée de parents, d’amis artistes et d’admirateurs.
Né à Alger le 17 novembre 1920, ce grand pianiste a accompagné les plus grands artistes tels que Hadj Mrizek, Hadj M’hamed El Anka, Mahieddine Bachtarzi, Rachid Ksentini, Fadila D’ziria, Abderrahmane Aziz… Bien que footballeur talentueux — à 17 ans, le jeune Mustapha adhère au club de football du Mouloudia d’Alger —, il ne peut se résoudre à abandonner la musique. C’est ainsi que, combinant les deux passions, il joue du piano dans le local du club où plusieurs musiciens faisaient leurs répétitions, comme Mahieddine Lakehal, Mâlem Bouchâra, Hadj Mrizek, etc. C’est à son oncle Habib Skandrani que revient la tâche de le forger et de l’initier. Faisant le tour des instruments traditionnels, telle el kouitra, la mandoline…, Mustapha Skandrani affichera très vite son intérêt pour le piano, un instrument fort peu utilisé par les orchestres andalou ou chaâbi à cette époque, mais ô combien majestueux. Il est alors remarqué par le maître Ahmed Sebti, qui l’engage dans son orchestre en 1938.
La suite...
http://www.lanouvellerepublique.com/...dc=9&refresh=1
Salim Hilali est né à Bône (Annaba) en Algérie le 30 juillet 1920, d'une modeste famille de boulangers, originaire de Souk Ahras, berceau d'une des plus grandes tribus Chaouia, les Hilali. Très jeune, il quitte ses parents et débarque à Marseille en mars 1934 d'un bateau "moutonnier". Il "monte" à Paris pour l'Exposition universelle de 1937. Il y commence une carrière de chanteur espagnol. C'est sa rencontre avec les chanteurs Bachtarzi Mahieddine et Mohamed Elkamal qui marquera le début d'une carrière fabuleuse de chanteur oriental.
En 1938, il fait la tournée des capitales européennes avec la troupe de Mahieddine et, la même année, il se produit dans un spectacle grandiose dans le plus grand cinéma de Marseille, place du Théâtre. Il ne tarde pas à "monter en flèche". Malgré son amour pour le chant espagnol il est resté très attaché à la musique algérienne et il détiendra le record de la vente des disques en Afrique du Nord.
http://www.elwatan.com/2005-11-02/2005-11-02-29383
http://www.telquel-online.com/191/sujet5.shtml
Sidi H'bibi
http://donmarko99.free.fr/Downloads/.../SidiHbibi.mp3
Mardi matin s’est éteint à Alger Mustapha Skandrani, l’un des plus grands virtuoses du piano algériens. Il sera enterré au cimetière de Sidi M’hamed après la prière du dohr, accompagné par une foule nombreuse composée de parents, d’amis artistes et d’admirateurs.
Né à Alger le 17 novembre 1920, ce grand pianiste a accompagné les plus grands artistes tels que Hadj Mrizek, Hadj M’hamed El Anka, Mahieddine Bachtarzi, Rachid Ksentini, Fadila D’ziria, Abderrahmane Aziz… Bien que footballeur talentueux — à 17 ans, le jeune Mustapha adhère au club de football du Mouloudia d’Alger —, il ne peut se résoudre à abandonner la musique. C’est ainsi que, combinant les deux passions, il joue du piano dans le local du club où plusieurs musiciens faisaient leurs répétitions, comme Mahieddine Lakehal, Mâlem Bouchâra, Hadj Mrizek, etc. C’est à son oncle Habib Skandrani que revient la tâche de le forger et de l’initier. Faisant le tour des instruments traditionnels, telle el kouitra, la mandoline…, Mustapha Skandrani affichera très vite son intérêt pour le piano, un instrument fort peu utilisé par les orchestres andalou ou chaâbi à cette époque, mais ô combien majestueux. Il est alors remarqué par le maître Ahmed Sebti, qui l’engage dans son orchestre en 1938.
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