Le FFS descend dans la rue. Son premier secrétaire, Karim Tabou, a animé, jeudi 2 avril, un meeting populaire à Tizi Ouzou en faveur du boycottage de la présidentielle du 9 avril. La rencontre, première du genre depuis le démarrage de la campagne électorale, s'est déroulée, en plein air, sur la voie publique, devant le siège du parti à Tizi Ouzou. L'administration a refusé de mettre une salle à la disposition du parti de Hocine Ait Ahmed, selon le FFS.
Devant une foule nombreuse, Karim Tabou a sévèrement critiqué le bilan des deux mandats du président Bouteflika et dénoncé le « parti pris flagrant » de l'administration en sa faveur. «Boycotter l'élection du 9 avril est un acte révolutionnaire », a lancé M. Tabou qui a critiqué la visite de Bouteflika en Kabylie et sa fausse réconciliation avec la population locale. «Si le président s'est réellement réconcilié avec son peuple, pourquoi a-t-on mobilisé 15.000 policiers pour sa visite à Tizi Ouzou ? ».
M. Tabou a également dénoncé « le chantage social dont est victime la région ». Devant ses partisans et sympathisants, Karim Tabou a reproché aux cinq autres candidats à la présidentielle du 9 avril « de courir derrière l'argent et les dividendes matérielles à tirer de cette mascarade électorale».
Il a enfin dénoncé l'interpellation, ces derniers jours, de plusieurs militants du FFS en campagne contre le vote, à travers le pays. « Cessez vos provocations sinon nous serons encore plus nombreux à se rendre dans vos commissariats », a-t-il dit.
M. Tabou a terminé son meeting en réitérant son appel au boycottage de la présidentielle du 9 avril. La foule a ensuite marché en direction du siège de la wilaya en empruntant le boulevard Houari Boumediene. La marche tolérée par la police présente en force a réuni des milliers de personnes qui ont scandé des slogans hostiles au pouvoir et aux élections présidentielles, avant de se terminer dans le calme.
TSA
Devant une foule nombreuse, Karim Tabou a sévèrement critiqué le bilan des deux mandats du président Bouteflika et dénoncé le « parti pris flagrant » de l'administration en sa faveur. «Boycotter l'élection du 9 avril est un acte révolutionnaire », a lancé M. Tabou qui a critiqué la visite de Bouteflika en Kabylie et sa fausse réconciliation avec la population locale. «Si le président s'est réellement réconcilié avec son peuple, pourquoi a-t-on mobilisé 15.000 policiers pour sa visite à Tizi Ouzou ? ».
M. Tabou a également dénoncé « le chantage social dont est victime la région ». Devant ses partisans et sympathisants, Karim Tabou a reproché aux cinq autres candidats à la présidentielle du 9 avril « de courir derrière l'argent et les dividendes matérielles à tirer de cette mascarade électorale».
Il a enfin dénoncé l'interpellation, ces derniers jours, de plusieurs militants du FFS en campagne contre le vote, à travers le pays. « Cessez vos provocations sinon nous serons encore plus nombreux à se rendre dans vos commissariats », a-t-il dit.
M. Tabou a terminé son meeting en réitérant son appel au boycottage de la présidentielle du 9 avril. La foule a ensuite marché en direction du siège de la wilaya en empruntant le boulevard Houari Boumediene. La marche tolérée par la police présente en force a réuni des milliers de personnes qui ont scandé des slogans hostiles au pouvoir et aux élections présidentielles, avant de se terminer dans le calme.
TSA
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