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Marche pour le boycott à Béjaïa
Marche pour le boycott à Béjaïa
Des milliers de militants et sympathisants du FFS ont marché, en fin de journée de ce jeudi 2 avril, dans les rues de Béjaïa en brandissant des cartons rouges, symbole du rejet de l’élection de la présidentielle chez le parti de Hocine Aït Ahmed.
La manifestation, conduite par Karim Tabbou, le premier secrétaire du parti, et des membres de sa direction, a parcouru les principales rues de la ville aux cris de « Ulach l’vote Ulach » (pas de vote) et de « pouvoir assassin » et a fait une halte de quelques minutes devant le siège de la wilaya. Quelques débordements ont été enregistrés lorsque la procession a longé les deux permanences électorales du candidat Bouteflika. Des manifestants, particulièrement remontés, ont abreuvé leurs occupants de tous les noms d’oiseaux puis ont tenté de prendre d’assaut les locaux n’était l’intervention déterminée des organisateurs. Les affiches du même candidat, placardées sur tout l’itinéraire, n’échapperont cependant pas aux mains vindicatives des manifestants. Karim Tabbou avait vers la fin de l’après midi animé un meeting devant le siège local du parti où il a descendu en flammes l’élection présidentielle, le « pouvoir de Bouteflika » et son ministre de l’Intérieur. La marche de ce jeudi a été voulue par les organisateurs comme un acte de défi à la « répression » et un moyen de réaffirmer la résolution du FFS à mener jusqu’au bout sa campagne pour le boycott.
Par M. S.
Des milliers de militants et sympathisants du FFS ont marché, en fin de journée de ce jeudi 2 avril, dans les rues de Béjaïa en brandissant des cartons rouges, symbole du rejet de l’élection de la présidentielle chez le parti de Hocine Aït Ahmed.
La manifestation, conduite par Karim Tabbou, le premier secrétaire du parti, et des membres de sa direction, a parcouru les principales rues de la ville aux cris de « Ulach l’vote Ulach » (pas de vote) et de « pouvoir assassin » et a fait une halte de quelques minutes devant le siège de la wilaya. Quelques débordements ont été enregistrés lorsque la procession a longé les deux permanences électorales du candidat Bouteflika. Des manifestants, particulièrement remontés, ont abreuvé leurs occupants de tous les noms d’oiseaux puis ont tenté de prendre d’assaut les locaux n’était l’intervention déterminée des organisateurs. Les affiches du même candidat, placardées sur tout l’itinéraire, n’échapperont cependant pas aux mains vindicatives des manifestants. Karim Tabbou avait vers la fin de l’après midi animé un meeting devant le siège local du parti où il a descendu en flammes l’élection présidentielle, le « pouvoir de Bouteflika » et son ministre de l’Intérieur. La marche de ce jeudi a été voulue par les organisateurs comme un acte de défi à la « répression » et un moyen de réaffirmer la résolution du FFS à mener jusqu’au bout sa campagne pour le boycott.
Par M. S.