Sur le dossier du Sahara occidental, la France est engagée dans un exercice délicat. Comment maintenir un certain équilibre entre Rabat et Alger, tout en soutenant le plan marocain d’autonomie interne ?
Vous avez raison, ce n’est pas simple. Et c’est vrai, la France comme le Conseil de sécurité jugent « intéressante » la proposition marocaine. Elle mérite d’être discutée sérieusement avec le Polisario et l’Algérie. Mais, là aussi, vous me ferez crédit de savoir de quoi je parle. J’ai été l’un des tout premiers médecins auprès du Polisario, en 1975-1976. Les camps de Tindouf, je les ai connus. Et je me suis rapidement rendu compte du côté bloqué de cette histoire.
Vous êtes contre le référendum d’autodétermination ?
Je constate que jusqu’ici le référendum n’a pas marché. Tout ce que la France souhaite, c’est que la médiation menée par les Nations unies aille à son terme, qu’il y ait enfin un accord entre le Maroc et l’Algérie et que ce dossier cesse d’empoisonner leurs relations. Et tout ce que je souhaite, c’est que nos rapports avec ces deux grands pays soient sereins. Même si je sais, pour l’avoir vécue, tout comme le président Bouteflika, à quel point la guerre d’Algérie est encore inscrite dans nos mémoires.
source : nawaat
Vous avez raison, ce n’est pas simple. Et c’est vrai, la France comme le Conseil de sécurité jugent « intéressante » la proposition marocaine. Elle mérite d’être discutée sérieusement avec le Polisario et l’Algérie. Mais, là aussi, vous me ferez crédit de savoir de quoi je parle. J’ai été l’un des tout premiers médecins auprès du Polisario, en 1975-1976. Les camps de Tindouf, je les ai connus. Et je me suis rapidement rendu compte du côté bloqué de cette histoire.
Vous êtes contre le référendum d’autodétermination ?
Je constate que jusqu’ici le référendum n’a pas marché. Tout ce que la France souhaite, c’est que la médiation menée par les Nations unies aille à son terme, qu’il y ait enfin un accord entre le Maroc et l’Algérie et que ce dossier cesse d’empoisonner leurs relations. Et tout ce que je souhaite, c’est que nos rapports avec ces deux grands pays soient sereins. Même si je sais, pour l’avoir vécue, tout comme le président Bouteflika, à quel point la guerre d’Algérie est encore inscrite dans nos mémoires.
source : nawaat
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