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Les crises du « cœur battant »

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  • Les crises du « cœur battant »

    Simple avis Les crises du « cœur battant »

    Ce qui s’est passé, hier, dans les rues de Tizi-Ouzou et de Bejaia était imprévu. Les citoyens ont massivement répondu à l’appel du FFS. Ils sont sortis dans des marches spontanées qui ont entièrement renversé la situation. Ils ont scandé des slogans contre le pouvoir, après que les animateurs de la campagne, visant à convaincre les habitants de cette région à aller voter jeudi, sont passés par là.
    Le message a été clair : vous les gouvernants, vous êtes venus mendier les voix puisque vous êtes dans l’embarras de votre choix, effrayés par le boycott des élections, vous avez tenté de nous persuader par les grands projets et les promesses imaginaires qui sont tissés par votre imagination dans les occasions électorales pour qu’ils se dissipent dès le lendemain.
    Vous avez tenté par votre visite de cette région convaincre, les autres régions qui souffrent de la pauvreté et de la privation, du chômage et du je-m’en-foutisme des responsables, de la faim et du désespoir, de la folie et du suicide, de voter puisque notre participation a plus qu’une signification…cependant, nous n’allons pas voter puisque vous le demandez.
    Cela ne signifie pas que nous sommes des partisans du FFS étant donné que nous avons répondu immédiatement à l’appel, ni des partisans du RCD en étant épris de pessimisme, mais parce que le FFS, comme les autres, nous a donné l’occasion pour exprimer notre position de haute voix par cette occasion. Nous somme donc sortis exprimer une conviction que nous partageons avec plusieurs citoyens dans d’autres régions de notre pays. Nous avons tous entendu les battements du cœur de l’Algérie et nous avons ressenti la chair de poule qui a envahi nos sentiments et nous avons confirmé que les battements de cœur sont dramatiques pour le groupe national. La manifestation d’hier exprime une sensation générale qui nous envahit et nous secoue et nous alerte d’une politique de la fuite en avant, étant donné que rien ne justifie la venue des animateurs des rassemblements pour s’absenter juste après la campagne.
    Le cœur battant a eu donc très mal pour les danses électorales. Il exprime aujourd’hui son insatisfaction des méthodes archaïques, des paroles que personne ne croit, puisque le citoyen algérien est sensible de nature, il pleur et se révolte si le discours s’avère vrais, il est touché et il exprime sa sympathie à celui avec qui il communique avec son cœur, il s’éloigne de tous ceux dont il ressent l’hypocrisie.
    Ce sont les parties de cette lettre que les habitants de la Kabylie ont adressée aux autorités à la place des autres régions de l’Algérie, qui demande une lecture attentive des gouvernants avant qu’il ne soit trop tard.
    Le mérite revient au parti de l’opposition qui possède des bases considérables dans la région. Cependant, on ne peut pas ignorer ce grand public qui est sorti dans la rue comme on a ignoré le message des législatives, lorsque nous l’avions déchiré et estimé qu’il ne porte pas de significations politiques, ou plutôt c’est comme ça qu’ils ont dit. Qu’auront-ils à dire en cas de boycott massif des présidentielles ? ce scénario que personne ne veut imaginer. el khabar

  • #2
    Le processus démocratique en Algérie est en train de forger un nouveau concept : "Le Boycott utile".

    Si tu permets carlos, je vais reposter cet article dans sa langue originale. Je le trouve lourd de sens en langue arabe.

    -------------------

    نوبات ''القلب النابض''
    لم يكن متوقعا ما حدث أمس في شوارع تيزي وزو وبجاية. لقد هبوا خفافا وثقالا استجابة لنداء القوى الاشتراكية. خرجوا في مسيرة غيرت رأسا على عقب فحوى المسلمات. خرجوا بشعارات منتقدة للسلطة بعدما مر من هنا منشطو الحملة لإقناع المنطقة بالذهاب إلى صناديق الاقتراع يوم الخميس المقبل.
    الرسالة كانت واضحة: أنتم يا معشر الحكام جئتم تشحذون الأصوات لأنكم في حيرة من أمركم، لأن مقاطعة الانتخابات التشريعية أرعبتكم، فحاولتم إيهامنا بالمشاريع الضخمة والوعود الخيالية التي ينسجها خيالكم في المناسبات الانتخابية لتتبخر مع طلوع الفجر.
    حاولتم من خلالنا - بتوافدكم على المنطقة - إقناع المناطق الأخرى، التي تعاني من الفقر والحرمان والبطالة ولامبالاة المسؤولين والجوع واليأس والجنون والانتحار، بالتصويت لأن مشاركتنا لها أكثـر من دلالة... لكننا لن نصوت لأنكم تطلبون مشاركتنا.
    ذلك لا يعني أننا أفافاسيون مائة بالمائة باستجابتنا الفورية للنداء، ولا أرسيديون إذا حملنا الشؤم على وجهنا، بل لأن الأفافاس - كما قد يفعل غيره - أعطانا الفرصة للتعبير عن موقفنا بصوت مرتفع بهذه المناسبة. فخرجنا نعبر عن قناعة نتقاسمها مع مواطنين كثيرين في مناطق أخرى من الوطن.
    سمعنا جميعا دقات ''القلب النابض'' للجزائر. وتحسسنا للرعشة التي حركت عواطفنا. وتأكدنا جميعا أن نوبات القلب مأساوية على المجموعة الوطنية. فتظاهرة أمس معبرة عن إحساس عام، يراودنا ويهزنا ذات الشمال وذات اليمين، بمثابة إنذار لسياسة الهروب إلى الأمام، كون لا شيء يبرر توافد محركي التجمعات ليتغيبوا دهرا بعد نهاية الحملة.
    القلب النابض تألم إذن كثيرا للخزعبلات والشطحات الانتخابية، فهو يعبر اليوم عن عدم رضاه بالأساليب البالية، بالكلام الذي لا يصدقه أحد، لأن المواطن الجزائري حساس في طبعه. يبكي ويثور إذا كان الخطاب صادقا، ويتأثـر ويؤازر من يحاوره بقلبه، ويشمئز قلبه ويبتعد كل البعد عمن ينافقه.
    هذه عناصر الرسالة المختصرة التي وجهها سكان منطقة القبائل إلى السلطات بجميع فصائلها، نيابة عن الجهات الأخرى من الوطن والتي قد تستدعي قراءة متأنية من الحكام قبل فوات الأوان.
    قد يعود الفضل في ذلك للحزب المعارض الذي يمتلك قواعد معتبرة في المنطقة. لكن الخروج بهذا الحجم إلى الشارع لا يمكن تجاهله، كما تجاهلنا رسالة التشريعيات، عندما مزقناها وقلنا إنها لا تحمل دلالات سياسية. أو هكذا قالوا. وماذا عساهم يقولون في حالة المقاطعة الشاملة للرئاسيات؟ ذلك السيناريو الذي لا يريد أن يفكر فيه أحد.



    عبد القادر حريشان
    Dernière modification par elfamilia, 03 avril 2009, 01h21.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

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    • #3
      Inchallah les autres citoyens emboiteront le pas.

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      • #4
        Le FFS brise l’écran de la peur et l’Algérie retrouve un peu de son âme

        Le FFS brise l’écran de la peur et l’Algérie retrouve un peu de son âme


        Par m.a boumendil , le 03/04/2009 | réactions : 0

        Il y a belle lurette que la capitale du Djurdjura n'a connu tel évènement. Après le passage du président candidat la semaine dernière à Tizi Ouzou, qui s'est transformée en ville garnison pour l'occasion, passage salué comme un « grand succès » par les partisans de Bouteflika qui ont décrété la « pacification » de cette région réputée frondeuse et rebelle, la sortie publique du Front des forces socialistes, réussie malgré son interdiction par les autorités, restera l'évènement marquant de cette campagne électorale à sens unique.

        Cela fait de nombreuses années que les rues de la ville des genêts n'ont connu telle manifestation, marquée par une participation citoyenne plus qu'honorable au vu du contexte, et entièrement vouée à l'opposition pacifique à un régime de plus en plus omnipotent. C'est un fait majeur du point de vue psychologique et symbolique. Le FFS a brisé l'écran de la peur et a rendu à Tizi Ouzou un peu de son âme.

        Depuis trop longtemps, la rue kabyle a été livrée soit à des mouvements violents dont les desseins ne sont pas toujours ceux qu'ils prétendent, soit à une minorité ralliée au pouvoir et bénéficiant du soutien multiforme de l'Administration. L'opposition politique légale, pacifique par essence, a régulièrement été empêchée de s'exprimer, l'état d'urgence instauré depuis près de deux décennies servant de prétexte à l'étouffement de toute voix discordante.

        Tant que des hommes et des femmes à la conviction démocratique bien ancrée oseront braver l'interdit, en toute responsabilité et au nom de la liberté, tout espoir de voir l'Algérie redresser la tête et accéder au statut de véritable république peuplée de citoyens et non de sujets n'est pas perdu. En effet, ce qui vaut pour Tizi Ouzou vaut pour le reste de l'Algérie. Et les manifestations publiques programmées dans plusieurs régions par le FFS devraient redonner espoir et courage à tous ceux qui croient encore en un avenir démocratique possible.

        Le chemin est sans doute long et semé d'embûches, l'adversité est redoutable par sa puissance et ses moyens, mais les causes justes finissent par triompher un jour ou l'autre, pour peu que ceux qui les portent ne renoncent pas. Monsieur Aït Ahmed en sait quelque chose, lui qui a été parmi les premiers à braver une force coloniale aussi redoutable qu'impitoyable.

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        • #5
          Karim Tabbou fustige Bouteflika

          Karim Tabbou fustige Bouteflika
          « Quand un chef de l’état déclare qu’il s’est réconcilié avec son peuple, il ne se fait pas escorter par toute une armée pour se rendre en kabylie.


          Quand on est chez soit, on ne mobilise pas des dizaine de milliers de policiers pour visiter Tizi Ouzou », a déclaré, d’emblée, jeudi, karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, lors d’un meeting qu’il a animé devant le siège de la section communale de son parti à Tizi Ouzou.
          « Bouteflika a oublié que Guermah Massinissa a été tué dans les locaux de la gendarmerie à Beni Douala et a oublié aussi que son ministre de l’intérieur, Yazid Zerhouni a traité ce jeune de voyou », a-t-il dit pour répondre au président candidat qui avait, pour rappel, déclaré : « Je ne sait pas qui était à l’origine des événements de Kabylie en 2001 ».
          L’orateur était virulent, dans son réquisitoire, à l’égard des partisans de Bouteflika en Kabylie qu’il a qualifié de tous les mots. « L’élection présidentielle du 9 avril prochain a séparé le camp des hommes et celui des lâches qui veulent acheter des voix avec l’argent du contribuable. C’est l’argent du peuple qui est entrain d’être utilisé dans cette mascarade electorale », a-t-il martelé tout en s’attaquant, sans ambages, au directeur de campagne de Bouteflika dans la wilaya de Tizi Ouzou.
          « Nous n’acceptons jamais le chantage économique et social que fait Bouteflika pour la Kabylie. », a-t-il laissé entendre devant une foule nombreuse qui répliquait par des applaudissements. Par ailleurs, le numéro deux de la formation de Hocine Ait Ahmed a estimé que « Le pouvoir vient d’adopter une nouvelle forme des élections. Il a, d’ailleurs, ramené des candidats qui ne se retirent jamais », a-t-il insisté.
          Notons, enfin, que les militants du FFS ont improvisé une marche vers la maison de la culture. Les marcheurs, à leur tête Karim Tabbou, ont scandé, tout le long de l’itinéraire, des slogans hostiles au pouvoir.



          Par Hafid Azzouzi

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