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Les jours qui passent

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  • Les jours qui passent

    Les jours qui passent


    Laissez donc les jours passer
    Ils ne font que passer...

    Sur les tables de ma maison
    Sont disposés
    Des souvenirs poussiéreux
    Une photo de moi étant heureux
    Un revolver
    Une balle ou deux...
    Je suis tellement triste

    Laissez donc les jours passer
    Ils ne font que passer...

    Sur mes nuages se dessinent les images
    Grotesques d'un retour de voyage
    Entre l'Afrique et mon manque d'amour
    Le ciel a pourtant plus de raisons que moi
    D'être heureux...
    Je souffre de n'être le ciel
    Ou un oiseau éternel
    Pour voler...

    Laissez donc les jours passer
    Ils ne font que passer...

    Dans mon corps...
    Comme des démangeaisons
    L'encre jaillit de mes os
    Mes terminaisons nerveuses en forme hideuse
    S'agrippent au temps perdu
    Mes larmes tombent
    En souvenirs des amours déchus
    Je suis seul...

    Laissez donc les jours passer
    Ils ne font que passer...

    A Paris, les musiciens ne jouent plus
    Mon visage crispé fige leurs âmes
    Le jazz n'existe plus
    Les rues bleues de Paris
    Sont brunes amères
    Mon regard les désespère
    Je les hais
    Tous...

    Laissez donc les jours passer
    Ils ne font que passer...

    Qu'avez-vous tous à ne pas vouloir
    Laisser les jours passer
    Serait-ce ce trop plein d'espoir
    Qui vous fait croire
    A demain ?
    Moi l'espoir m'a dit :
    "A demain !"
    Et n'est pas venu
    Pourquoi ?

    Laissez donc les jours passer
    Ils ne font que passer...

    Mon ombre malade
    Ne me suis plus à la trace
    Mon ombre se cache derrière les ombres
    Des amours fatals
    Les amoureux font l'amour
    Mais leurs ombres se haïssent
    Mon ombre me glace
    J'ai froid...

    Laissez donc les jours passer
    Ils ne font que passer...

    Mon destin explore
    Les couloirs brumeux d'autres lendemains
    M'apporte en cadeaux
    Des sourires fabriqués
    Par le souvenir d'une jolie femme
    Que j'ai tant aimé.
    Elle me manque
    Tant...

    Laissez donc les jours passer
    A vous ils ne vous ont rien fait
    Laisser donc passer
    Ils finiront bien par m'oublier
    Laissez donc les jours passer
    Laissez-les...
    Partir...

    Chaarar,
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    Bonjour Chaarar,
    magnifique poême,très triste et émouvant
    Les jours passent mais ce n'est pas eux qui te feront avancer, se rattacher au passé et aux souvenirs te feront stagner...faire le deuil et se construire un avenir ou la joie et bonheur on leurs place...
    je te souhaite bon courage et inchallah de meilleures jours viendront.
    Désormais je compte les jours...pour te retrouver mon amour...

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    • #3
      Rraaaa ! on aurait aimé que ce déluge de mots n'en finisse plus....

      Sublime!
      Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
      .................................................. .................................
      Llah yerhmek notre rico.

      Commentaire


      • #4
        Arimas,

        Tes encouragements savent me touché, et j'espere que tes voeux me serotn salutaire, a défaut de cela leur simple lecture me fait beaucoup de bien

        La revanche,

        Je t'assure que je ne cesse que ce déluge de maux ai une fin... Merci ton passage prouve que tu a du plaisir a lire cela, ma mission est donc accompli
        Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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        • #5
          Laissez donc les jours passer...ils ne font que passer

          J'ai beaucoup apprécié ce poême, oui faut laissez les jours passer.......merci de le partager Chaarar

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          • #6
            Je perçois dans ton texte un certain déchirement intérieur . Bravo, c'est joliment mais tristement déclaré, Chaarar.
            Laissez donc les jours passer...ils ne font que passer
            Les années de la vie se vident une à une comme les grains d’un chapelet et on ne constate la splendeur d’un voyage que lorsqu’il touche à sa fin, la saveur de l’eau que lorsquel la jarre est vide, la valeur de la santé que lorsqu’on la perd.
            La beauté d’un paysage vu du sommet de la montagne n’a de signification que lorsqu’on descend de cette éminence et que l’on se retrouve à son pied.
            La vie n’apparaît belle que lorsqu’on s’apprête à la quitter…
            Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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