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Trafic de champignons dans la forêt algérienne

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  • Trafic de champignons dans la forêt algérienne

    La forêt est orpheline ». « El Watan » s'interroge sur l'industrie forestière, « ce gisement inexploité ». Selon le quotidien algérien, les surfaces forestières de Constantine recèlent une inestimable richesse. Une richesse qui a été « malheureusement abandonnée à l'exploitation mercantile des braconniers et des cueilleurs clandestins ». Ce sont ainsi des centaines de sangliers qui sont abattus chaque année pour empêcher leur prolifération dans les zones de culture.

    Le journal a découvert également que d'importantes quantités de pignons - les graines du pin parasol - sont prélevées pour être ensuite « acheminées clandestinement vers la Tunisie » où ils sont utilisés dans l'industrie pâtissière. Mais ce n'est pas tout. Des tonnes de champignons, parfois vénéneux, sont cueillis « par des cercles opaques qui recourent aux services d'enfants innocents ». Pour le journal, une petite dose de pragmatisme permettrait une exploitation plus rationnelle de ses ressources. Ce qui permettrait à l'Algérie d'avoir des recettes à côté de celles tirées des hydrocarbures.

    Et pourquoi, se demande le quotidien, l'Algérie n'exporterai-elle pas de la viande de sanglier ? Ou encore pourquoi Alger ne réglementerait-il pas la cueillette des pignons et la culture des champignons ? Pour la seule région de Constantine (Est), il existe une vingtaine de petits ensembles forestiers. Mais, attention, tout n'est pas libre. Même si la réglementation est inexistante, cela n'empêche pas les gardes forestiers de saisir les pignons lorsque les cueilleurs sont pris en flagrant délit et d'en envoyer dans les pépinières du Conservatoire des forêts.

    © Copyright Les Echos
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