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Bouteflika: Bain de foule et spectacle artistique à Constantine
Jamais, de mémoire de Constantinois, la ville des ponts n'a vécu des moments aussi intenses et aussi délirants, qu'en cette journée du jeudi 02 avril 2009.
Dès 09 heures du matin, des cortèges incessants de voitures et de bus sillonnaient les rues, et bien malin celui qui arrivera à se faufiler en voiture au milieu de cette cohue indescriptible pour se diriger vers les faubourgs, le centre-ville étant quasiment fermé à la circulation. «Même au plus fort des kermesses, nous n'avons jamais vu autant de monde et de véhicules », dit-on. D'ailleurs, cela a commencé la veille, vers 18 heures. Selon des témoins oculaires, près d'une centaine de voitures surchargées de personnes brandissant des drapeaux et sur lesquelles étaient collés des portraits du président-candidat défilaient à travers la ville dans un tintamarre de klaxons et de chants patriotiques diffusés par des mégaphones. Cette manifestation a duré jusque tard dans la soirée. Le lendemain matin, les citoyens ont assisté à une arrivée massive de bus chargés à refus circulant dans les mêmes conditions et qui convergeaient vers le centre-ville où débarquaient des centaines de passagers venus des villes limitrophes. Cet incroyable mouvement de foule et de véhicules a pour ainsi dire paralysé le centre-ville, où d'importants barrages de police canalisaient et filtraient les piétons, et où il a été remarqué une jeunesse exubérante qui, à l'évidence, voulait profiter de cette journée pour faire la fête. Le centre-ville et particulièrement les places de la Révolution et du 1er Novembre, décorées de drapeaux, de ballons et de banderoles et sur les murs desquelles ont été collés la veille des centaines de portraits du président-candidat, étaient noires de monde. D'ailleurs, cet air de fête a été une occasion inespérée pour toute une variété de vendeurs à la sauvette de s'adonner en toute impunité à leur commerce, ceci en occupant les rues du centre. C'est vers quatorze heures, sous les acclamations délirantes de la foule, des youyous qui fusaient de partout, avec des troupes folkloriques qui bordaient l'itinéraire, que le président-candidat a fait son apparition depuis la Place de la Pyramide au Coudiat et qui s'est dirigé à pieds vers le théâtre municipal en traversant la rue Abane Ramdane, la Place de la Révolution et les allées Benboulaïd, avec bien sûr, l'inévitable bain de foule. Le président de la République a assisté à un spectacle artistique donné en son honneur en présence de nombreuses personnalités, à leur tête, Hadj Tahar Fergani. Le chanteur Salim Fergani, la troupe des Aïssaoua et la chorale du Conservatoire de la commune de Constantine, ainsi qu'un jeune chanteur de musique rap ont gratifié le public présent d'un spectacle avec une touche de musique jazz.
A la fin du spectacle, le candidat est monté sur la scène pour saluer l'ensemble des chanteurs et des artistes qui lui ont offert, à leur tour, une médaille.
Le Quotidien d'Oran
Dès 09 heures du matin, des cortèges incessants de voitures et de bus sillonnaient les rues, et bien malin celui qui arrivera à se faufiler en voiture au milieu de cette cohue indescriptible pour se diriger vers les faubourgs, le centre-ville étant quasiment fermé à la circulation. «Même au plus fort des kermesses, nous n'avons jamais vu autant de monde et de véhicules », dit-on. D'ailleurs, cela a commencé la veille, vers 18 heures. Selon des témoins oculaires, près d'une centaine de voitures surchargées de personnes brandissant des drapeaux et sur lesquelles étaient collés des portraits du président-candidat défilaient à travers la ville dans un tintamarre de klaxons et de chants patriotiques diffusés par des mégaphones. Cette manifestation a duré jusque tard dans la soirée. Le lendemain matin, les citoyens ont assisté à une arrivée massive de bus chargés à refus circulant dans les mêmes conditions et qui convergeaient vers le centre-ville où débarquaient des centaines de passagers venus des villes limitrophes. Cet incroyable mouvement de foule et de véhicules a pour ainsi dire paralysé le centre-ville, où d'importants barrages de police canalisaient et filtraient les piétons, et où il a été remarqué une jeunesse exubérante qui, à l'évidence, voulait profiter de cette journée pour faire la fête. Le centre-ville et particulièrement les places de la Révolution et du 1er Novembre, décorées de drapeaux, de ballons et de banderoles et sur les murs desquelles ont été collés la veille des centaines de portraits du président-candidat, étaient noires de monde. D'ailleurs, cet air de fête a été une occasion inespérée pour toute une variété de vendeurs à la sauvette de s'adonner en toute impunité à leur commerce, ceci en occupant les rues du centre. C'est vers quatorze heures, sous les acclamations délirantes de la foule, des youyous qui fusaient de partout, avec des troupes folkloriques qui bordaient l'itinéraire, que le président-candidat a fait son apparition depuis la Place de la Pyramide au Coudiat et qui s'est dirigé à pieds vers le théâtre municipal en traversant la rue Abane Ramdane, la Place de la Révolution et les allées Benboulaïd, avec bien sûr, l'inévitable bain de foule. Le président de la République a assisté à un spectacle artistique donné en son honneur en présence de nombreuses personnalités, à leur tête, Hadj Tahar Fergani. Le chanteur Salim Fergani, la troupe des Aïssaoua et la chorale du Conservatoire de la commune de Constantine, ainsi qu'un jeune chanteur de musique rap ont gratifié le public présent d'un spectacle avec une touche de musique jazz.
A la fin du spectacle, le candidat est monté sur la scène pour saluer l'ensemble des chanteurs et des artistes qui lui ont offert, à leur tour, une médaille.
Le Quotidien d'Oran
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