Il annonce trois marches à Alger : Said Sadi demande à Bouteflika de rentrer chez lui
Le RCD durcit le ton à l'égard du président Bouteflika et de ses partisans. Samedi matin, au cours d'une conférence de presse à Alger, Saïd Sadi a utilisé des mots particulièrement durs pour fustiger les méthodes de « voyous» et « d'escroc » utilisées, selon lui, par le président sortant pour se maintenir au pouvoir. Dans la ligne de mire des critiques du président du RCD : la révision de la Constitution, la gestion des ressources financières du pays, l'utilisation des symboles de la révolution dans la campagne électorale de Bouteflika...
Saïd Sadi a refusé de répondre aux critiques après la décision du parti de remplacer l'emblème national par un drapeau noir sur le bâtiment de son siège pour faire du 9 avril une journée de « deuil ». Plusieurs partis politiques, dont ceux de l'Alliance présidentielle, des associations proches du pouvoir, l'UGTA et même la Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle ont vivement réagi ce weekend à cette initiative du RCD. Mais, pour M. Sadi, les partisans du président Bouteflika utilisent les symboles et les héros de la révolution algérienne dans la campagne électorale. « Fallait-il que vous soyez à ce point paniqué pour abuser des martyrs de l'indépendance que vous réduisez à des gadgets décorant le fond de vos affiches pour vous mettre en valeur? » , a-t-il dit. Said Sadi portait un brassard noir autour du bras, en signe de deuil.
Au cours de sa conférence de presse, Saïd Sadi a vivement critiqué la gestion du président Bouteflika, évoquant des méthodes de « voyous» et « d'escroc » et une opacité dans la gestion des ressources financières du pays. Il a demandé au président Bouteflika de « rentrer chez lui ». « Si vous essayiez d'être lucide en déclarant que vous vous retirez de cette supercherie parce que vous avez compris que le peuple algérien n'a plus peur, qu'il a le droit de choisir librement ses représentants (...) », selon le texte d'une lettre adressé par M. Sadi au président Bouteflika dont le contenu a été lu au cours de la conférence de presse. Le Docteur Sadi a également qualifié Ahmed Ouyahia de « Premier ministre jetable ».
Dans ce contexte, le président du RCD a annoncé l'organisation par son parti de trois marches populaires à Alger pour appeler à les Algériens à boycotter la présidentielle du 9 avril. La première est prévue aujourd'hui à 15H30 à El Biar, sur les hauteurs de la capitale. Les deux autres devraient voir lieu le dimanche à la rue Didouche Mourad à Alger et lundi à Bab El Oued, ancien fief du FIS. Aucune de ces trois manifestations n'a obtenu une autorisation officielle. Leur annonce marque un début d'un bras de fer entre le RCD et le pouvoir.
TSA
Le RCD durcit le ton à l'égard du président Bouteflika et de ses partisans. Samedi matin, au cours d'une conférence de presse à Alger, Saïd Sadi a utilisé des mots particulièrement durs pour fustiger les méthodes de « voyous» et « d'escroc » utilisées, selon lui, par le président sortant pour se maintenir au pouvoir. Dans la ligne de mire des critiques du président du RCD : la révision de la Constitution, la gestion des ressources financières du pays, l'utilisation des symboles de la révolution dans la campagne électorale de Bouteflika...
Saïd Sadi a refusé de répondre aux critiques après la décision du parti de remplacer l'emblème national par un drapeau noir sur le bâtiment de son siège pour faire du 9 avril une journée de « deuil ». Plusieurs partis politiques, dont ceux de l'Alliance présidentielle, des associations proches du pouvoir, l'UGTA et même la Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle ont vivement réagi ce weekend à cette initiative du RCD. Mais, pour M. Sadi, les partisans du président Bouteflika utilisent les symboles et les héros de la révolution algérienne dans la campagne électorale. « Fallait-il que vous soyez à ce point paniqué pour abuser des martyrs de l'indépendance que vous réduisez à des gadgets décorant le fond de vos affiches pour vous mettre en valeur? » , a-t-il dit. Said Sadi portait un brassard noir autour du bras, en signe de deuil.
Au cours de sa conférence de presse, Saïd Sadi a vivement critiqué la gestion du président Bouteflika, évoquant des méthodes de « voyous» et « d'escroc » et une opacité dans la gestion des ressources financières du pays. Il a demandé au président Bouteflika de « rentrer chez lui ». « Si vous essayiez d'être lucide en déclarant que vous vous retirez de cette supercherie parce que vous avez compris que le peuple algérien n'a plus peur, qu'il a le droit de choisir librement ses représentants (...) », selon le texte d'une lettre adressé par M. Sadi au président Bouteflika dont le contenu a été lu au cours de la conférence de presse. Le Docteur Sadi a également qualifié Ahmed Ouyahia de « Premier ministre jetable ».
Dans ce contexte, le président du RCD a annoncé l'organisation par son parti de trois marches populaires à Alger pour appeler à les Algériens à boycotter la présidentielle du 9 avril. La première est prévue aujourd'hui à 15H30 à El Biar, sur les hauteurs de la capitale. Les deux autres devraient voir lieu le dimanche à la rue Didouche Mourad à Alger et lundi à Bab El Oued, ancien fief du FIS. Aucune de ces trois manifestations n'a obtenu une autorisation officielle. Leur annonce marque un début d'un bras de fer entre le RCD et le pouvoir.
TSA
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