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ECONOMIE Maroc-USA : Les effets de l’ALE sont là !
* Les investissements américains ont quadruplé de 2000 à 2008 faisant ressentir les premiers effets de l’ALE.
* Si le commerce bilatéral a progressé de 20 %, soit un total de 2,1 milliards de dollars, il reste toujours en faveur des USA.
La Chambre de commerce américaine au Maroc a organisé une table-ronde sur l’investissement du pays de l’oncle Sam au Maroc. L’occasion de s’arrêter sur l’évolution de ces investissements depuis la conclusion d’un accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique. Ces investissements, qui étaient de l’ordre de 50 millions de dollars en 2000, ont quadruplé pour s’établir à 200 millions en septembre 2008, comme l’a expliqué Robert Jakson, chargé d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc.
Le Commerce bilatéral maroco-américain s’est également développé en progressant de 20% jusqu'à novembre 2008. Les exportations marocaines ont augmenté de 42% et les exportations américaines de 9%. La valeur globale des échanges ayant totalisé 2,1 milliards de dollars américains contre 1,7 milliard en 2007. Une valeur nettement en faveur des USA puisque les exportations de marchandises du Maroc vers les Etats-Unis, jusqu'à novembre 2008, s’élèvaient à 812 millions de $, contre 1.350 millions de $ pour les exportations de marchandises américaines vers le Maroc. Par ordre de croissance, arrive en tête des exportations du Maroc vers les Etats-unis d’Amérique en 2008, la machinerie électrique (104 millions de $) suivie du sel, du soufre, de la terre et la pierre pour une valeur globale de 340 millions de dollars, puis l’habillement tissé (68 millions de dollars), les conserves (olives) (46 millions de dollars), les plats préparés (26 millions de dollars), le fuel minéral (61 millions de dollars), les vêtements tricotés (18 millions de dollars) et la chaussure (9 millions de dollars).
Dans le sens inverse, les exportations de marchandises américaines vers le Maroc se présentent comme suit : les avions (175 millions de dollars), les céréales (137 millions de dollars), les machines (121 millions de dollars), les aliments de bétail (85 millions de dollars), les œufs, le lait et le miel (73 millions de dollars), la machinerie électrique (46 millions de dollars), le fer et l’acier (46 millions de dollars) et les véhicules (38 millions de dollars). Soit un total de 1.350 millions de dollars, jusqu’à novembre 2008, en hausse de 9 % par rapport à 2007. Présent lors de cette table ronde, le ministre de l’Industrie, du commerce et des technologies de l’information, Ahmed Réda Chami, a passé en revue les différentes réformes enclenchées par le Maroc et sur le plan industriel, il a défendu les opportunités qu’offrent les grands projets nationaux restructurants, notamment le Plan Emergence II. Le chargé d’affaires américain a, pour sa part, laissé entendre que le développement de la coopération entre les deux pays était fonction également de l’implication et des initiatives des entreprise des deux parties dans ce processus; appelant ainsi les chefs d’entreprise présents à chercher les opportunités de partenariat de l’autre côté de l’Atlantique.
I. B.
* Les investissements américains ont quadruplé de 2000 à 2008 faisant ressentir les premiers effets de l’ALE.
* Si le commerce bilatéral a progressé de 20 %, soit un total de 2,1 milliards de dollars, il reste toujours en faveur des USA.
La Chambre de commerce américaine au Maroc a organisé une table-ronde sur l’investissement du pays de l’oncle Sam au Maroc. L’occasion de s’arrêter sur l’évolution de ces investissements depuis la conclusion d’un accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique. Ces investissements, qui étaient de l’ordre de 50 millions de dollars en 2000, ont quadruplé pour s’établir à 200 millions en septembre 2008, comme l’a expliqué Robert Jakson, chargé d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc.
Le Commerce bilatéral maroco-américain s’est également développé en progressant de 20% jusqu'à novembre 2008. Les exportations marocaines ont augmenté de 42% et les exportations américaines de 9%. La valeur globale des échanges ayant totalisé 2,1 milliards de dollars américains contre 1,7 milliard en 2007. Une valeur nettement en faveur des USA puisque les exportations de marchandises du Maroc vers les Etats-Unis, jusqu'à novembre 2008, s’élèvaient à 812 millions de $, contre 1.350 millions de $ pour les exportations de marchandises américaines vers le Maroc. Par ordre de croissance, arrive en tête des exportations du Maroc vers les Etats-unis d’Amérique en 2008, la machinerie électrique (104 millions de $) suivie du sel, du soufre, de la terre et la pierre pour une valeur globale de 340 millions de dollars, puis l’habillement tissé (68 millions de dollars), les conserves (olives) (46 millions de dollars), les plats préparés (26 millions de dollars), le fuel minéral (61 millions de dollars), les vêtements tricotés (18 millions de dollars) et la chaussure (9 millions de dollars).
Dans le sens inverse, les exportations de marchandises américaines vers le Maroc se présentent comme suit : les avions (175 millions de dollars), les céréales (137 millions de dollars), les machines (121 millions de dollars), les aliments de bétail (85 millions de dollars), les œufs, le lait et le miel (73 millions de dollars), la machinerie électrique (46 millions de dollars), le fer et l’acier (46 millions de dollars) et les véhicules (38 millions de dollars). Soit un total de 1.350 millions de dollars, jusqu’à novembre 2008, en hausse de 9 % par rapport à 2007. Présent lors de cette table ronde, le ministre de l’Industrie, du commerce et des technologies de l’information, Ahmed Réda Chami, a passé en revue les différentes réformes enclenchées par le Maroc et sur le plan industriel, il a défendu les opportunités qu’offrent les grands projets nationaux restructurants, notamment le Plan Emergence II. Le chargé d’affaires américain a, pour sa part, laissé entendre que le développement de la coopération entre les deux pays était fonction également de l’implication et des initiatives des entreprise des deux parties dans ce processus; appelant ainsi les chefs d’entreprise présents à chercher les opportunités de partenariat de l’autre côté de l’Atlantique.
I. B.
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