“Wn trouh ya katel errouh...” (où tu pourrais bien aller, assassin !).
C'est en ces termes monastiques dignes d'un curé que le premier ministre, SG du RND, Ahmed Ouyahia, a répondu à l’ex-chef de l'AIS, Madani Mezrag qui, dans une récente interview à El-Khabar Hebdo, a “justifié” l’assassinat de Abdelhak Benhamouda, en 1997”.
"A cet homme, qui vient de remuer le couteau dans la plaie je dirais : “Wn trouh ya katel errouh...”
De plus, il n’a aucun droit d’évoquer la mémoire de l’un de nos martyrs d’une telle façon...”
L'inconvénient, M. Ouyahia, c'est que vous n'êtes pas curé mais Premier ministre chargé de faire appliquer les lois.
Et la loi de l'Etat que vous représentez, Ordonnance n° 06-01 du 28 Moharram 1427
correspondant au 27 février 2006 portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dit ceci dans son article 46 :
" Est puni d’un emprisonnement de trois (3) ans à cinq (5) ans et d’une amende de 250.000 DA à 500.000 DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international.
Les poursuites pénales sont engagées d’office par le ministère public.
En cas de récidive, la peine prévue au présent article est portée au double."
C'est signé : Abdelaziz Bouteflika.
Vous comprenez, alors, pourquoi personne ne prend au sérieux vos lois et vos engagements.
A commencer par le terroriste Madani Mezrag.
LE MATIN
C'est en ces termes monastiques dignes d'un curé que le premier ministre, SG du RND, Ahmed Ouyahia, a répondu à l’ex-chef de l'AIS, Madani Mezrag qui, dans une récente interview à El-Khabar Hebdo, a “justifié” l’assassinat de Abdelhak Benhamouda, en 1997”.
"A cet homme, qui vient de remuer le couteau dans la plaie je dirais : “Wn trouh ya katel errouh...”
De plus, il n’a aucun droit d’évoquer la mémoire de l’un de nos martyrs d’une telle façon...”
L'inconvénient, M. Ouyahia, c'est que vous n'êtes pas curé mais Premier ministre chargé de faire appliquer les lois.
Et la loi de l'Etat que vous représentez, Ordonnance n° 06-01 du 28 Moharram 1427
correspondant au 27 février 2006 portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dit ceci dans son article 46 :
" Est puni d’un emprisonnement de trois (3) ans à cinq (5) ans et d’une amende de 250.000 DA à 500.000 DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international.
Les poursuites pénales sont engagées d’office par le ministère public.
En cas de récidive, la peine prévue au présent article est portée au double."
C'est signé : Abdelaziz Bouteflika.
Vous comprenez, alors, pourquoi personne ne prend au sérieux vos lois et vos engagements.
A commencer par le terroriste Madani Mezrag.
LE MATIN
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