Solidaire à la cause du peuple du Sahara occidental, quatre membres du Sénat des Etats-Unis d’Amérique, ont saisi le 31 mars dernier le nouveau président américain, Barack Obama et son administration
Ils ont à travers une lettre commune appelé à «soutenir le peuple du Sahara occidental dans l’exercice de son droit à l’autodétermination à travers un référendum libre, juste et transparent». «Sous votre présidence, les Etats-Unis ont une nouvelle opportunité d’aider à sortir de l’impasse dans laquelle se trouve ce conflit qui n’a que trop duré», écrivent à travers leurs lettres, les sénateurs Russel D. Feingold, James M. Inhofe, Edward M. Kennedy et Patrick J. Leahy dans une lettre adressée au président Obama. Les signataires ont donc interpellé le président Obama en misant sur l’opportunité de changement de position qu’offre l’installation d’une nouvelle administration. «Alors que vous entamez votre mandat, nous vous demandons instamment ainsi qu’à votre administration d’agir pour soutenir le peuple du Sahara occidental dans son droit à l’autodétermination (…), de s’assurer que cette question soit traitée avec équité, conformément aux principes internationalement reconnus et de manière à permettre au peuple sahraoui de choisir démocratiquement son avenir politique et économique», ont-ils souligné. Misant aussi sur la nomination récente de Christopher Ross comme envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, comme facteur pouvant «renforcer cette opportunité pour aboutir à une solution juste et durable au conflit», les quatre sénateurs ont tenu à souligner que «le peuple sahraoui souffre depuis que les forces militaires marocaines ont pris le contrôle de la majorité de ce territoire» et que «nombreux sont les Sahraouis qui vivent dans des camps de réfugiés et dépendent des aides humanitaires depuis le milieu des années 70». Ils font par ailleurs constater que «la Cour internationale de justice avait déjà expressément reconnu en 1975 le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, et que la Charte des Nations unies consacre le droit à l’autodétermination, droit affirmé sans équivoque par l’Assemblée générale de cette même organisation», les signataires ont aussi évoqué «les douzaines de résolutions adoptées par l’ONU et sacrant le droit des Sahraouis à l’autodétermination». Leurs lettre mentionne aussi que «la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental), avait été déployé par l’ONu en vue de permettre au peuple sahraoui de choisir à travers un référendum entre l’indépendance ou l’intégration au Maroc». «Le Maroc a bloqué ce référendum et proposé, en lieu et place, un plan d’autonomie qui dénierait au peuple sahraoui son droit au processus d’autodétermination incluant l’option de l’indépendance»,ont–ils déploré. La même lettre a été adressée à Mme Hillary Clinton, secrétaire d’Etat, et à Mme Susan Rice, représentante américaine permanente auprès des Nations unies.
Par Habiba Ghrib
Ils ont à travers une lettre commune appelé à «soutenir le peuple du Sahara occidental dans l’exercice de son droit à l’autodétermination à travers un référendum libre, juste et transparent». «Sous votre présidence, les Etats-Unis ont une nouvelle opportunité d’aider à sortir de l’impasse dans laquelle se trouve ce conflit qui n’a que trop duré», écrivent à travers leurs lettres, les sénateurs Russel D. Feingold, James M. Inhofe, Edward M. Kennedy et Patrick J. Leahy dans une lettre adressée au président Obama. Les signataires ont donc interpellé le président Obama en misant sur l’opportunité de changement de position qu’offre l’installation d’une nouvelle administration. «Alors que vous entamez votre mandat, nous vous demandons instamment ainsi qu’à votre administration d’agir pour soutenir le peuple du Sahara occidental dans son droit à l’autodétermination (…), de s’assurer que cette question soit traitée avec équité, conformément aux principes internationalement reconnus et de manière à permettre au peuple sahraoui de choisir démocratiquement son avenir politique et économique», ont-ils souligné. Misant aussi sur la nomination récente de Christopher Ross comme envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, comme facteur pouvant «renforcer cette opportunité pour aboutir à une solution juste et durable au conflit», les quatre sénateurs ont tenu à souligner que «le peuple sahraoui souffre depuis que les forces militaires marocaines ont pris le contrôle de la majorité de ce territoire» et que «nombreux sont les Sahraouis qui vivent dans des camps de réfugiés et dépendent des aides humanitaires depuis le milieu des années 70». Ils font par ailleurs constater que «la Cour internationale de justice avait déjà expressément reconnu en 1975 le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, et que la Charte des Nations unies consacre le droit à l’autodétermination, droit affirmé sans équivoque par l’Assemblée générale de cette même organisation», les signataires ont aussi évoqué «les douzaines de résolutions adoptées par l’ONU et sacrant le droit des Sahraouis à l’autodétermination». Leurs lettre mentionne aussi que «la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental), avait été déployé par l’ONu en vue de permettre au peuple sahraoui de choisir à travers un référendum entre l’indépendance ou l’intégration au Maroc». «Le Maroc a bloqué ce référendum et proposé, en lieu et place, un plan d’autonomie qui dénierait au peuple sahraoui son droit au processus d’autodétermination incluant l’option de l’indépendance»,ont–ils déploré. La même lettre a été adressée à Mme Hillary Clinton, secrétaire d’Etat, et à Mme Susan Rice, représentante américaine permanente auprès des Nations unies.
Par Habiba Ghrib
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