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L’Algérie va devoir se serrer la ceinture

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  • L’Algérie va devoir se serrer la ceinture

    Conclusions du rapport du FMI sur la situation économique et sociale du pays dans le cadre de l’article IV
    L’Algérie va devoir se serrer la ceinture




    Les pouvoirs publics sont en train de préparer des plans de réduction des dépenses publiques dans un scénario de maintien des prix de pétrole bas pendant plusieurs années.

    La politique conduite à l’heure actuelle par l’Algérie devrait être viable si les prix pétroliers reprenaient progressivement pour atteindre 78 dollars le baril en 2013. C’est du moins ce que souligne le rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié jeudi. Le rapport indique que le cap de la politique budgétaire pourrait être maintenu, car les réserves du Fonds de régulation des recettes (FRR) (37% du PIB de 2008) couvriraient les déficits sur la période 2009-13.
    Dans cette hypothèse, la croissance annuelle moyenne du produit intérieur brut hors hydrocarbures serait d’environ 5,5%, selon les projections du FMI, et l’inflation resterait inférieure à 4%.
    Le solde extérieur courant ne serait que légèrement négatif, et les réserves officielles resteraient proches de l’équivalent de deux ans d’importations. Le déficit budgétaire global serait réduit, parallèlement à la hausse projetée des prix pétroliers, pour retomber aux alentours de 5% du produit intérieur brut d’ici 2013. “Les risques qui pèsent sur ces perspectives sont essentiellement l’ampleur de la récession en Europe et la chute des recettes pétrolières, qui, si elle devait se prolonger, pèserait sur la croissance”, relève le FMI. La production d’hydrocarbures pourrait fléchir davantage que prévu si la récession en Europe se révèle plus profonde qu’on ne le projette à l’heure actuelle, et la croissance hors hydrocarbures sera plus lente si les prix pétroliers restent durablement bas. “Dans un scénario où les prix pétroliers se maintiendraient à 40 dollars le baril jusqu’à 2013, la politique actuelle ne pourrait pas être poursuivie très longtemps car le déficit budgétaire global entraînerait un épuisement des réserves du FRR d’ici 2011”, avertit le FMI. Le rééquilibrage requis des finances publiques imposerait des coupes dans le programme d’investissement public, “ce qui pourrait se traduire par un ralentissement de la croissance hors hydrocarbures et une montée probable du chômage”. Évoquant la crise financière mondiale, le FMI affirme que “les canaux de contagion purement financiers sont limités”. Les choix politiques opérés ces dernières années ont isolé efficacement le système économique et financier des turbulences financières mondiales.
    Les autorités ont évité de recourir aux emprunts extérieurs et utilisé au contraire les abondantes liquidités intérieures pour financer les grands investissements. Les principales banques étant des établissements publics, un resserrement du crédit apparaît peu probable. Enfin, les avoirs en devises du pays et la gestion des risques qui s’y attachent sont concentrés à la Banque centrale via le système de rétrocession des recettes d’exportation des hydrocarbures et l’obligation faite aux banques de déposer en fin de journée leurs soldes en devises à la Banque centrale. Cependant, estime le rapport, “les canaux économiques de contagion, à savoir la baisse des prix pétroliers et la récession en Europe, sur la demande et la production intérieures, pourraient prendre de l’importance”.
    Le FMI explique que la demande intérieure dépend très largement des dépenses d’équipement de l’État et de la Sonatrach. “Tous deux ont accumulé une épargne considérable (60 et 17 milliards de dollars, respectivement), qui pourrait aider à amortir l’impact d’une baisse des recettes d’exportation des hydrocarbures sur leurs investissements”, lit-on dans le document. Le FMI affirme que “les autorités sont en train de mettre au point des plans de réduction des dépenses publiques à moyen terme, dans l’hypothèse où les prix pétroliers resteraient bas”.

    Le FMI suggère aux autorités le gel des salaires et des subventions
    Les services du FMI approuvent l’orientation donnée à la politique budgétaire par les autorités, qui consiste à maintenir un niveau élevé de dépenses publiques à court terme, car cela aidera à soutenir la croissance hors hydrocarbures et à amortir l’impact de la contraction de l’économie mondiale. Cependant, les services du FMI “prennent note de la forte augmentation des dépenses courantes depuis quelque temps et exhortent les autorités à limiter toute nouvelle hausse, notamment des salaires et subventions, pour préserver la compétitivité de l’économie et la viabilité à long terme des finances publiques”. Par ailleurs, le FMI indique que “les taux de change effectifs nominal et réel se sont légèrement dépréciés en moyenne (de 0,1% et 1,2%, respectivement) entre janvier et septembre 2008. Sur une base mensuelle, tous deux ont affiché une volatilité qui reflète celle de la parité dollar/euro”. Dans un encadré consacré à l’évaluation du taux de change et compétitivité, le FMI note que le taux de change reste dans l’ensemble compatible avec les fondamentaux.
    Le FMI explique que l’évaluation utilise les approches du taux de change effectif réel d’équilibre (TCERE) et du solde macroéconomique (SM) prônées par le groupe de coordination pour les questions relatives au taux de change. Le TCERE indique une légère sous-évaluation, le SM une légère surévaluation.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    On va bientot nous demander de changer de ceinture et d'adopter les bracelets montre....

    Perso, je ne crois pas un mot de ce que peut dire la FMI ou la banque mondiale. En tout cas, la ou ils passent, la population trepasse.

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    • #3
      Médit, je partage tout à fait ton avis, regarde ce que nous « conseillait » le FMI,
      il y a quelques années de ça.



      Liberté, 25 mai 2004

      Le FMI suggère la privatisation des banques en Algèrie

      Le Fonds Monétaire International (FMI), dans un rapport sur la situation du secteur financier et bancaire et la supervision des banques, suggère à l’Algérie de privatiser deux banques publiques les plus saines.
      Le Fonds monétaire international reconnaît que l’Algérie s’est “courageusement” engagée dans le processus de modernisation de son système financier, “en dépit des différends sociaux et défis posés par le secteur des hydrocarbures et un secteur public inefficace”.
      Cependant, lit-on dans le document, “le crédit bancaire aux entités publiques domine toujours l’intermédiation, les marchés financiers demeurent embryonnaires et l’exécution des réformes de normalisation autrement plus louables traîne”. Le système bancaire algérien est composé actuellement de 28 établissements, dont 21 banques et 7 institutions financières (il y a également une banque de développement et une banque offshore), note le rapport. Le nombre d’établissements bancaires a commencé à se développer à partir de 1999, précise le FMI. 15 banques privées ont été créées. Cependant, le secteur public demeure prédominant. Le FMI constate, par ailleurs, que les banques publiques continuent à occuper une large proportion de l’activité du secteur bancaire dans sa globalité. Elles représentent 86,5% du bilan global du secteur bancaire, 91% des prêts à long terme et 84% des dépôts bancaires. Le secteur public continue à recevoir la majorité des prêts à long terme (environ 60%). “Les banques portent toujours un volume significatif de portefeuilles de prêts non performants”, souligne le rapport. Le FMI trouve le rythme des privatisations lent. Du coup, il propose un délai de cinq ans “aux banques restantes pour se préparer à la privatisation”.



      Mais bien sur, surtout qu’aujourd’hui le plus grand pays capitaliste de la planète, c'est-à-dire les états
      unis, est en train de nationaliser ses banques les plus importantes.
      Et entre parenthèses la devise du FMI est de ne prêter l’argent qu’à ceux qui peuvent le rembourser. Cependant, on ne peut pas zapper complètement les analyses d’institutions internationales de cette envergure.
      Dernière modification par Moniiia, 05 avril 2009, 11h11.

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      • #4
        Le FMI suggère la privatisation des banques en Algérie
        on sait de quoi sont capable les banksters de la finance internationnale,
        ils essaient de ramasser le max de fric avant qu'ils fassent tout écrouler.

        ce sont les pires truands de la planète, des ennemies de l'humanité, il faut leur faire la guerre !

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        • #5
          LA FAILLITE DE L’ARGENTINE

          Le naufrage du « modèle FMI »

          http://nordsud21.ch/ARGENTINE,%20Cahiers%20NS.pdf


          Après il ne reste plus que le TROC

          http://www.risal.collectifs.net/arti...d_article=1193

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          • #6
            après, c'est si s'en passer des conseils FMI et BM et se s'autosatisfaire des compétences locales actuelles, je vous dis l'algerie demain sera tout aussi radieuse que celle d'aujourd'hui à la différence prés que les pommes de terres seront à 500 DA le kilo et un smig à 150 000DA tout au plus. Comme dit l'adage, parce que ça l'est devenu: l'algerie est riche et les algeriens sont pauvres.

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            • #7
              on sait de quoi sont capable les banksters de la finance internationnale,
              ils essaient de ramasser le max de fric avant qu'ils fassent tout écrouler.

              ce sont les pires truands de la planète, des ennemies de l'humanité, il faut leur faire la guerre !


              ....................................

              Les algériens n'ont pas besoin des ces banques étrangères pour relever les carences du système algérien.

              Ça saute pourtant aux yeux mais l'épouvantail de l'étranger qui en veut à l'Algérie constamment mis en avant par la junte depuis 1962 semble toujours marcher auprès de certains

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              • #8
                Vous continuez à lire et à croire la j u i v e r i e sioniste du FMI??

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                • #9
                  L’Algérie va devoir se serrer la ceinture

                  Le Jour économique

                  Liberté titrait hier «l’Algérie va devoir se serrer la ceinture» en se basant sur le dernier rapport du fonds monétaire international. Un appel, déjà, lancé au mois de ramadhan 2008 par le Chef de l’Etat Bouteflika, souvenons-nous.

                  Les algériens sont condamnés à «serrer la ceinture» pendant que des milliards sont dépensés à tort et à travers en dehors des chantiers publics, à chaque fois qu’une crise s’annonce comme cela a été le cas durant les années 80 au moment du règne de Chadli avec la campagne de «Takachouf».

                  Cette fois encore, les algériens sont interpellés via les institutions financières internationales pour «serrer la ceinture» au moment où ces mêmes institutions sont remises en cause et elles- mêmes étaient en crise et ne elles s’en sont pas encore tirées d’affaire malgré leur renflouement avec plus de 1 000 milliards de dollars à l’issue du G20 de Londres. Qui va serrer la ceinture en Algérie ? L’Etat ou la population ?

                  Les gouvernants ou les gouvernés ? Effectivement, pour ses dépenses publiques, l’Etat a eu recours au Fonds de régulation de recettes (FRR), censé garantir l’avenir des futures générations, pour compléter l’enveloppe allouée aux plans quinquennaux du Président, qui avait même demandé à son ministre des Finances de trouver des mécanismes pour puiser dans l’épargne du Trésor.

                  Prépare-t-on les algériens au pire, suite au recul des recettes pétrolières, et par ricochet, les réserves de change. En effet, le rapport du FMI de 2008 rejoint certaines déclarations des plus hautes autorités de l’Etat. En somme qui souffle à l’autre la marche à suivre alors que l’Algérie s’est débarrassée de sa dette extérieure et n’est plus soumise au diktat du FMI ? L’endettement pourrait même se produire dans le sens inverse.


                  Le Jour d'Algérie

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