À Marseille, plus d'une centaine de cars, affrétés par des associations, ont été mobilisés pour acheminer les électeurs, entraînant plusieurs heures d'attente.
« Je suis de la nouvelle génération et je tenais à voter. Je veux que Bouteflika passe », a souligné Keltoum, 40 ans, venue d'Aix-en-Provence.
« J'accompagne un ami mais je ne vote pas parce qu'il n'y a pas de représentants des autres partis. Ce sont les mêmes qui gouvernent depuis 1962, ça suffit », a protesté quant à lui Mouloud, 55 ans. « De toute façon les dés sont jetés, c'est reparti pour un tour de Bouteflika ! », s'est-il indigné.
Si les partisans du président sortant Abdelaziz Bouteflika sont fiers de participer à « la première démocratie en Afrique », d'autres ont des motivations plus terre à terre.
« Le consulat demande la carte d'électeur pour certaines démarches. Il faut voter pour prouver qu'on est Algérien », souligne une jeune fille voilée. « Moi, je vote car avec ça, je paie 150 euros de moins les billets pour rentrer au bled », explique Mohammed.
http://www.lunion.presse.fr/index.ph...d_enthousiasme
« Je suis de la nouvelle génération et je tenais à voter. Je veux que Bouteflika passe », a souligné Keltoum, 40 ans, venue d'Aix-en-Provence.
« J'accompagne un ami mais je ne vote pas parce qu'il n'y a pas de représentants des autres partis. Ce sont les mêmes qui gouvernent depuis 1962, ça suffit », a protesté quant à lui Mouloud, 55 ans. « De toute façon les dés sont jetés, c'est reparti pour un tour de Bouteflika ! », s'est-il indigné.
Si les partisans du président sortant Abdelaziz Bouteflika sont fiers de participer à « la première démocratie en Afrique », d'autres ont des motivations plus terre à terre.
« Le consulat demande la carte d'électeur pour certaines démarches. Il faut voter pour prouver qu'on est Algérien », souligne une jeune fille voilée. « Moi, je vote car avec ça, je paie 150 euros de moins les billets pour rentrer au bled », explique Mohammed.
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