MEETING DE BELKHADEM À DRAÂ-BEN-KHEDDA
Violentes diatribes contre le FFS et le RCD
Les actions de sensibilisation au boycott de l’élection présidentielle, initiées le week-end dernier, respectivement par le FFS et le RCD, ont visiblement donné du grain à moudre aux partisans du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika.
Ce faisant, le meeting de campagne qu’il a animé, dans la matinée d’hier, à Draâ-Ben- Khedda, a été un véritable défouloir pour Abdelaziz Belkhadem qui a eu des propos virulents à l’encontre des partisans du boycott, particulièrement le RCD et le FFS qui, sans être cités, sont accusés par le secrétaire général du FLN de militer pour le statu quo en Algérie et de pousser au pourrissement de la situation en Kabylie. Peu avant Belkhadem, c’est le directeur de campagne du candidat Bouteflika pour la wilaya de Tizi-Ouzou, qui a ouvert les hostilités à l’égard de ces deux partis. La marche, que le FFS a organisée le week-end dernier à Tizi-Ouzou et à Béjaïa, est une incitation à la violence et à l’anarchie, dira-t-il en stigmatisant le RCD. Le geste à travers lequel ce dernier entendait assimiler le scrutin du 9 avril prochain à une journée de deuil est un acte répréhensible et honteux, selon le directeur de campagne de Tizi-Ouzou du candidat Bouteflika qui qualifie ces deux partis qui détiennent l’essentiel du pouvoir local en Kabylie de partisans de la stagnation. Selon lui, par sa mobilisation durant cette campagne électorale, la population de cette région leur signifie son rejet et son désaveu. Prenant le relais, Belkhadem s’attaquera, d’emblée, au RCD qu’il n’a pas nommé. «Ce qui s’est passé, il y a deux jours, ne peut même pas être une provocation, c’est le signe de l’enfermement mental de ces gens-là.» Il stigmatisera, au passage, «ceux qui veulent construire leur gloire politique sur la défiance» et renverra dos à dos ceux qui veulent s’arroger le monopole de la revendication de l’identité amazighe, de l’islam ou du nationalisme. «On ne peut pas prendre en otage une culture, une région ou le pays», ajoutera- t-il à l’adresse des partisans du boycott qui n’est pas, selon lui, une position sensée. Dressant un bilan élogieux de l’action du président sortant, le secrétaire général du FLN ajoutera, sur un ton euphorique, et sûr de lui : «On ne change pas une équipe qui gagne.»
S. A. M.
Violentes diatribes contre le FFS et le RCD
Les actions de sensibilisation au boycott de l’élection présidentielle, initiées le week-end dernier, respectivement par le FFS et le RCD, ont visiblement donné du grain à moudre aux partisans du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika.
Ce faisant, le meeting de campagne qu’il a animé, dans la matinée d’hier, à Draâ-Ben- Khedda, a été un véritable défouloir pour Abdelaziz Belkhadem qui a eu des propos virulents à l’encontre des partisans du boycott, particulièrement le RCD et le FFS qui, sans être cités, sont accusés par le secrétaire général du FLN de militer pour le statu quo en Algérie et de pousser au pourrissement de la situation en Kabylie. Peu avant Belkhadem, c’est le directeur de campagne du candidat Bouteflika pour la wilaya de Tizi-Ouzou, qui a ouvert les hostilités à l’égard de ces deux partis. La marche, que le FFS a organisée le week-end dernier à Tizi-Ouzou et à Béjaïa, est une incitation à la violence et à l’anarchie, dira-t-il en stigmatisant le RCD. Le geste à travers lequel ce dernier entendait assimiler le scrutin du 9 avril prochain à une journée de deuil est un acte répréhensible et honteux, selon le directeur de campagne de Tizi-Ouzou du candidat Bouteflika qui qualifie ces deux partis qui détiennent l’essentiel du pouvoir local en Kabylie de partisans de la stagnation. Selon lui, par sa mobilisation durant cette campagne électorale, la population de cette région leur signifie son rejet et son désaveu. Prenant le relais, Belkhadem s’attaquera, d’emblée, au RCD qu’il n’a pas nommé. «Ce qui s’est passé, il y a deux jours, ne peut même pas être une provocation, c’est le signe de l’enfermement mental de ces gens-là.» Il stigmatisera, au passage, «ceux qui veulent construire leur gloire politique sur la défiance» et renverra dos à dos ceux qui veulent s’arroger le monopole de la revendication de l’identité amazighe, de l’islam ou du nationalisme. «On ne peut pas prendre en otage une culture, une région ou le pays», ajoutera- t-il à l’adresse des partisans du boycott qui n’est pas, selon lui, une position sensée. Dressant un bilan élogieux de l’action du président sortant, le secrétaire général du FLN ajoutera, sur un ton euphorique, et sûr de lui : «On ne change pas une équipe qui gagne.»
S. A. M.
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