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Malgré la crise financière mondiale: Le marché de l’automobile explose en Algérie
L’Algérie enregistre actuellement une explosion sur le marché local de l’automobile au moment où les autres pays développés touchés par la crise financière mondiale enregistrent un net recul. En effet, plusieurs concessionnaires étrangers ont trouvé leur salut en Algérie, grâce aux ventes considérables enregistrées durant cette crise économique et financière.
L’Algérie est considéré comme un marché attractif pour le secteur de l’automobile, tant au niveau maghrébin qu’au niveau africain. Durant l’année 2008, plus de 327 506 véhicules, dont 24 000 véhicules particuliers, ont été importés pour une valeur de plus de 4 milliards de dollars. En dépit de la crise économique qui secoue les économies des pays dans les quatre coins de la planète, les concessionnaires établis en Algérie se réjouissent des progrès faits ces trois dernières années. Ces derniers, importent davantage de véhicules depuis leurs usines y compris ceux importés par des particuliers. Un bond de 49,42% a été enregistré pour l’année 2008, selon des statistiques de la douane appuyées par les chiffres de l’ONS. Ainsi, le marché automobile semble reprendre en Algérie dans un contexte de crise économique mondiale jamais vécue depuis 1929 après les perturbations qu’il a connues le dernier semestre 2008.
Les firmes asiatiques détrônent leurs concurrents français
Selon les données obtenues auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), l’importation et la vente des véhicules a beaucoup profité aux firmes asiatiques plutôt qu’aux concurrents français.
En effet, en 2008, le groupe Hyundai Algérie a pu vendre plus de 40 000 véhicules, KIA Motors Algérie près de 12 000, Toyota Algérie plus de 31 000. Durant l’année 2009, ces concessionnaires comptent augmenter leurs ventes et pour preuve, au mois de janvier, ils ont dépassé tous les objectifs. A titre d’exemple Hyundai Algérie a vendu en janvier plus de 2 970 véhicules, Toyota Algérie plus de 3 410 unités. Si les ventes vont continuer sur cette lancée d’ici à la fin de l’année 2009, le chiffre d’affaire des firmes asiatiques dépasserait de loin les gains des autres années. Mais ce qui est très étonnant, explique certains experts à Alger, c’est la cadence terrible des ventes enregistrées par les concessionnaires en Algérie, malgré les difficultés rencontrées ailleurs avec de nombreuses fermetures d’usines. Pour leur part, les concessionnaires européens notamment les français viennent en seconde position en matière de vente en Algérie mais cela ne dénote pas de la faiblesse de leurs ventes. Les concessionnaires français, allemands et italiens ont réussi, ces trois dernières années, leur pari en Algérie puisque Peugeot Algérie plus de 23 000 véhicules ont été écoulés sur le marché local, de même pour Renault Algérie avec plus de 31 000 voitures et le représentant Chevrolet a dépassé les 28 000 véhicules l’année dernière. Par contre, Citroën Algérie a complètement ratée l’exercice 2008 en vendant uniquement près de 2 800 voitures. Ainsi, le consommateur algérien est plus porté sur les marques asiatiques qu’européennes. Les raisons sont diverses, selon les spécialistes, dont la principale est le confort puis l’aspect économique du point de vue du rapport qualité/prix.
Renault Algérie annonce 60% de progression au mois de janvier
La bonne affaire est venue, cette fois-ci, de Renault Algérie, qui a annoncé sa nette progression au premier mois de l’année en cours, à savoir près de 60% par rapport à la même période de l’année 2008.
Cette performance en matière de vente jamais enregistrée, ces trois dernières années, a permis à Renault Algérie de s’adjuger le pole position. Un mois de janvier «exceptionnel» pour les responsables de Renault Algérie, qui espère garder ce rythme et cette cadence de vente durant les prochains mois. En effet, la direction du groupe a totalisé au premier mois près de 5 300 ventes. Il faut dire que l’entrée sur le marché algérien de nouvelles marques de voiture très connues dans le monde, comme Losange, a permis à Renault Algérie d’avoir la 1re place au classements des ventes, alors que cette marque est presque boudée en France en raison de sa cherté, surtout avec la persistance de la crise financière et économique en Europe en général et en France, en particulier, puisqu’il s’agit d’une marque typiquement française.
Le Jour d'Algérie
L’Algérie est considéré comme un marché attractif pour le secteur de l’automobile, tant au niveau maghrébin qu’au niveau africain. Durant l’année 2008, plus de 327 506 véhicules, dont 24 000 véhicules particuliers, ont été importés pour une valeur de plus de 4 milliards de dollars. En dépit de la crise économique qui secoue les économies des pays dans les quatre coins de la planète, les concessionnaires établis en Algérie se réjouissent des progrès faits ces trois dernières années. Ces derniers, importent davantage de véhicules depuis leurs usines y compris ceux importés par des particuliers. Un bond de 49,42% a été enregistré pour l’année 2008, selon des statistiques de la douane appuyées par les chiffres de l’ONS. Ainsi, le marché automobile semble reprendre en Algérie dans un contexte de crise économique mondiale jamais vécue depuis 1929 après les perturbations qu’il a connues le dernier semestre 2008.
Les firmes asiatiques détrônent leurs concurrents français
Selon les données obtenues auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), l’importation et la vente des véhicules a beaucoup profité aux firmes asiatiques plutôt qu’aux concurrents français.
En effet, en 2008, le groupe Hyundai Algérie a pu vendre plus de 40 000 véhicules, KIA Motors Algérie près de 12 000, Toyota Algérie plus de 31 000. Durant l’année 2009, ces concessionnaires comptent augmenter leurs ventes et pour preuve, au mois de janvier, ils ont dépassé tous les objectifs. A titre d’exemple Hyundai Algérie a vendu en janvier plus de 2 970 véhicules, Toyota Algérie plus de 3 410 unités. Si les ventes vont continuer sur cette lancée d’ici à la fin de l’année 2009, le chiffre d’affaire des firmes asiatiques dépasserait de loin les gains des autres années. Mais ce qui est très étonnant, explique certains experts à Alger, c’est la cadence terrible des ventes enregistrées par les concessionnaires en Algérie, malgré les difficultés rencontrées ailleurs avec de nombreuses fermetures d’usines. Pour leur part, les concessionnaires européens notamment les français viennent en seconde position en matière de vente en Algérie mais cela ne dénote pas de la faiblesse de leurs ventes. Les concessionnaires français, allemands et italiens ont réussi, ces trois dernières années, leur pari en Algérie puisque Peugeot Algérie plus de 23 000 véhicules ont été écoulés sur le marché local, de même pour Renault Algérie avec plus de 31 000 voitures et le représentant Chevrolet a dépassé les 28 000 véhicules l’année dernière. Par contre, Citroën Algérie a complètement ratée l’exercice 2008 en vendant uniquement près de 2 800 voitures. Ainsi, le consommateur algérien est plus porté sur les marques asiatiques qu’européennes. Les raisons sont diverses, selon les spécialistes, dont la principale est le confort puis l’aspect économique du point de vue du rapport qualité/prix.
Renault Algérie annonce 60% de progression au mois de janvier
La bonne affaire est venue, cette fois-ci, de Renault Algérie, qui a annoncé sa nette progression au premier mois de l’année en cours, à savoir près de 60% par rapport à la même période de l’année 2008.
Cette performance en matière de vente jamais enregistrée, ces trois dernières années, a permis à Renault Algérie de s’adjuger le pole position. Un mois de janvier «exceptionnel» pour les responsables de Renault Algérie, qui espère garder ce rythme et cette cadence de vente durant les prochains mois. En effet, la direction du groupe a totalisé au premier mois près de 5 300 ventes. Il faut dire que l’entrée sur le marché algérien de nouvelles marques de voiture très connues dans le monde, comme Losange, a permis à Renault Algérie d’avoir la 1re place au classements des ventes, alors que cette marque est presque boudée en France en raison de sa cherté, surtout avec la persistance de la crise financière et économique en Europe en général et en France, en particulier, puisqu’il s’agit d’une marque typiquement française.
Le Jour d'Algérie