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Le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen a démissionné au lendemain de sa désignation pour succéder au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer au poste de secrétaire général de l'OTAN, dont le mandat arrive à son terme le 31 juillet prochain. Sa nomination a été âprement discutée par Ankara.

Anders Fogh Rasmussen, 56 ans, a présenté sa démission dimanche à la reine Margrethe. Le ministre des Finances Lars Loekke Rasmussen devrait succéder au Premier ministre de centre-droit. Ce changement ne devrait pas modifier la politique du gouvernement, les deux partis formant la coalition au pouvoir disposant d'une majorité au Parlement.
Anders Fogh Rasmussen faisait figure de favori pour succéder à Jaap de Hoop Scheffer, mais sa candidature a provoqué de très vives réticences de la part de la Turquie. Après de longues tractations, Ankara a finalement accepté samedi la nomination - obligatoirement à l'unanimité - d'Anders Fogh Rasmussen, qui devrait prendre ses fonctions de secrétaire général de l'OTAN le 1er août.
Les conditions d'Ankara

La Turquie a imposé des conditions drastiques avant d'accepter la nomination du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen au poste de secrétaire général, qu'elle avait rejetée dans un premier temps, a affirmé dimanche la presse turque.

Ankara reprochait à Anders Fogh Rasmussen son soutien à un journal danois qui avait publié des caricatures de Mahomet en 2005, et son refus de fermer la chaîne de télévision Roj TV, émettant depuis le Danemark et considérée par les autorités turques comme porte-voix des séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

La Turquie a finalement levé ses objections à l'issue du sommet après que le président américain Barack Obama se fut porté "garant" du respect d'un certain nombre d'engagements, a indiqué samedi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Excuses après les caricatures de Mahomet?

Selon plusieurs journaux turcs, Ankara a tout d'abord obtenu l'assurance que Roj TV sera prochainement interdite d'émettre depuis le Danemark. La Turquie a également obtenu que Anders Fogh Rasmussen "adresse au monde musulman un message positif par rapport à la crise des caricatures", affirme le quotidien conservateur Zaman.

Le quotidien à grand tirage Hürriyet évoque pour sa part des "excuses" prochaines d'Anders Fogh Rasmussen au monde musulman. Le journal populaire Aksam croit savoir que ces "excuses" pourraient être présentées à l'occasion du deuxième sommet de l'Alliance des civilisations, lundi à Istanbul.

L'Alliance des civilisations, idée lancée par l'Espagne avec le soutien de la Turquie en septembre 2004 puis reprise par l'ONU, est une initiative visant à renforcer le dialogue interculturel et à dépasser les incompréhensions mutuelles, particulièrement entre le monde occidental et le monde musulman.

Dernier point de l'arrangement, selon la presse, des Turcs devraient être nommés à des postes clés de l'OTAN. Un Turc devrait devenir l'adjoint du secrétaire général, un autre représenter l'Alliance atlantique en Afghanistan et un troisième être nommé responsable du désarmement.
Le point de vue de Rasmussen

Anders Fogh Rasmussen a pour sa part assuré dans des déclarations aux médias danois qu'il n'avait pas sacrifié la défense de la liberté d'expression pour obtenir le ralliement de la Turquie à sa candidature. "J'ai expliqué aux Turcs comment je voyais le rôle de la Turquie dans l'OTAN, et cela a contribué à les convaincre. Il est important d'avoir un bon dialogue, mais je n'ai pas cédé sur mes principes", a-t-il déclaré tard samedi depuis Strasbourg à la chaîne de télévision danoise TV2.

"Si la participation de Roj TV à des activités terroristes peut être prouvée, alors nous ferons notre possible pour fermer cette chaîne de télévision. Cela se ferait dans le cadre de ce qui est permis par la loi danoise", a-t-il également affirmé, cité par le quotidien Jyllands-Posten.

La Turquie, un des deux pays musulmans de l'OTAN, avec l'Albanie, est la deuxième puissance de l'Alliance atlantique en termes du nombre de soldats (environ 520'000), après les Etats-Unis.

agences/hof

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مصائب ومآس على الشعوب العربية، عند إيران وتركيا فوائد

Turquie, un pays qui a le nom actuel sur les ruines de l'Empire ottoman dans le premier quart du siècle dernier, ont voulu son fondateur, Mustafa Kemal Pacha (Atatürk) pour faire partie de l'Europe.
Afin d'atteindre cet objectif, Ataturk a choisi la voie de la modernisation européen, fondé sur la sécularisation du système politique et social et libéral de base pour l'économie du pays.
Au cours de la soixante-dix ans, la Turquie a pris ses distances des problèmes du Moyen-Orient.
Et préfère traiter et de communiquer avec les sociétés développées. Examiné la position de la puissance, a choisi l'Ouest.
Afin de sécuriser ses frontières et le renforcement de la sécurité, est devenu membre du Traité de l'Atlantique Nord, afin de parvenir à la croissance, la prospérité et l'ouverture des marchés et la promotion du commerce, a demandé à adhérer à l'Union européenne. Malgré le succès dans plusieurs aspects, mais elle a manqué à l'autre.
Depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1989, est tombé à l'importance de la Turquie pour ses alliés, en particulier les États-Unis d'Amérique. Portal est le cœur de la stratégie américaine au Moyen-Orient, a déménagé à l'endroit pertinent, il est de la sécurité et les intérêts des absents de l'intérêt de la paix, les Alliés. Peut-être les premiers signes d'une baisse de rôle en représentant le parlement turc a refusé d'autoriser les troupes américaines à passer par la Turquie à l'Irak en 2003, lorsque le président Bush a décidé de déclarer la guerre sur le régime de l'ancien président irakien Saddam Hussein, une divergence d'intérêts entre l'Amérique et de la Turquie à développer le leadership politique et militaires dans le pays à relever les défis d'une autre nature, pas de convivialité, et de s'adapter à eux, avant.

Recherche d'identité

À un moment où la Turquie aspire à rejoindre l'Union européenne, et s'emploie à surmonter les obstacles qui se dressent sur la voie de l'acceptation, a surpris plus d'un fonctionnaire européen position, mettre le projet à la pleine association avec la Turquie au lieu de l'adhésion à l'UE, et qui a été une déception et l'échec, traduit rapidement dans la rue, la Turquie et la condamnation de ressentiment, d'autant que ces nouveaux développements, tant en termes de relation avec l'Amérique ou d'Europe, a coïncidé avec l'augmentation de la question du génocide contre les Arméniens dans les États-Unis, la France et de nombreux pays européens.
Pour ce face à la Turquie dans le milieu de ces défis, la question aussi longtemps un sujet de préoccupation pour les Turcs: Qui sommes-nous?
Et où se trouvent nos intérêts?

le Turc a noté à ce qu'ils puissent récupérer une partie de leur rôle. Vracbwa le Moyen-Orient près. Constaté que les conflits régionaux et l'augmentation des foyers de tension grave, pourrait être utile à la recherche d'un nouveau projet politique, estime que la Turquie sur la position régionale, et un rôle fondamental dans le jeu du Moyen-Orient

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La région est témoin sectaires sans précédent de la polarisation, les conflits et chauffée sur le dossier nucléaire iranien, avec le conflit israélo-arabe sur la, et l'entrée de nouveaux acteurs sur la scène de conflits régionaux, ainsi que la division de l'arabe et de l'implication internationale dans les problèmes de la région et des crises.
La Turquie et a constaté qu'il a suffisamment de titres à déplacer.

Outre leurs bonnes relations avec Israël, la garantie de nombre d'accords économiques, militaires et forces de sécurité ont évolué dans la direction de la Syrie comme l'un des leaders des conflits régionaux, a eu lieu avec un groupe d'accords stratégiques pour tenir compte de la nouvelle ère de relations entre les deux pays, après des décennies d'hostilité, et pour gagner la confiance des Syriens reprocher Ankara plus d'une fois dans les messages syrien à Washington, afin d'alléger la pression exercée par les États-Unis.

Le niveau atteint par suffisamment de liens avec Ankara pour un rôle de médiateur entre la Syrie et Israël par le biais de négociations indirectes

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Par l'intermédiaire du canal de la Syrie, la Turquie a inscrit les Libanais sur le plan de paix, de tenter une médiation entre les factions libanaises, et s'est déclaré prêt à envoyer des troupes dans le cadre de l'effort international visant à maintenir le calme et la sécurité.

Turquie contrôle la direction de l'électorat musulman soutenu par l'opinion turque de la question des mouvements islamiques radicaux en Palestine, une chance pour mettre l'essence du conflit régional, et a joué un rôle important dans, et Erdogan Vgol Tcherba à partir de la même idéologie de la croyance religieuse, y compris le Hamas et des boissons Shallah, et par la possibilité même de l'enlèvement du Hamas et du Jihad islamique de l'Iran, et, par conséquent, jouer sur le même tendon joue l'Iran dans la région.

Erdogan, dans le sillage de la guerre israélienne sur la bande de Gaza pour montrer les positions de profonde condamnation et la dénonciation de l'État d'Israël, et les abus dans l'excrétion des larmes pour les victimes de la bande de Gaza, et a eu l'occasion de se retirer de Davos pour l'enregistrement des points de masse, y compris les comptes des personnes, concernant les élections municipales qui auront lieu bientôt, et d'autres liées à la comptabilité régionale.

Venjeh Erdogan, en fait, être royale plus que le roi, avec le soutien des question et problemmes arabe;

Important

La Turquie a réussi à faire à un conflit, et l'émergence de politiques turcs scènes familières dans les couloirs et les forums régionaux.

En dépit de la récente naissance de la circulation dans la région turque, il est prématuré de parler des résultats.
L'avenir réserve d'autres surprises, nous ne savons pas encore qui aurait été la bonne, ou nuisible.

Mais ce qui est certain, à cet égard que les différentes divisions des Arabes, les malheurs et tragédies des peuples arabes, font un avantages de l'Iran et la Turquie.

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مصائب العرب عند الاتراك فوائد
alquds زيور العمر: كاتب سوري

تركيا، هذه البلاد التي قامت بإسمها الحالي على أنقاض الأمبراطورية العثمانية في الربع الأول من القرن الماضي، أراد لها مؤسسها مصطفى كمال باشا (أتاتورك) أن تكون جزءاً من أوروبا. ومن أجل تحقيق هذا الهدف، إختار أتاتورك مسار التحديث الأوروبي، القائم على العلمنة كمنظومة سياسية وإجتماعية، والليبرالية كأساس لإقتصاد البلاد.

خلال سبعين عاماً، نأت تركيا بنفسها عن مشاكل الشرق الوسط. وفضلت التعامل والتواصل مع المجتمعات المتقدمة. بحثت عن موقع بين الأقوياء، فأختارت الغرب. ومن أجل تأمين حدودها وتعزيز أمنها، إصبحت عضواً في حلف شمال الأطلسي، وفي سبيل تحقيق النمو والإزدهار وفتح الأسواق وتعزيز تجارتها، تقدمت بطلب للإنضمام الى الإتحاد الأوروبي. وبالرغم من نجاحها في مناحي عدة، إلا أنها عجزت في أخرى. فمنذ إنهيار الإتحاد السوفييتي في عام 1989، تراجعت أهمية تركيا بالنسبة الى حلفائها، وخاصة الولايات المتحدة الأمريكية. فمن موقع البوابة الأساسية للأستراتيجية الأمريكية في الشرق الأوسط، إنتقلت الى موقع غير ذي أهمية، بات معه أمنها ومصالحها غائبة عن سلم إهتمامات الحلفاء. ولعل أولى بوادر إنحسار الدور التركي تمثل في رفض البرلمان التركي السماح للقــــوات الأمريكــــية بالمرور عبر تركيا الى العراق في عام 2003، عندما قررت إدارة الرئيـــس بوش إعلان الحرب على نظام الرئيس العـــراقي السابق صدام حسين، فكان من شأن إفتراق المصالح بين أمريـــكا وتركيا أن تضع القيادة السياســـية والعسكـــرية في البــــلاد أمام تحديات من نـــوع أخر، لــم تألفها، ولم تتكيف معها، من قبل.

البحث عن الهوية

في الوقت الذي كانت تطمح تركيا للإنضمام الى الإتحاد الأوروبي، وتعمل من أجل تذليل العقبات التي تعترض طريق قبولها، تفاجأت بأكثر من موقف رسمي أوروبي، يطرح مشروع الشراكة الكاملة لتركيا مع الإتحاد الأوروبي بدلا عن عضويتها، فكان ذلك بمثابة خيبة أمل وفشل، سرعان ما إنعكس في الشارع التركي من مشاعر الإمتعاض والإستنكار، خاصة وأن هذه المستجدات سواء من ناحية العلاقة مع أمريكا، او مع أوروبا، تزامنت مع إثارة قضية الإبادة الجماعية ضد الأرمن في الولايات المتحدة الأمريكية وفرنسا والعديد من الدول الأوروبية.
لهذا واجهت تركيا في خضم هذه التحديات السؤال الذي طالما بقي يؤرق بال الأتراك وهو: من نحن؟ وأين تكمن مصالحنا؟
لاحظ الأتراك أن بإمكانهم إستعادة جزء من دورهم. فراقبوا منطقة الشرق الأوسط عن قرب. أكتشفوا أن حدة الصراعات الإقليمية، وتزايد بؤر التوتر الخطيرة، يمكن أن تفيد في السعي الى رسم سياسة جديدة، تؤمن لتركيا موقعاً أقليمياً، ودوراً أساسياً في لعبة الشرق الأوسط. فالمنطقة تشهد إستقطاباً طائفياً غير مسبوق، وصراعاً محموماً حول الملف النووي الإيراني، مع بقاء الصراع العربي ـ الإسرائيلي على أوجه، ودخول لاعبين جدد على مسرح الصراع الإقليمي، فضلاً عن الإنقسام العربي، والتورط الدولي في مشاكل المنطقة وأزماتها.
تركيا وجدت أنها تملك من الأوراق ما يكفي للتحرك. فإلى جانب علاقاتها الجيدة مع إسرائيل، المكفولة بعدة إتفاقات إقتصادية وعسكرية وأمنية، تحركت في الإتجاه السوري، باعتباره يمثل أحد أقطاب الصراع الإقليمي، فعقدت معه ثلة من الإتفاقات الإستراتيجية لتجسيد مرحلة جديدة من العلاقات بين البلدين، بعد عقود من العداء، ولنيل ثقة السوريين حملت أنقرة في أكثر من مرة رسائل سورية الى واشنطن بهدف تخفيف الضغوط الأمريكية عليها. كان المستوى الذي وصلت إليه العلاقات كافياً لأنقرة من أجل القيام بدور الوساطة بين سورية وإسرائيل من خلال مفاوضات غير مباشرة. ومن خلال القناة السورية، ادرجت تركيا الشأن اللبناني على سلم جدول أعمالها، فحاولت التوسط بين الفرقاء اللبنانيين، وأبدت إستعدادها لإرسال قوات في إطار المجهود الدولي لحفظ الهدوء والأمن.
تركيا المحكومة بقيادة إسلامية مدعومة من الناخب التركي، رأت في تصدر الحركات الإسلامية الراديكالية في فلسطين، فرصة للتقرب من جوهر الصراع الإقليمي، ولعب دور مهم فيه، فغول وأردوغان تشربا من نفس الإيديولوجية العقائدية الدينية التي تشرب منها مشعل وشلح، وعليه وجدا إمكانية خطف حماس والجهاد من إيران، وتالياً اللعب على نفس أوتار العزف الإيرانية في المنطقة. أردوغان في أعقاب الحرب الإسرائيلية على قطاع غزة بالغ في إظهار مواقف الشجب والإستنكار بإتجاه الدولة العبرية، وأسرف في ذرف الدموع على ضحايا غزة، وانتهز فرصة الإنسحاب من مؤتمر دافوس لتسجيل النقاط بالجملة، منها ما يتعلق بحسابات الداخل، بخصوص الإنتخابات البلدية المزمع إجراءها قريباً، وأخرى ترتبط بحسابات إقليمية. فنجح أردوغان، في الواقع، أن يكون ملكاً أكثر من الملك، مظهراً نفسه وبلاده وشعبه أكثر قرباً وتفهماً ومساندة للفلسطينيين من العرب.

المهم

أن تركيا نجحت في الصعود الى منصة الصراع، وبات ظهور السياسيين الأتراك مألوفاً في أروقة وكواليس المحافل الإقليمية. وبالرغم من الولادة الحديثة العهد للتحرك التركي في المنطقة، فإنه من المبكر الحديث عن النتائج التي تمخضت عنه. المستقبل يبشر بمزيد من المفاجآت، ولا ندري بعد أن كانت ستكون سارة، أم ضارة. ولكن المؤكد في هذا الشأن أن إختلاف العرب وإنقساماتهم، وما نتج عنها من مصائب ومآس على الشعوب العربية، عند إيران وتركيا فوائد.