FLAMBÉE DES PRIX
Ouyahia accuse les lobbys
«Vous savez, un quotidien national avait révélé en juin dernier une liste de plus de 90 villes postulant toutes à devenir wilayas déléguées. Je peux vous assurer qu’au soir du jeudi 9 avril prochain, les villes qui auront le meilleur taux de participation seront cochées avec cinq étoiles et auront toutes les chances de le devenir. A vous de décider si vous voulez faire partie de ces heureuses villes ou non.»
C’est en ces termes que le secrétaire général du RND et non moins Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a répondu aux sollicitations insistantes des centaines de personnes venues assister à son meeting de campagne en faveur de Bouteflika, tenu au niveau de la salle des fêtes de Sour-El- Ghozlane, pleine à craquer, de hisser Sour-El-Ghozlane au rang de wilaya. Par cette réponse à une revendication plus que légitime de la population de la région de Sour-El-Ghozlane, cette ville de trente-deux siècles d’histoire et théâtre de hauts faits d’armes, Ouyahia, qui avait été accueilli par des cris «wilaya, wilaya», scandés par des centaines de personnes réclamant le statut de wilaya-déléguée pour leur ville, venait de faire dans le chantage pur et dur. Le chantage a même été accentué lorsque le même orateur a, dès le début de son intervention, exigé un silence total de la salle pendant «40 minutes» pour faire son discours avant de répondre à leur principale revendication. Cela étant, dans son discours, Ouyahia a parlé des grandes réalisations de Bouteflika en balayant d’un revers de main toutes les critiques dirigées contre le président. «Non, Bouteflika n’a jamais menti à son peuple. En 1999, il avait promis d’éteindre le feu de la fitna ; il l’a fait grâce à la politique de concorde civile et la charte pour la paix et la réconciliation nationale. En 2004, il avait promis une Algérie de dignité et d’honneur, il l'a réalisé puisque Bouteflika a d’abord épongé la dette du pays qui était alors de 24 milliards de dollars ensuite, il a permis au pays d’avoir une santé financière jamais égalée avec plus de 140 milliards de réserves de changes, qui le met aujourd’hui à l’abri de la crise alors que même les grands pays industrialisés connaissent une crise économique aiguë, ponctuée par des licenciements et des fermetures d’usines», dira Ouyahia. En outre, et toujours dans le même sillage, Ouyahia, énigmatique, pointera du doigt certains titres de la presse nationale coupables, selon lui, d’avoir étalé en une de leurs journaux, les hausses vertigineuses des produits de large consommation spécialement la pomme de terre qui s’est vendue ici même à Bouira à 100 DA le kilogramme vendredi dernier.
Selon Ouyahia, «ces hausses sont l’œuvre de spéculateurs travaillant pour les mêmes lobbys qui avaient en 2004, à partir d’une chaîne privée appartenant au voleur El-Khalifa qui a volé plus de 200 milliards de dinars à l’Etat algérien, essayé de saper le moral des Algériens en inventant mille et une fourberies contre le président Bouteflika». Et à ceux-là, Ouyahia prévoit le même échec dans leur tentative de saper le moral des Algériens à la veille des élections cruciales pour l’avenir du pays et une victoire éclatante pour Bouteflika, avant de promettre des poursuites contre ces lobbys, oubliant sa qualité de secrétaire général du RND en parlant en tant que responsable au pouvoir. De qui parlait Ouyahia ? Connaît-il ces personnes qui se cachent derrière ces lobbys pour les menacer de poursuites ? Apparemment oui. Cependant, Ouyahia, en restera là à ce sujet. Enfin, Ouyahia, qui s’est longuement étalé sur les réalisations de Bouteflika, a critiqué en passant, les louanges exagérés de certaines personnes pour Bouteflika en disant aux présents que ce dernier n’a besoin ni d’applaudissements et encore moins d’être un roi. «Bouteflika a besoin de vos voix pour être un président légitimement élu et de votre soutien permanent pour réaliser ses objectifs dans l’édification du pays et la lutte contre la corruption, les passe-droits, la criminalité, la drogue, etc». Pour cela, il faudra une participation massive. Pour ce faire, Ouyahia appellera les présents à «redoubler d’effort en faisant comme le FIS dissous, du porte-à-porte, en s’aidant des femmes afin que la victoireplus que certaine du moudjahid Abdelaziz Bouteflika soit éclatante et fêtée dans la liesse le vendredi 10 avril prochain», dira-t-il enfin.
Y. Y.
LeSoird'***********
......................................
Il faut vraiment être gonflé ou inconscient pour dire de telles choses ( menaces et contradictions).
1)Ce ne sont plus des individus qui sont menacés de représailles mais carrément des régions si elles votent pas Boutef
2)Quant à Khalifa , qui est derrière sa fulgurante richesse?
3)Si la méthode FIS est à copier cela signifie que sa victoire était légitime , pourquoi donc l'avoir dissous ?
C'est VRAIMENT une insulte à l'intelligence des algériens.
Ouyahia accuse les lobbys
«Vous savez, un quotidien national avait révélé en juin dernier une liste de plus de 90 villes postulant toutes à devenir wilayas déléguées. Je peux vous assurer qu’au soir du jeudi 9 avril prochain, les villes qui auront le meilleur taux de participation seront cochées avec cinq étoiles et auront toutes les chances de le devenir. A vous de décider si vous voulez faire partie de ces heureuses villes ou non.»
C’est en ces termes que le secrétaire général du RND et non moins Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a répondu aux sollicitations insistantes des centaines de personnes venues assister à son meeting de campagne en faveur de Bouteflika, tenu au niveau de la salle des fêtes de Sour-El- Ghozlane, pleine à craquer, de hisser Sour-El-Ghozlane au rang de wilaya. Par cette réponse à une revendication plus que légitime de la population de la région de Sour-El-Ghozlane, cette ville de trente-deux siècles d’histoire et théâtre de hauts faits d’armes, Ouyahia, qui avait été accueilli par des cris «wilaya, wilaya», scandés par des centaines de personnes réclamant le statut de wilaya-déléguée pour leur ville, venait de faire dans le chantage pur et dur. Le chantage a même été accentué lorsque le même orateur a, dès le début de son intervention, exigé un silence total de la salle pendant «40 minutes» pour faire son discours avant de répondre à leur principale revendication. Cela étant, dans son discours, Ouyahia a parlé des grandes réalisations de Bouteflika en balayant d’un revers de main toutes les critiques dirigées contre le président. «Non, Bouteflika n’a jamais menti à son peuple. En 1999, il avait promis d’éteindre le feu de la fitna ; il l’a fait grâce à la politique de concorde civile et la charte pour la paix et la réconciliation nationale. En 2004, il avait promis une Algérie de dignité et d’honneur, il l'a réalisé puisque Bouteflika a d’abord épongé la dette du pays qui était alors de 24 milliards de dollars ensuite, il a permis au pays d’avoir une santé financière jamais égalée avec plus de 140 milliards de réserves de changes, qui le met aujourd’hui à l’abri de la crise alors que même les grands pays industrialisés connaissent une crise économique aiguë, ponctuée par des licenciements et des fermetures d’usines», dira Ouyahia. En outre, et toujours dans le même sillage, Ouyahia, énigmatique, pointera du doigt certains titres de la presse nationale coupables, selon lui, d’avoir étalé en une de leurs journaux, les hausses vertigineuses des produits de large consommation spécialement la pomme de terre qui s’est vendue ici même à Bouira à 100 DA le kilogramme vendredi dernier.
Selon Ouyahia, «ces hausses sont l’œuvre de spéculateurs travaillant pour les mêmes lobbys qui avaient en 2004, à partir d’une chaîne privée appartenant au voleur El-Khalifa qui a volé plus de 200 milliards de dinars à l’Etat algérien, essayé de saper le moral des Algériens en inventant mille et une fourberies contre le président Bouteflika». Et à ceux-là, Ouyahia prévoit le même échec dans leur tentative de saper le moral des Algériens à la veille des élections cruciales pour l’avenir du pays et une victoire éclatante pour Bouteflika, avant de promettre des poursuites contre ces lobbys, oubliant sa qualité de secrétaire général du RND en parlant en tant que responsable au pouvoir. De qui parlait Ouyahia ? Connaît-il ces personnes qui se cachent derrière ces lobbys pour les menacer de poursuites ? Apparemment oui. Cependant, Ouyahia, en restera là à ce sujet. Enfin, Ouyahia, qui s’est longuement étalé sur les réalisations de Bouteflika, a critiqué en passant, les louanges exagérés de certaines personnes pour Bouteflika en disant aux présents que ce dernier n’a besoin ni d’applaudissements et encore moins d’être un roi. «Bouteflika a besoin de vos voix pour être un président légitimement élu et de votre soutien permanent pour réaliser ses objectifs dans l’édification du pays et la lutte contre la corruption, les passe-droits, la criminalité, la drogue, etc». Pour cela, il faudra une participation massive. Pour ce faire, Ouyahia appellera les présents à «redoubler d’effort en faisant comme le FIS dissous, du porte-à-porte, en s’aidant des femmes afin que la victoireplus que certaine du moudjahid Abdelaziz Bouteflika soit éclatante et fêtée dans la liesse le vendredi 10 avril prochain», dira-t-il enfin.
Y. Y.
LeSoird'***********
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Il faut vraiment être gonflé ou inconscient pour dire de telles choses ( menaces et contradictions).
1)Ce ne sont plus des individus qui sont menacés de représailles mais carrément des régions si elles votent pas Boutef
2)Quant à Khalifa , qui est derrière sa fulgurante richesse?
3)Si la méthode FIS est à copier cela signifie que sa victoire était légitime , pourquoi donc l'avoir dissous ?
C'est VRAIMENT une insulte à l'intelligence des algériens.
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