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Maroc-Tunisie : la réunion de la grande commission mixte

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    Maroc-Tunisie : la réunion de la grande commission mixte, une occasion de consolider les relations bilatérales (Mme Akharbach )


    Rabat - La 15-ème session de la grande commission mixte maroco-tunisienne, qui se réunit lundi à Rabat, offre l'occasion de poursuivre le dialogue fructueux et de mettre en place de nouveaux plans d'action en vue de hisser le niveau des relations bilatérales, a affirmé, lundi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangère et de la coopération, Mme Latifa Akharbach.


    S’exprimant lors de la réunion du comité de suivi et de coordination maroco-tunisien, en prélude de la 15-ème session de la grande commission mixte prévue, lundi soir, sous la coprésidence des Premiers ministres des deux pays, Mme Akharbach a exprimé sa satisfaction du niveau des relations bilatérales et des acquis réalisés dans la coopération entre les deux pays.

    Lors de cette réunion, qu’elle a coprésidée avec le secrétaire d’Etat tunisien auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires maghrébines, arabe et africaines, M. Abdelhafid Harguem, Mme Akharbach s’est félicitée du rôle joué par les différents opérateurs économiques en vue de concrétiser les aspirations communes.

    Mme Akhabrach a également exprimé la disposition du Maroc à œuvrer avec la Tunisie en vue de garantir les conditions propices à la mise en œuvre des projets communs, multiplier les initiatives et saisir les opportunités offertes dans les deux pays.

    La secrétaire d’Etat a mis l’accent sur l’importance des réalisations accomplies durant l’année précédente au niveau des relations bilatérales, l’échange de visites sur tous les plans entre les départements gouvernementaux et le secteur privé, outre les différentes rencontres entre les délégations d’hommes d’affaires.Elle a cependant relevé qu’en dépit du développement continu des échanges commerciaux durant ces dernières années, leur niveau reste en deçà des potentialités économiques dont regorgent les deux pays.

    Elle a dans ce sens appelé à déployer davantage d’efforts en vue d’atteindre le niveau escompté.

    Mme Akharbach a souligné que le Maroc, partant de sa conviction que le développement des relations bilatérales est une condition sine qua non pour la réalisation de l’intégration économique, est attaché à son environnement maghrébin et à l’édification de l’Union du Maghreb arabe en tant que projet d’intégration et de complémentarité inéluctable, réitérant la parfaite disposition du Royaume à contribuer à la dynamisation des structures de l’Union dans le cadre du respect de la souveraineté des Etats membres et de leur intégrité territoriale, ainsi que des spécificités et constantes nationales qui restent au-dessus de toute considération, conformément au traité historique de Marrakech.

    Le Maghreb arabe reste une ambition populaire, un choix stratégique irréversible et un cadre efficient de coopération et de solidarité entre les Etats membres, face aux défis imposés par les mutations économiques accélérées, a-t-elle dit, appelant les pays de la région à œuvrer dans la cadre de l’entente, de la concertation et du dialogue sérieux pour l’édification d’un espace maghrébin voué à la paix, la stabilité et le développement, qui puisse s’ériger en tant qu’entité intégrée face aux autres ensembles régionaux et internationaux, mécanisme de coopération régionale et espace stratégique important dans son environnement euro-méditerranéen.

    Elle a aussi réitéré l’attachement du Maroc au processus de Barcelone et au dialogue 5+5, en tant que forums régionaux importants de dialogue et de concertation pour l’instauration d’un partenariat fructueux entre les deux rives de la Méditerranée, soulignant la disposition du Maroc à œuvrer avec ses partenaires pour appuyer l’Union Pour la Méditerranée (UPM) qui décline une approche développée de partenariat et propose un mécanisme renouvelé pour relever les défis posés aux pays de la Méditerranée.

    Mme Akharbach a d’autre part insisté sur l’intérêt particulier que revêt la coopération Sud-Sud, mettant l’accent sur son rôle en tant que facteur stratégique pour la réalisation du développement.

    Evoquant la situation dans le monde arabe, la secrétaire d’Etat a appelé à davantage d’efforts pour soutenir les justes causes arabes et les défendre devant les différentes instances régionales et internationales, insistant, à cet égard sur la nécessité de soutenir le peuple palestinien pour qu’il puisse récupérer ses droits légitimes et établir son Etat indépendant avec Al Qods Acharif comme capitale, et de parvenir à une solution juste et durable aux différents conflits dans la région du Proche-Orient sur la base de l’initiative de paix arabe et des résolutions internationales y afférentes.

    Pour sa part, le responsable tunisien a souligné que la coopération maroco-tunisienne a connu un développement remarquable, plaidant pour une évaluation globale et précise des différentes formes de cette coopération en vue de la renforcer davantage dans l’intérêt des deux pays et répondre aux aspirations des peuples frères à davantage de complémentarité et de solidarité.

    Il a aussi mis l’accent sur le rôle du secteur privé dans la promotion des relations économiques bilatérales et la prospection de nouveaux domaines de coopération porteurs, soulignant l’importance d’intensifier les contacts entre les hommes d’affaires dans les deux pays en vue d’augmenter le volume des échanges commerciaux et de les diversifier, à la faveur du cadre juridique et des incitations offertes par chacun des deux partenaires.

    Après avoir rappelé les résultats positifs enregistrés en matière de coopération dans les domaines de l’industrie, du tourisme, des communications, de l’enseignement supérieur, de la formation et des affaires religieuses, M. Harguem s’est félicité de la dynamique que connaît la coopération en matière de ressources humaines entre les deux pays.

    Il a également salué les efforts déployés pour promouvoir la coopération dans les domaines de l’information, de la recherche scientifique, de la santé, de la sécurité sociale, de la formation professionnelle, de l’environnement et de la femme, ainsi que l’intérêt accordé à l’amélioration des conditions des communautés dans les deux pays.

    Le responsable tunisien a d’autre part réaffirmé la ferme disposition de la Tunisie à continuer de déployer davantage d’efforts en coordination avec les pays maghrébins frères en vue d’impulser le processus d’édification maghrébine et dynamiser l’action maghrébine commune pour permettre à l’UMA d’occuper la place qui lui échoit sur les plans régional et international.

    Il a estimé que la réalisation de cet objectif exige l’accélération du processus d’intégration maghrébine, le parachèvement de son édification institutionnelle, outre la concrétisation du projet de zone de libre-échange maghrébine qui est devenue irréversible pour faire face aux défis induits par la crise économique et financière internationale, et gagner le pari de la prochaine étape. Il a souligné que les réalisations accomplies et les étapes franchies au niveau de la coopération bilatérale constituent un pas important sur la voie de l’édification maghrébine qu’il a qualifiée de choix stratégique irréversible.



    MAP
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