CONFÉRENCE DE PRESSE DE FAWZI REBAÏNE
«La fraude sera généralisée»
C’est un véritable réquisitoire que le candidat à la présidentielle d’avril prochain, Ali-Fawzi Rebaïne a réservé à l’encontre de l’administration mais également à l’endroit du président- candidat. Lors d’une conférence de presse animée hier au siège du CIP, il a déclaré que «dans notre pays, il n’y a aucune possibilité de changement».
Le président du parti Ahd 54 reconnaît que «les jeux sont déjà faits» et que «la fraude sera généralisée», mais il refuse toutefois d’abandonner la course. «En ma qualité d’opposant politique depuis 25 ans, je ne peux laisser la chaise vide.» Ali-Fawzi Rebaïne, dont c’est la seconde participation à une élection présidentielle, après celle de 2004, a saisi l’occasion de cette sortie médiatique pour dresser le bilan de sa campagne électorale, n’hésitant pas à tirer à boulets rouges sur l’administration centrale et locale qui «s’est lourdement impliquée au profit du candidat Bouteflika», tout en annonçant que «les résultats qui seront proclamés par le Conseil constitutionnel seront entachés d’irrégularités». «Il n’y a pas eu de fin de mandat pour Bouteflika. Toutes les institutions sont impliquées dans sa campagne électorale y compris les barons qui blanchissent leur argent. Peut-on construire l’Algérie de cette manière ? Dans notre pays, il n’y a pas de possibilité de changement. En tout cas, moi, je n’habite pas à Club-des- Pins, je n’ai pas eu d’avion pour mes déplacements lors de la campagne électorale, et je ne dispose pas de garde rapprochée », a souligné Rebaïne. Selon lui, «l’Algérie a encore une fois raté le rendez-vous avec l’histoire. Ils sont en train de mener le pays à l’explosion. Malheureusement, ce n’est pas comme cela qu’on construit un pays moderne», s’est indigné le conférencier. Rebaïne a réfuté l’idée de «démission» ou de «retrait» de la course à la présidentielle. «La démission est-elle véritablement la solution ? L’opposition, dans notre pays, ce ne sont pas les ex-ministres et premiers, ministres ou être le soir avec le pouvoir et le matin se revendiquer comme opposant. Je n’ai pas baissé la tête lorsqu’on m’a torturé dans les casernes de Bouzaréah et ce n’est pas aujourd’hui que je vais le faire. L’Algérie n’a pas commencé avec l’arrivée de Bouteflika et ne s’arrêtera pas le jour de son départ», a conclu le président de Ahd 54.
A. B.
«La fraude sera généralisée»
C’est un véritable réquisitoire que le candidat à la présidentielle d’avril prochain, Ali-Fawzi Rebaïne a réservé à l’encontre de l’administration mais également à l’endroit du président- candidat. Lors d’une conférence de presse animée hier au siège du CIP, il a déclaré que «dans notre pays, il n’y a aucune possibilité de changement».
Le président du parti Ahd 54 reconnaît que «les jeux sont déjà faits» et que «la fraude sera généralisée», mais il refuse toutefois d’abandonner la course. «En ma qualité d’opposant politique depuis 25 ans, je ne peux laisser la chaise vide.» Ali-Fawzi Rebaïne, dont c’est la seconde participation à une élection présidentielle, après celle de 2004, a saisi l’occasion de cette sortie médiatique pour dresser le bilan de sa campagne électorale, n’hésitant pas à tirer à boulets rouges sur l’administration centrale et locale qui «s’est lourdement impliquée au profit du candidat Bouteflika», tout en annonçant que «les résultats qui seront proclamés par le Conseil constitutionnel seront entachés d’irrégularités». «Il n’y a pas eu de fin de mandat pour Bouteflika. Toutes les institutions sont impliquées dans sa campagne électorale y compris les barons qui blanchissent leur argent. Peut-on construire l’Algérie de cette manière ? Dans notre pays, il n’y a pas de possibilité de changement. En tout cas, moi, je n’habite pas à Club-des- Pins, je n’ai pas eu d’avion pour mes déplacements lors de la campagne électorale, et je ne dispose pas de garde rapprochée », a souligné Rebaïne. Selon lui, «l’Algérie a encore une fois raté le rendez-vous avec l’histoire. Ils sont en train de mener le pays à l’explosion. Malheureusement, ce n’est pas comme cela qu’on construit un pays moderne», s’est indigné le conférencier. Rebaïne a réfuté l’idée de «démission» ou de «retrait» de la course à la présidentielle. «La démission est-elle véritablement la solution ? L’opposition, dans notre pays, ce ne sont pas les ex-ministres et premiers, ministres ou être le soir avec le pouvoir et le matin se revendiquer comme opposant. Je n’ai pas baissé la tête lorsqu’on m’a torturé dans les casernes de Bouzaréah et ce n’est pas aujourd’hui que je vais le faire. L’Algérie n’a pas commencé avec l’arrivée de Bouteflika et ne s’arrêtera pas le jour de son départ», a conclu le président de Ahd 54.
A. B.
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